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Versión Completa: CALDERA DE LUBA
FORO DE CRÓNICAS DE LA GUINEA ECUATORIAL > FORO GENERAL > HISTORIA DE GUINEA ECUATORIAL
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Pepin
CITA
L’alternance du pouvoir en Afrique : l’ingérence continuelle de l’Occident




Le Grand Soir
Journal Militant d’information Alternative
23 décembre 2010
Chems Eddine CHITOUR



Il faut soutenir les dictateurs africains sinon ils ne feraient pas d’élections »
Jacques Chirac (confidence faite à Pierre Péan)




28 novembre 2010, après plus de cinq ans d’attente, les élections ont eu lieu en Côte d’Ivoire. Le socialiste, Laurent Gbagbo, après 10 ans de règne dont cinq ans sans élection, n’accepte pas le verdict des urnes, battu par Alassane Ouattara sur le score sans appel de 54%, proclamé par la commission indépendante constituée à nombre égal d’observateurs des deux camps, il se fait proclamer vainqueur par un proche, le président du Conseil constitutionnel. Dès l’annonce de son élection, l’ensemble des grands commandements des forces armées avec à leur tête le général Philippe Mangou, chef d’état-major de l’armée, ont fait allégeance au président Laurent Gbagbo. Le Conseil de sécurité des Nations unies reconnaît Ouattara comme vainqueur. Ban Ki-moon invite Gbagbo à favoriser une transition en douceur.




Une vieille règle toujours d’actualité





Une Vieille, règle africaine veut qu’« on n’accepte les élections que si l’on est sûr de les gagner ». C’est dans les faits, vrai dans la plupart des élections à l’africaine exception faite de l’Afrique du Sud. Est-ce à dire que l’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie et l’alternance ? Ou est-ce les intrigues et les soutiens occultes et les promesses aux parrains, notamment occidentaux, qui font que celui qui bafoue les élections a, d’une façon ou d’une autre protégé ses arrières. Pourtant, en l’occurrence Laurent Gbagbo a réussi le tour de force de se mettre à dos la « Communauté internationale », il faut entendre par là les pays occidentaux directement intéressés au premier rang desquels les Etats-Unis et en Europe la France qui ont des intérêts puissants que le président Gbagbo n’a pourtant pas perturbés. On parle aussi de nouvelles puissances, la Russie mais surtout la Chine qui se contentent « d’observer » pour le moment. Reste l’Union africaine et ses rodomontades plus pitoyables les unes que les autres. Où est-elle quand les Sahraouis se sont fait tabasser ? Quand Moubarek se concocte des élections législatives à sa pointure, quand enfin elle accepte que le Soudan sombre dans la partition et la Somalie qui n’est plus un Etat ?




Les sanctions n’ont pas tardé à tomber : le président sortant doit « reconnaître la volonté du peuple de Côte d’Ivoire et entamer une transition pacifique » a exhorté Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine. Les Etats-Unis ont appelé, mardi 7 décembre, le président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, à « entamer la transition pacifique » du pouvoir à Alassane Ouattara afin de sortir le pays de la crise. « Nous espérons que le président Gbagbo fera le bon choix dans les prochains jours », a exhorté Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine. Le résultat du scrutin présidentiel du 28 novembre a été « clair », et le sortant doit « reconnaître la volonté du peuple de Côte d’Ivoire et entamer une transition pacifique », a-t-il continué. Le président américain Barack Obama a formellement mis en garde Laurent Gbagbo contre un « isolement accru » et dit qu’il subirait les « conséquences de ses actes injustes » s’il s’accrochait au pouvoir. (1)




L’Europe n’est pas en reste : les ministres des Affaires étrangères de l’UE se sont mis d’accord lundi 12 décembre sur l’imposition de sanctions pour certaines figures dominantes en Côte d’Ivoire, mettant la pression sur Laurent Gbagbo afin que celui-ci renonce au pouvoir suite à une élection présidentielle contestée. (...) « Nous appelons à une passation de pouvoir immédiate et pacifique », a dit Catherine Ashton, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, aux journalistes. « Nous avons décidé d’adopter, sans délais, des mesures de restriction à l’encontre de ceux qui font obstruction à la paix et à la réconciliation. » Son refus de démissionner menace de compromettre un paquet d’aide internationale d’une valeur de 3 milliards de dollars (soit 2,2 milliards d’euros). Le Fonds monétaire international a déclaré qu’il ne participerait pas au programme d’aide si le gouvernement de la Côte d’Ivoire n’est pas reconnu par les Nations unies. (...) L’Union africaine a suspendu la Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo a fait une ouverture en appelant à la « discussion » et rejeté l’idée d’un conflit armé avec les partisans de son rival. La tension actuelle fait pourtant craindre une confrontation armée dans le pays, théâtre d’une quasi-guerre civile après le coup d’Etat manqué de septembre 2002, qui l’a coupé en un Sud loyaliste et un Nord tenu par l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). (2)




Pourquoi cet acharnent étrange à vouloir la démocratie à tout prix en Côte d’Ivoire et pas en Somalie ou en Egypte ? Une première explication nous est donnée par les richesses et les chasses gardées. L’étude suivante est édifiante. Nous lisons : « (..) La lettre du mouvement communiste n°15 dans sa parution de janvier 2005 fait l’état des lieux de la compétition capitaliste aiguë autour de la répartition de la rente issue de l’exploitation des ressources naturelles ivoiriennes. Plus de mille sociétés en Côte d’Ivoire appartiennent à la France. Le rôle de la France dans la guerre de septembre 2002 est identifié comme celui du traditionnel maître qui ne veut pas que l’esclave s’émancipe. (...)Troisième puissance économique de l’Afrique sub-saharienne, derrière l’Afrique du Sud et le Nigeria, la Côte d’Ivoire est un pôle économique d’importance au sein de l’Afrique de l’Ouest. Notamment l’Uemoa, marché commun regroupant le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. D’après l’Irin, agence de presse de l’Onu, le Burkina-Faso dépend de la Côte d’Ivoire pour 80% de ses exportations et pour 60 à 70% de ses importations. (...)Riche en ressources naturelles (minérales et agricoles), la Côte d’Ivoire possède une industrie de transformation relativement réduite mais » sans équivalent en Afrique centrale et occidentale « selon Mission économique de l’ambassade de France, principalement dans les secteurs du cacao, du pétrole et de la conserverie de thon. (..) » (3)




« L’Union européenne (UE) absorbe 52% de son commerce extérieur. Au sein de l’UE, la France se confirme être le premier client du pays avec 19% de ses exportations totales en 2003. La France est le premier pays fournisseur de la Côte d’Ivoire, avec près du quart des importations totales représentées, notamment par des produits alimentaires et des biens d’équipement. Ainsi, comme bon nombre de pays capitalistes périphériques, la Côte d’Ivoire est riche en forces productives (main d’oeuvre et ressources naturelles, aussi bien minérales qu’agricoles) mais pauvre en industrie développée (agriculture : 27,6% du PIB en 2003 ; industrie manufacturière : 12,5%). (...) A lui seul, en 2003, le cacao a représenté 43% des exportations de la Côte d’Ivoire (soit environ 20% de son PIB estimé par le FMI à 8000 milliards de francs CFA, correspondant à 12,2 milliards d’euros. Le coton et le café, les autres grandes ressources agricoles du pays, ne pèsent que 3% chacun dans les exportations totales. Les produits transformés du bois, 4%. La Côte d’Ivoire est aussi le premier exportateur africain de thon (2% de son commerce) et de caoutchouc (2%). Les gisements de pétrole sont rapidement montés en puissance parmi les marchandises d’exportation (+56,4% en volume en 2003). La production est encore en expansion, 32.970 barils/jour en juin 2004 » (3).




« (...) Comme dans le cacao, la concurrence des géants étrangers du secteur y est très vive. Les intérêts français et américains s’entrechoquent. La société Total garde une longueur d’avance, comptant pour un gros tiers du raffinage et de la distribution totale de pétrole ivoirien. Bouygues, via sa filiale Saur, et EDF interviennent en amont, du côté de la production. Cependant, plusieurs firmes américaines importantes (Pioneer Oil Company et Africa Petroleum dans l’extraction ; Exxon Mobil dans la distribution) disputent l’influence française dans ce secteur. La France apparaît comme le premier investisseur direct étranger en Côte d’Ivoire, si on s’en tient aux statistiques du Cepici. En tout, ce sont 147 filiales d’entreprises françaises qui, selon le ministère des Finances, sont présentes dans le pays, employant 36.000 salariés ivoiriens. D’après les Échos, environ 51% des recettes fiscales de l’État ivoirien en sont issus. Parmi les sociétés françaises, on note avant tout : • Bouygues dans le BTP, via sa filiale Saur qui détient 47% de la Sodeci (eau) et 25% de la CIE (électricité) ; les aéroports, dont les concessions ont été confiées à la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille et la Sofreavia. Le groupe Pinault dans la distribution de produits ; la BNP, le Crédit lyonnais, Axa et la Société générale dans le secteur financier ; France Télécom dans les télécommunications ; Castel dans le sucre et les boissons ; Accor dans l’hôtellerie. Air France, qui détient 51% d’Air Ivoire ; le groupe de négoce Touton (deuxième exportateur de fèves de cacao, avec 150.000 tonnes en 2003). D’autre part, plus de 1000 sociétés locales appartiennent à des ressortissants français. Pour les hydrocarbures : les intérêts américains sont représentés par les sociétés Foxtrot, Ranger Oil, Ocean Energy, et ceux des Canadiens par CNR International. Deux unités de blending (mélanges) opèrent en Côte d’Ivoire : la Sifal (détenue à 33% par Shell, 20% par Mobil) et la Texaco » (3).




Pour une alternance endogène





C’est à l’évidence, un pays qui ne s’appartient pas ! On comprend qu’il attise les convoitises.

Il y a cependant une autre explication qui fait que la configuration du pays rend difficile une réconciliation durable. Pour Ahmed Cheniki : « La présence d’une multitude de tribus et de langues empêche toute conciliation durable et tout compromis politique et géographique. La colonisation a dramatiquement aggravé les choses en instrumentalisant des conflits intertribaux et en multipliant les lieux de pouvoir marqués par une certaine allégeance à l’espace colonial. Le contact tragique avec la colonisation a engendré de nombreux conflits et des réalités syncrétiques mettant en avant les jeux claniques et tribaux associés à des formes européennes éparses. (...) Il n’est nullement possible de comprendre les enjeux actuels en Côte d’Ivoire si on n’interroge pas l’histoire de l’Afrique noire, ses contingences historiques et les relations avec la France. Les Accords de Marcoussis et d’Accra, d’ailleurs organisés par la France, ne pouvaient être que fragiles et circonstanciels. (...) L’Union africaine est inoffensive et trop peu opératoire dans ce type de situations. La mission africaine conduite par le président sud-africain est incapable de résoudre un problème qui remonte finalement à plusieurs décennies. C’est vrai que Houphouet Boigny, installé grâce aux Français, a tout fait pour bâtir son pouvoir sur des équilibres précaires tout en privilégiant les relations avec la France. Sa mort en 1993 a mis fin à des décennies de pouvoir marqué par un compromis intertribal et une forte répression visant les diverses oppositions politiques. Laurent Gbagbo se fait élire grâce au soutien du Parti socialiste français. La droite a toujours considéré ce dirigeant comme un trublion, un personnage trop peu crédible. La Côte d’Ivoire semble condamnée à des violences continues d’autant plus que les acteurs ne sont pas disposés à dialoguer sérieusement. (...) Les acteurs actuels, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, ont toujours connu des relations très conflictuelles. (...) Les choses n’ont donc pas changé dans ce territoire marqué par de profondes césures ethniques et religieuses. L’exclusion de la candidature de Ouattara, il y a quelques années, a engendré un vent de contestation dans le Nord musulman, représentant plus de 40% de la population alors que les chrétiens ne dépassent pas les 30%. (...) Aujourd’hui, Gbagbo sait qu’il est très fragile et que Sarkozy et l’UMP ne lui feront pas de cadeau. Dans le contexte actuel, le président français aimerait se débarrasser ainsi de l’actuel président, connu pour son hostilité à la droite française qu’il a toujours soupçonnée de vouloir déstabiliser son pouvoir. (...) Plus de soixante mille Français résident toujours dans ce pays. Il faut ajouter à cela le millier de soldats et de conseillers militaires installés depuis 1960, année de l’« indépendance ». Les choses n’ont pas changé depuis Foccart ». (4)




Pierre Beylou très optimiste écrit : « Deux présidents, deux gouvernements, une communauté internationale qui peine à faire reconnaître la légitimité de l’élection d’Alassane Ouattara, un pays au bord de l’explosion (...) Mais un vent nouveau se lève. Les populations en ont de plus en plus « assez des présidents fondateurs, des pères de la nation, des éclaireurs de pointe, des guides éclairés omniscients et omnipotents. » Ce constat est fait par Edem Kodjo dans un petit livre décapant (Lettre ouverte à l’Afrique cinquantenaire, Continents noirs, Gallimard). Cet ancien Premier ministre du Togo, ex-gouverneur du FMI et ancien secrétaire général de l’OUA, dresse un bilan sans complaisance du demi-siècle qui s’est écoulé depuis les indépendances dans les années soixante. « Nous, les fils aînés du monde, nous devenons les derniers de la classe », constate-t-il (...) ». (5)




Pour Pierre Haski, le PS peine à prendre position sur le coup de force de Laurent Gbagbo, qui dénonce l’ingérence occidentale en Côte d’Ivoire. Les embarras du PS avec le coup de force de Laurent Gbagbo pour se maintenir au pouvoir en Côte d’Ivoire ne sont qu’un héritage d’une relation jamais réellement clarifiée : celle des socialistes avec l’Afrique. (...) La crise ivoirienne est la première à rappeler aux socialistes qu’ils n’ont pas soldé les comptes du passé et pas encore défini leur politique sur un continent qui a beaucoup changé. (...) Ils ont la chance que Nicolas Sarkozy n’ait rien compris à l’Afrique et a raté le coche dès son « discours de Dakar », en 2007. (6)




Voilà donc un pays en coupe réglée qui ne crée pas de la richesse mais qui confie les richesses naturelles du pays aux multinationales occidentales qui, elles, ne transforment pas sur place, d’ailleurs le nombre d’emplois est très faible par rapport aux recettes engrangées. Par contre, le port d’Abidjan est l’un des plus importants de la région ! Les mêmes instances qui condamnent Gbagbo aujourd’hui, salueront demain la réélection en Egypte de Moubarak, C’est cela la vision démocratique de l’ultralibéralisme. A l’évidence, il n’y aura pas, du fait des interférences continuelles de l’Occident, d’alternance endogène. La boutade de Jacques Chirac est une fois de plus d’une brûlante actualité. Les heurts sanglants entre les deux rivaux risquant de déboucher sur une guerre civile, les Occidentaux qui ont armé les deux camps attendent de quel côté vont souffler les vents. On se dirigerait , vraisemblablement, vers une solution bancale, imposée, de partage du pouvoir à la kenyane avec le duo Kibaki-Lou Odinga ou à la Zimbabwe avec l’inoxydable Robert Mugabe et son adversaire devenu premier ministre Morgan Tsingaraye. « Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent » disait Jean Paul Sartre, en l’occurrence les dizaines de morts actuels en Côte d’Ivoire meurent pour des personnalités assoiffés de pouvoir et qui ne veulent pas passer la main. C’est là tout le drame de l’Afrique. Du fait des ingérences continuelles, les potentats au pouvoir se prennent pour des messies et à ce titre ils sont irremplaçables. Les successions sont généralement sanglantes et se règlent soit par l’émeute soit par le Darwinisme. A quand une Afrique où l’alternance sera inscrite dans le marbre ?



Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique enp-edu.dz


2. Côte d’Ivoire : l’UE se met d’accord sur des sanctions EurActiv avec Reuters. 14.12.2010.

3. Sériba Koné http://news.abidjan.net/article/index.asp ?n=349363 Exploitation des ressources naturelles en Côte d’Ivoire : 9 décembre 2009.

4 .Ahmed Cheniki : Les Jeux troubles de la Côte d’Ivoire Le Soir d’Algérie 6/12/2010.

5 .Pierre Beylau : L’Afrique qui pleure, l’Afrique qui rit. LePoint.fr. 08/12/2010.

6. Pierre Haski : Le PS et Gbagbo : Rue89 13/12/2010.



http://www.legrandsoir.info/L-alternance-d...l-Occident.html







CITA
La alternancia del poder en África y la eterna injerencia de Occidente





Le Grand Soir
Journal Militant d’information Alternative
23 diciembre 2010
Chems Eddine CHITOUR




«Si no apoyamos a los dictadores africanos no habrá elecciones»
(Jacques Chirac, confidencia a Pierre Péan)




El 28 de noviembre de 2010, después de más de cinco años de espera, se celebraron elecciones en Costa de Marfil. Después de 10 años de reinado, cinco de ellos sin elecciones, el socialista Laurent Gbagbo no acepta el resultado de las urnas, en las que ha sido derrotado por Alassane Ouattara con un indiscutible 54% declarado por la comisión independiente, constituida por un número igual de observadores de cada bando. El presidente del Consejo Constitucional le proclamó vencedor. Desde el anuncio de su elección el conjunto de los altos oficiales del ejército con el jefe del Estado Mayor, el general Philippe Mangou, al frente, ha prometido lealtad al presidente Laurent Gbagbo. El Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas reconoció como vencedor a Ouattara y Ban Ki-Moon invitó a Gbagbo a propiciar una transición pacífica.



Una vieja regla siempre actual




Una vieja regla africana pretende que «sólo se aceptan las elecciones si se está seguro de ganarlas». En los hechos es verdad en la mayoría de las elecciones africanas excepto en Sudáfrica. ¿Esto quiere decir que África no está madura para la democracia y la alternancia? ¿O son las intrigas, los apoyos ocultos y las promesas a los patrocinadores, especialmente occidentales, los que hacen que el escarnio de las elecciones tenga, de una forma u otra, protegida la retaguardia? Sin embargo en esta ocasión Laurent Gbagbo ha conseguido la hazaña de enemistarse con la «comunidad internacional», entendiendo como tal a los países occidentales directamente interesados, en primer lugar Estados Unidos y Francia, en Europa, los cuales tienen poderosos intereses que sin embargo el presidente Gbagbo no perturba. También se habla de nuevas potencias, Rusia, pero sobre todo China, que de momento se limitan a «observar». Queda la Unión Africana con sus alardes a cual más patético. ¿Dónde está cuando machacan a los saharauis? ¿Dónde cuando Mubarak diseña las elecciones legislativas a su conveniencia? ¿Dónde, en fin, cuando acepta la partición que se cierne sobre Sudán y cuando Somalia ya ha dejado de ser un Estado?



Las sanciones no tardaron en caer: el presidente saliente debe «reconocer la voluntad del pueblo marfileño e iniciar una transición pacífica» exhortó Philip Crowley, el portavoz de la diplomacia estadounidense. El martes 7 de diciembre Estados Unidos instó al presidente saliente de Costa de Marfil, Laurent Gbagbo, a «poner en marcha pacíficamente el traspaso» del poder a Alassane Ouattara con el fin de sacar al país de la crisis. «Esperamos que el presidente Gbagbo tome la decisión correcta en los próximos días», insistió Crowley. El resultado de las elecciones presidenciales del 28 de noviembre fue «claro», y el presidente saliente debe «reconocer la voluntad del pueblo de Costa de Marfil e iniciar una transición pacífica», continuó. El presidente estadounidense Barack Obama advirtió formalmente a Laurent Gbagbo de un «mayor aislamiento» y de que sufrirá las «consecuencias de sus actos injustos» si se aferra al poder (1).



Europa no se quedó atrás: Los ministros de Asuntos Exteriores de la Unión Europea se pusieron de acuerdo el lunes 12 de diciembre sobre la imposición de sanciones a ciertas figuras dominantes en Costa de Marfil, enfatizando la presión sobre Laurent Gbagbo con el fin de que éste renuncie al poder tras las disputadas elecciones presidenciales. (…) «Instamos a un inmediato y pacífico traspaso del poder», dijo a los periodistas Catherine Ashton, la alta representante de la Unión Europea para los Asuntos Extranjeros. «Hemos decidido adoptar, sin demora, medidas restrictivas sobre quienes obstruyen la paz y la reconciliación». El rechazo de Gbagbo a dimitir amenaza con paralizar un paquete de ayuda internacional de 3.000 millones de dólares (es decir, 2.200 millones de euros). El Fondo Monetario Internacional ha declarado que no participará en el programa de ayuda si el gobierno de Costa de Marfil no es reconocido por las Naciones Unidas. (…) La Unión Africana ha suspendido a Costa de Marfil. Laurent Gbagbo ha hecho una apertura llamando al «debate» y rechaza la idea de un conflicto armado con los partidarios de su rival. Sin embargo la tensión actual presagia un enfrentamiento armado en el país, escenario de una «casi guerra civil» tras el golpe de Estado fallido de septiembre de 2002, que lo dividió en un sur leal y un norte en manos de los ex rebeldes de las Fuerzas Nuevas (FN) (2).



¿Por qué este extraño empeño en conseguir a toda costa la democracia en Costa de Marfil y no en Somalia o en Egipto? Una primera explicación nos viene dada por las riquezas y los «cotos privados». El siguiente estudio es muy instructivo. Leemos: « (…) la carta número 15 del movimiento comunista publicada en enero de 2005 informa de los lugares de la aguda competición capitalista en torno a la repartición de las rentas procedentes de la explotación de los recursos naturales de Costa de Marfil. Más de mil empresas en Costa de Marfil pertenecen a Francia. El papel de Francia en la guerra de septiembre de 2002 se identifica como el del tradicional amo que no quiere que el esclavo se emancipe. (…) Tercera potencia económica del África subsahariana tras Sudáfrica y Nigeria, Costa de Marfil es un polo económico importante en el oeste de África. Especialmente en el UEMOA, mercado común que agrupa a Benín, Burkina Faso, Costa de Marfil, Guinea Bissau, Malí, Níger, Senegal y Togo. Según Irin, agencia de prensa de la ONU, Burkina Faso depende de Costa de Marfil para el 80% de sus exportaciones y para el 60-70% de sus importaciones. (...) Rica en recursos naturales (minerales y agrícolas), Costa de Marfil posee una industria de transformación relativamente reducida, pero «sin equivalente en África central y occidental», según la misión económica de la embajada de Francia, principalmente en los sectores del cacao, el petróleo y la conservería de atún (…)» (3).



«La Unión Europea (UE) absorbe el 52% de su comercio exterior. Dentro de la UE Francia se confirma como el primer cliente del país con el 19% de sus exportaciones totales en 2003. Francia es el primer país proveedor de Costa de Marfil, con casi un cuarto de las importaciones totales, representadas en especial por los productos alimentarios y los bienes de equipamiento. Así, como numerosos países capitalistas periféricos, Costa de Marfil es rica en fuerzas productivas (mano de obra y recursos naturales tanto minerales como agrícolas) pero pobre en industria desarrollada (agricultura: 27,6% del PIB en 2003; industria manufacturada: 12,5%). (…) En 2003 sólo el cacao representó el 43% de las exportaciones marfileñas (es decir, alrededor del 20% de su PIB, estimado por el FMI en 8 billones de francos Cfa, que equivalen a 12.200 millones de de euros). El algodón y el café, los otros grandes recursos agrícolas del país sólo representan el 3% cada uno en las exportaciones totales, y los productos transformados de madera el 4%. Costa de Marfil también es el primer exportador africano de atún (2% de su comercio) y de caucho (2%). Los yacimientos de petróleo incrementan su valor rápidamente entre las mercancías de exportación (+56,4% en volumen en 2003). La producción todavía está en expansión, 32.970 barriles diarios en junio de 2004» (3).




« (…) Como en caso del cacao, la competencia entre los gigantes extranjeros del sector es muy encarnizada. Los intereses de Francia y Estados Unidos chocan entre sí. La empresa Total lleva una larga ventaja, al contar con un gran tercio del refinamiento y la distribución total del petróleo marfileño. Bouygues, a través de su filial Saur, y EDF intervienen desde el principio en lo que se refiere a la producción. Sin embargo algunas empresas estadounidenses importantes (Pioneer, Oil company y Africa Petroleum en la extracción y Exxon Mobil en la distribución) disputan la influencia francesa en este sector. Francia aparece como el primer inversor directo extranjero en Costa de Marfil según las estadísticas del Cepici. En total, según el ministerio de Finanzas, hay 147 filiales de empresas francesas en el país que emplean a 36.000 trabajadores marfileños. Según Les Échos, alrededor del 51% de los ingresos fiscales del Estado de Costa de Marfil proceden de ahí. Entre las empresas francesas destacan: en primer lugar Bouygues en el BTP, a través de su filial Saur que posee el 47% de Sodeci (agua) y el 25% de CIE (electricidad); los aeropuertos, de los que son concesionarias la Cámara de Comercio e Industria de Marsella y Sofreavia. El grupo Pinault en la distribución de productos; BNP, Crédit lyonnais, Axa y la Societé générale en el sector financiero; France Télécom en las telecomunicaciones; Castel en el azúcar y las bebidas; Accor en la hostelería; Air France, que posee el 51% de Air Ivoire; el grupo de negocios Touton (segundo exportador de habas de cacao, con 150.000 toneladas en 2003). Por otra parte, más de 1.000 empresas locales pertenecen a los residentes franceses. En el sector de los hidrocarburos los intereses estadounidenses están representados por las sociedades Foxtror, Ranger Oil, y Ocean Energy, y las de los canadienses por CNR International. Dos unidades de blending (mezclas) operan en Costa de Marfil: Sifal (33% propiedad de Shell y 20% de Mobil) y Texaco» (3).



Para una alternancia endógena





¡Es obvio que la soberanía de Costa de Marfil no existe! Se entiende que suscite la avaricia.


Sin embargo hay otra explicación que demuestra que la configuración del país dificulta una reconciliación estable. Según Ahmed Cheniki: «La presencia de una multitud de tribus y lenguas impide cualquier conciliación estable y cualquier compromiso político y geográfico. La colonización agravó dramáticamente las cosas al instrumentalizar los conflictos entre las tribus y multiplicando los centros de poder marcados según las lealtades al espacio colonial. El trágico contacto con la colonización engendró numerosos conflictos y realidades sincréticas, poniendo por delante los juegos de los clanes y las tribus asociados a las dispersas modalidades europeas. (…) No es posible entender los movimientos actuales en Costa de Marfil sin revisar la historia del África negra, sus contingencias históricas y las relaciones con Francia. Los Acuerdos de Marcoussis y Accra, por otra parte organizados por Francia, sólo podían ser débiles y circunstanciales. (…) La Unión Africana es inofensiva y muy poco operativa en este tipo de situaciones. La misión africana dirigida por el presidente sudafricano es incapaz de resolver un problema que finalmente se remonta a varios decenios.



Es verdad que Houphouet Boigny, instalado gracias a los franceses, hizo todo lo posible por construir su poder sobre desequilibrios precarios, siempre privilegiando las relaciones con Francia. Su muerte en 1993 puso fin a decenios de poder marcado por un compromiso entre las tribus y una fuerte represión sobre las diversas oposiciones políticas. Laurent Gbagbo consiguió su elección gracias al apoyo del Partido Socialista francés. La derecha siempre ha considerado a este dirigente un alborotador, un personaje poco confiable. Costa de Marfil parece condenada a la violencia continua, tanto más en cuanto que los actores no están dispuestos a dialogar seriamente. (…) Los protagonistas actuales, Laurent Gbagbo y Alassane Ouattara, siempre han tenido relaciones muy conflictivas. (...) Así pues, las cosas no han cambiado en ese territorio marcado por profundas divisiones étnicas y religiosas. La exclusión de la candidatura de Ouattara hace algunos años engendró una ola de protesta en el norte musulmán, que representa más del 40% de la población mientras que los cristianos no pasan del 30%. (…) En la actualidad Gbagbo sabe que es muy frágil y que Sarkozy y la UMP no le harán ningún regalo. En el contexto actual, el presidente francés desearía librarse del actual presidente marfileño, conocido por su hostilidad hacia la derecha francesa de la que siempre ha sospechado que quería desestabilizar su poder. (…) Más de sesenta mil franceses son residentes fijos en ese país. A los que hay que añadir el millar de soldados y consejeros militares instalados desde 1960, año de la «independencia». Las cosas no han cambiado desde Foccart (4).



Pierre Beylou, muy optimista, escribe: «Dos presidentes, dos gobiernos, una comunidad internacional que lucha para que se reconozca la legitimidad de la elección de Alassane Ouattara, un país al borde de la explosión (…) Pero se levanta un aire nuevo. Las poblaciones cada vez están más «hartas de los presidentes fundadores, los padres de la patria, los pioneros, los guías ilustrados omniscientes y omnipotentes». Edem Kodjo señala esta comprobación en un librito corrosivo (Lettre ouverte a l’Afrique cinquantenaire, Continents noirs, Gallimard). Este ex primer ministro de Togo, ex gobernador del FMI y ex secretario general de la OUA, hace un balance sin complacencia del medio siglo transcurrido desde las independencias en los años sesenta. «Nosotros, los primogénitos del mundo, nos convertimos en los últimos de la clase, señala (…)» (5).



Según Pierre Haski, el PS intenta tomar una posición sobre el golpe de fuerza de Laurent Gbagbo, el cual denuncia la injerencia occidental en Costa de Marfil. Los apuros del PS con el golpe de fuerza de Laurent Gbagbo para mantenerse en el poder en Costa de Marfil no son más que la herencia de una relación que nunca se ha clarificado realmente: la de los socialistas con África. (…) La crisis marfileña es la primera que recuerda a los socialistas que no han saldado las cuentas del pasado y que todavía no han definido su política con respecto a un continente que ha cambiado mucho. (…) Tienen la suerte de que Nicolas Sarkozy no ha entendido en absoluto a África y perdió el tren desde su «discurso de Dakar» en 2007 (6).



Tenemos por lo tanto un país explotado que no crea riqueza y confía sus riquezas naturales a las multinacionales occidentales, las cuales no las transforman en el terreno; por otra parte el número de empleos es muy escaso con respecto a los ingresos cosechados. Por el contrario, el puerto de Abidjan es uno de los más importantes de la región.



Las mismas instancias que hoy condenan a Gbagbo mañana celebrarán la reelección de Mubarak en Egipto. Ésta es la visión democrática del ultraliberalismo. Obviamente, debido a las continuas interferencias de Occidente, no habrá una alternancia endógena. La boutade de Jacques Chirac, una vez más, está de rabiosa actualidad. Los choques sangrientos entre los dos rivales amenazan con desembocar en una guerra civil, los occidentales que armaron a los dos bandos esperan a ver de qué lado sopla el viento. Probablemente se dirigirán hacia una solución chapucera, impuesta, de reparto del poder al estilo de Kenia con el dúo Kibaki-Lou Odinga o de Zimbabue con el incombustible Robert Mugabe y su rival, convertido en primer ministro, Morgan Tsingaraye. «Cuando los ricos hacen la guerra son los pobres quienes mueren» dijo Jean-Paul Sartre; en este caso las actuales decenas de víctimas de Costa de Marfil mueren por las personalidades ávidas de poder que no quieren pasar el relevo. Éste es el absoluto drama de África. Debido a las continuas injerencias los dictadores en el poder se ven a sí mismos como mesías y se consideran insustituibles. Generalmente las sucesiones son sangrientas y se regulan bien por las revueltas o por el «darwinismo». ¿Para cuándo una África donde la alternancia esté fuera de toda discusión?



Notas:


(2) Costa de Marfil: La Unión Europea se pone de acuerdo sobre las sanciones. Euractiv con Reuters, 14 de diciembre de 2010.

(3) Sériba Koné, Exploitation des ressources naturelles en Côte d’Ivoire, 9 de diciembre de 2009.

(4) Ahmed Cheniki: Les Jeux trubles de la Côte d’Ivoire. Le Soir d’Algérie, 6 de diciembre de 2010.

(5) Pierre Beylau: L’Afrique qui pleure, l’Afrique qui rit. LePoint.fr, 8 de diciembre de 2010.

(6) Pierre Haski: Le PS el Gbagbo, Rue89, 13 de diciembre de 2010.
manolo pizarro
LO QUE SE LEE POR LA PRENSA.

1) El secretario de Relaciones Institucionales y Política Autonómica del PSOE, Gaspar Zarrías, considera que el presidente del PP, Mariano Rajoy, no llegará a gobernar porque "no se lo cree" y porque "se pasa el día en la tumbona esperando a que caiga la fruta madura", pero le cae ya "podrida".

Pues tiene razón el mangante de Zarrias, la manzana que deja el PSOE esta totalmente agusanada y ha podrido España entera, muy crudo se lo deja a la aposición, que tendrá que buscar el dinero que hayan dejado caído entre las rajas de los sofás.

2 ) Los siete principales bancos que cotizan en el mercado español, Banco Santander, BBVA, Banco Popular, Banco Sabadell, Banesto, Bankinter y Banco Pastor, han perdido 60.000 millones de euros en valor en Bolsa en 2010.

Y ahora valen 60.000 millones más de lo que acabarán valiendo el año que viene. De cualquier manera, a la gente que tributa le seguirán costando mucho más que todo eso...

3) A pesar de que los sondeos les dan muy malos resultados en las encuestas, el vicepresidente primero y portavoz del Gobierno, Alfredo Pérez Rubalcaba, confía en que el Gobierno podrá "remontar" las encuestas y, de hecho, ha advertido de que en política "todo cambia muy deprisa" y además "queda mucho" hasta las próximas elecciones.

Teoría muy afincada y popular en España, según la cual los españoles tienen muy mala memoria y si se deja pasar un tiempo desde que se creo el problema se olvida y se perdona, pero no hay nada que haga pensar más que las "cornás" que da el hambre, te pones de un lúcido rapidísimo y sabes identificar perfectamente al causante.

4) El alcalde de Barcelona, Jordi Hereu, ha confirmado este viernes que el Ayuntamiento construirá el monumento para homenajear a los gays que "lucharon por los derechos civiles en momentos muy difíciles", pero que se debe hallar un emplazamiento "que no genere debate".

En lugar de enfrente de la Sagrada Familia, le diría dónde lo puede poner, pero es políticamente muy incorrecto.

5) El año que comienza hoy sábado traerá profundas reformas a la economía española. De su éxito, dependerá la evolución de la próxima década. Zapatero asegura que serán de "gran calado", tal y como le piden los analistas y sus socios de la UE. ¿Será verdad esta vez?

Sigue ZParo dándoselas de patriota porque está dispuesto a aplicar medidas para "salvar" a España que le supone un gran gasto electoral. Si de verdad hubiera sido patriota, habría reconocido la crisis y aplicado las medidas hace más de dos años, cuando lo negó todo, presumió de "champions", llamó fachas y antipatriotas a los que le advertían solo para salvaguardar su propio interés electoral.

6) El ministro de la Presidencia, Ramón Jáuregi, acusa a José María Aznar, en una entrevista en El Socialista de "traición a los intereses de España" por haber escrito recientemente en el Wall Street Journal que en España estamos ante una "crisis política".

En contra de lo que dice el iluminado Ramón Jáuregui (ahora que esta cobrando como ministro y tiene segura su pensión), el último gran intento de poner a España en el lugar político y económico que le corresponde y merece en el concierto internacional, lo hizo el que critica y fracasó porque no calibró la miserable oposición que tenía, en la que hay que incluir no solo al PSOE sino también a ERC, PNV, BNGA, IU-ICV, EA, NB, CC y otros mariachis ínfimos de semejante ralea.
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Lo que no entiendo de éste país es, como cuatro policastros sin apenas cotizar y trabajar y decretándose pensiones de oro, puedan decidir cuántos años debemos obligatoriamente que trabajar y cotizar el resto de españoles para que nos quede una mísera pensión, más si la comparamos con las de los países de nuestro entorno.

Saludos.
manolo pizarro
¿Pero donde viven los de CiU?

El portavoz de CiU en el Congreso analizó este domingo algunas de las causas por las que los políticos no gozan de buena prensa. "La opinión pública cree que somos una cuadrilla de vividores", dice. Además, se muestra partidario de que algún nacionalista catalán entre en un Gobierno central.

Durán ¿Es que no te enteras?. La opinión pública solo constata la realidad. No creemos que Vd,s sean una casta de privilegiados Sr. Durán Lleida, sino que estamos seguros de ello. Si quieres meter un paleto nacionalista mételo, como si te quieres apoyar en el PSC, es tu responsabilidad, pero después no te quejes de tu legado a los catalanes por culpa del Gobierno central.

Saludos.
Pepin


CITA
Los sueldos de los ediles




Ocho concejales del Ayuntamiento de Oviedo ganan más de 80.000 euros anuales



LaNuevaEspaña
Fin de Semana
L.S. Naveros



Ocho concejales de la Corporación ovetense ingresaron en 2009, por rendimientos del trabajo, más de 80.000 euros, según las declaraciones de bienes e intereses hechas públicas por el Ayuntamiento. Se trata de



los concejales del PP,



Agustín Iglesias Caunedo,

Isabel Pérez-Espinosa

y

Jaime Reinares,

y

los del PSOE




Paloma Sainz,

Alfredo Carreño,


Feliz Fernández,

Margarita Vega

y

Silvino González.

Junto a ellos, está el alcalde,

Gabino de Lorenzo, que aunque recibió una cantidad inferior por retribuciones del trabajo -60.945 euros, de jubilación y dietas- cobró además en 2009 el rescate de un fondo de pensiones, por 101.233. Así que, aunque no supere los 80.000 euros de forma habitual, sí ingresó por encima de esa cantidad el año pasado.


No en todos los casos los ingresos de los concejales proceden de actividades relacionadas con su presencia en el Ayuntamiento de Oviedo, ya que hay ediles, como los del PSOE, que reciben importantes retribuciones de otras tareas de actividad. Es el Grupo Socialista el que tiene mayor número de representantes con ingresos superiores a los 80.000 euros, con un total de cinco ediles, de los nueve que tiene el grupo municipal.


El concejal que más cobra, y que recibe todos sus ingresos de actividades relacionadas con el Ayuntamiento, es el primer teniente de alcalde,

Agustín Iglesias Caunedo, que en 2009 obtuvo 115.021 euros de rendimientos del trabajo: 67.989 los recibió directamente del Ayuntamiento y 47.032 de la representación que desempeña en Cajastur.



La concejala de Educación,

Isabel Pérez-Espinosa,


ingresó el año pasado 88.824 euros, de los que 67.989 euros proceden de su dedicación exclusiva en el Ayuntamiento de Oviedo y 20.547 de dietas por su representación en Cajastur.



Jaime Reinares, concejal de Economía y diputado en el Congreso, cobra de Oviedo 25.322 euros de dietas por asistencia a plenos y comisiones, y unos 58.000 euros del Congreso de los Diputados, lo que suma 84.322 euros.



Otros concejales del PP están por debajo de los 80.000 euros, pero cerca,

como Alberto Mortera (70.747 euros),

Conchita García (61.510)

o el entonces concejal de Cultura, hoy expulsado del grupo del PP, José Suárez Arias-Cachero, que en 2009 cobró del Ayuntamiento 76.733 euros.

Beatriz Paredes, también concejala del PP, ingresó del Ayuntamiento 63.435 euros.


En el grupo municipal del PSOE la situación es distinta, ya que cobran menos por su labor municipal. Los ingresos, sin embargo, son muy elevados en cinco de los nueve ediles socialistas de Oviedo.


Paloma Sainz, la portavoz municipal, cobró el año pasado un total de 83.069 euros, de los que 22.230 procedían del Ayuntamiento, 59.477 de su sueldo de funcionaria en la Administración del Principado y 1.023 de su presencia en Cajastur.

El concejal Alfredo Carreño, secretario de los socialistas ovetenses, ingresó 82.407 euros, de los que 22.230 proceden de dietas por su trabajo en el Ayuntamiento y 60.177 de su pensión de prejubilado de Hunosa,

una situación que comparte con el edil Feliz Fernández, que ingresó de su prejubilación 59.374 euros y 22.230 del Ayuntamiento, hasta un total de 81.604 euros.

Margarita Vega, también funcionaria regional, cobró 22.013 euros del Ayuntamiento, 18.220 de Cajastur y 40.045 de su trabajo de funcionaria.

El último edil socialista en superar los 80.000 euros es Silvino González, que cobró 21.958 euros del Ayuntamiento y 72.597 de «otras retribuciones». González trabaja en Cajastur.


Roberto Sánchez Ramos, único concejal de Asamblea de Ciudadanos por la Izquierda, cobró 37.797 euros: 12.917 del Inem, 22.202 del Ayuntamiento y 2.678 de dietas de la SOF.



http://www.lne.es/fin-semana/2010/12/27/a-...iles/12131.html


Nota: SOF es la Sociedad Ovetense de Festejos







CITA
La prejubilación de Marroquín


El ex director del IDEPA ,criticado por los trabajadores de Venturo XXI y del Partido Popular, cobrará más de 3.000 euros como prejubilado



LaNuevaEspaña
Fin de Semana
L.M.D / M.A



El ya ex director general del Instituto de Desarrollo Económico del Principado de Asturias (IDEPA), Víctor González Marroquín, se incorporó al departamento de la dirección general de minería de Hunosa, la empresa pública en la que espera prejubilarse. Este retiro anticipado otorgaría a Marroquín una indemnización de entre 230.000 y 250.000 euros, además de un sueldo mensual de más de 3.000 -la cuantía máxima de las prejubilaciones de Hunosa es de 3.200 netos en doce pagas-, en un período máximo de trece años, después del cual pasaría a la jubilación. Desde el PP se ha criticado la decisión de Marroquín, mientras que la plantilla de Venturo XXI, la empresa cartográfica en proceso de disolución, lo acusa de «huir» sin ser capaz de reflotar la compañía.


González Marroquín ha permanecido seis años al frente del IDEPA, instituto del que en 2009 percibió un sueldo de 107.000 euros, una cifra que la oposición reclamó conocer en varias ocasiones en la Junta General del Principado y que tuvo que acabar revelando al Parlamento pese a asegurar que «mi sueldo es público, pero no publicable». A mediados de mes presentó su dimisión como director general del IDEPA para reincorporarse a la empresa pública Hunosa, de la que tiene un permiso por excedencia, y pasar a la prejubilación. Esta prejubilación es voluntaria y supone el cobro de una indemnización, en su caso, de entre 230.000 y 250.000 euros. Todos los trabajadores prejubilados en la hullera tienen derecho a compensación, aunque su cuantía es muy variable y cambia en función del puesto -Marroquín es ingeniero de minas- y del tiempo de permanencia en la empresa, por lo que generalmente resulta muy inferior. El pasado lunes, 27 de diciembre, se formalizó su cese al frente del organismo público.


El Partido Popular de Asturias describió como «insultante» la indemnización que Víctor González Marroquín recibirá por prejubilarse. Los populares reprochan al también ex presidente de la SRP que «haya eludido sus responsabilidades» en la gestión de Venturo XXI, la empresa cartográfica del valle de La Güeria (San Martín del Rey Aurelio) que contribuyó a constituir y que, cinco años después, se encuentra en proceso de liquidación y con 67 trabajadores despedidos.


José Agustín Cuervas-Mons, diputado del PP en la Junta General, recordó que «nos encontramos en pleno debate para alargar la edad de jubilación a los 67. Él se va a ir a los 52, con una indemnización millonaria y, seguramente, con un gran sueldo. Además, sin ningún tipo de remordimiento por su mala gestión». Cuervas-Mons acusó a González Marroquín de ser el «responsable directo» del «fracaso de Venturo XXI, que ha dejado a casi 70 familias sin trabajo. Y eso que en las comparencias en la Junta aún tiene la desfachatez de decir que la gestión fue impecable». Desde el PP se advirtió al Gobierno regional de que la marcha de Marroquín del Instituto de Desarrollo Económico del Principado de Asturias (IDEPA) no impedirá que «se llegue hasta el fondo de lo ocurrido con la empresa Venturo XXI».


Cuervas-Mons recordó que «recientemente» se desveló que, gracias a un informe favorable del IDEPA, en julio de 2009 el Ministerio de Industria devolvió a los promotores de la cartográfica, los empresarios extremeños Manuel y José Antonio Coronado, un aval de 962.000 euros. El dinero les fue devuelto por «cumplir con su compromiso de inversión y empleo» cuando, en esa fecha, la firma ya había llevado a cabo un expediente de regulación de empleo temporal y una reducción de capital para afrontar las pérdidas.


«Luego», añadió Cuervas-Mons, «tiene la desfachatez de decir que los inversores no se interesaron en rescatar Venturo XXI por culpa de la oposición y del "ruido" del caso en los medios de comunicación. Claro está, su gestión fue impecable y desde el consejo de administración no se sabía el estado en el que estaba la empresa». «Prejubilaciones como ésta», apuntó el diputado del PP, «no deberían permitirse».


http://www.lne.es/fin-semana/2010/12/27/a-...quin/12124.html

Katharina Von Strauger
Misión africana en Costa de Marfil ofrece inmunidad a Gbagbo si deja el poder


El presidente saliente de quiere garantías de que no será procesado por violaciones a los derechos humanos y que podrá mantener sus cuentas en el extranjero




EFE
Abiyán

ELPAIS.com
Internacional
03-01-2011



Los presidentes de Benin, Cabo Verde y Sierra Leona y el primer ministro de Kenia se encuentran ya en Costa de Marfil para ofrecer inmunidad judicial a Laurent Gbagbo, a cambio de que ceda el poder pacíficamente a Alassane Outara. La misión de la Comunidad Económica de los Estados de Africa Occidental (CEDEAO) y la Unión Africana (UA) supone un último intento de convencer a Gbagbo y evitar una guerra.



Gbagbo ha rechazado hasta ahora todos los llamamientos para que reconozca su derrota en las elecciones del 28 de noviembre frente a Ouattara. No ha hecho caso ni a la condena internacional ni a las amenazas de sacarlo del poder a la fuerza.



"Hay indicios de que Gbagbo podría aceptar una dimisión, pero quiere garantías de que no será procesado por violaciones de los Derechos Humanos o delitos similares cuando deje el poder", ha dicho hoy a Efe una fuente de la CEDEAO que pidió que no se revelara su identidad. La fuente ha agregado que se había admitido esa condición y ha recordado lo sucedido al ex presidente liberiano Charles Taylor, quien aceptó dimitir y quedar asilado en Nigeria, pero está siendo juzgado por el Tribunal de La Haya.



Además, Gbagbo quiere conservar sus cuentas en el extranjero ahora bloqueadas, al menos en EE UU y la Unión Europea, y "que sus principales partidarios tengan un lugar en el nuevo Gobierno" de Ouattara, según la fuente. La oferta sería el último intento, previo al uso de la fuerza militar, de convencer a Gbagbo de que ceda pacíficamente el poder a Ouattara, reconocido por la comunidad internacional como ganador de la segunda vuelta de las elecciones presidenciales marfileñas del pasado 28 de noviembre, según los responsables de la CEDEAO.



Los presidentes Yayi Boni, de Benin; Pedro Pires, de Cabo Verde, y Ernest Koroma, de Sierra Leona, ya estuvieron el martes pasado en Costa de Marfil y advirtieron a Gbagbo que la CEDEAO puede utilizar la fuerza militar para obligarle a ceder el poder si no lo entrega a Ouattara. A la misión se ha unido Raila Odinga, primer ministro keniano, como enviado de la UA, quien ayer se entrevistó en Abuya con el presidente nigeriano y titular de turno de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, para coordinar sus posiciones.



Costa de Marfil se enfrenta a la reanudación de la guerra civil (2002-007) que dejó el país dividido y controlado en el sur por las Fuerzas Armadas y de seguridad, leales a Gbagbo, y en el norte por las Fuerzas Nuevas de Soro, que no se desarmaron tras el conflicto y respaldan a Ouattara.



http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepuint_6/Tes
manolo pizarro
LA LEY ANTITABACO DE PAJIN

En esta España de ZParo, donde todo lo que no es obligatorio se encuentra a pique de militarización, ya entró en vigor su Ley Antitabaco. Mejor llamarla Ley antifumador, porque el tabaco sigue igualmente circulando y vendiéndose.

El problema de esta Ley no radica, como argumenta mucha gente, en que fumar sea nocivo para la salud. Con independencia de que así sea, cada uno tiene derecho a hacer con su cuerpo lo que le venga en gana, o por lo menos eso argumentaban las feministas con respecto a la Ley del Aborto o aquellos que desean se les aplique la eutanasia. Tampoco radica, como otros dicen, en que suponga un coste para la sanidad estatal. En primer lugar porque no es verdad, ya que, aunque afirmen se gasta más en tratamientos, se ahorra mucho más en pensiones, y si el motivo fuera solo ese, se debería prohibir también los callos con chorizo o la comida basura porque a la larga producen enfermedades cardiovasculares, la pastelería porque a la larga produce enfermedades derivadas de la diabetes o los deportes de riesgo porque aumentan los traumatismos, no digamos ya los humos del tráfico en las ciudades. No es de recibo ponerle un precio a la libertad.

No trato de defender la libertad del fumador, sino de trazar una línea que resuelva de la mejor manera posible el conflicto entre la libertad del fumador y la del que no quiere que le atufen el humo. No es fácil. Pero el Gobierno, al igual que han procedido la gran mayoría de sus homólogos en Inglaterra, Irlanda o Chipre, con leyes incluso menos restrictivas que la nuestra, no han querido pararse a pensar en el conflicto de fondo, las consecuencias económicas derivadas y sin embargo, ha preferido demoler la libertad del fumador para darle un gustazo al no fumador. Debe ser cuestión de recuento de votos.

Lo peor es que lo hace descargando el control de esta Ley sobre el más débil, el ciudadano, que unos se acusen a los otros, produciendo un conflicto social impuesto desde el miedo, como en las dictaduras comunistas o fascistas, en vez de ejercitarlo el propio estado. En esta inhibición incluyo cuestiones de mucho mayor peso específico como, el control sobre las compañías de tabaco y los aditivos que incluyen en sus cigarrillos, el mantenimiento de su venta monopolizada o los depósitos de las acciones de ciertos Bancos en las citadas empresas. No digamos ya el control sobre las organizaciones políticas y como estas se saltan la Ley a torera.

Parece antojadizo que esta Ley haga la vista gorda sobre los fumadores en lugares públicos como cárceles y residencias psiquiátricas y no lo haga por ejemplo, con aquellos otros que encerrados en una terminal de aeropuerto, pasen obligatoriamente más de un día por huelga del servicio o adversas condiciones meteorológicas.

El problema de fondo, como en la mayoría de los conflictos sociales, reside en legislar acertadamente una cuestión de respeto a la propiedad privada y la libertad del individuo. El dueño de cada bar, restaurante, comunidad de vecinos o los socios de cada club, deben tener la potestad de decidir si quieren o no quieren humos en sus propiedades. Cada ciudadano, a su vez, debe tener plena libertad para decidir en qué bar quiere tomarse una copa o fumarse un puro, y en cuáles no quiere entrar para no salir atufado. El Gobierno debe respetar también dentro de las normas que imponga, la libertad de sus ciudadanos en los lugares públicos, habilitando en determinados casos zonas especificas.

Y es que después de permitir que el Estado atropelle a su antojo en nuestras propiedades privadas y nuestra libertad individual, se ha abierto la veda a la sociedad feliz de Aldous Huxley, o aquella que a cada político “iluminado” se le ocurra. La próxima vuelta de rosca será impedir “por nuestro bien” fumar en los domicilios privados y sino al tiempo. Contra estos atropellos, no queda más salida que la insumisión tomando ejemplo público de Artur Mas respecto al castellano.

Saludos.
Indalecio
Trabajemos de la mano




China considera a España un líder mundial en informática, turismo, servicios bancarios, energía renovable y agricultura moderna, afirma su viceprimer ministro.

Y tiene plena confianza en el mercado financiero español






LI KEQIANG

EL PAÍS
Opinión
03-01-2011




Aún aspirando el alegre aire festivo del Año Nuevo, inicio una gira por Europa al frente de una delegación china, viaje que empezará por España, no solo porque abrigamos un profundo anhelo de conocer esta nación tan antigua como moderna, lejana en lo físico pero cercana en lo afectivo, sino porque también queremos aprovechar la oportunidad para hacerle llegar al pueblo español el cariño del pueblo chino y su buena voluntad para incrementar nuestra cooperación.



China, el mayor país en vías de desarrollo del mundo y con una población de 1.300 millones de habitantes, ha perseverado en la reforma y la apertura al exterior a lo largo de las últimas tres décadas, conquistando extraordinarios éxitos en la construcción económica y social que se resumen como sigue: el producto interior bruto (PIB) ha crecido en un promedio anual del 9,9%, colocándose en la primera fila del mundo por su tamaño económico; la continua expansión al exterior lo ha situado en el segundo lugar del ranking mundial en cuanto al volumen comercial total, el primer lugar entre los países en desarrollo en lo relativo a la captación de los capitales extranjeros y el quinto lugar entre los países inversores a nivel global; se registra una notable mejora del nivel de vida de su población con el histórico salto desde una vida desprovista de manutención básica a una modestamente acomodada en general, a consecuencia del cual se ha multiplicado por ocho veces el ingreso per cápita y se ha conformado básicamente el sistema de garantía del nivel mínimo de vida con cobertura en las ciudades y el campo, permitiendo a más de 200 millones de hombres y mujeres salir de la pobreza; y por último, se enriquece continuamente la vida espiritual y cultural del pueblo.



El pueblo chino se siente alentado por los logros y también es consciente de los problemas que surjan en su futuro desarrollo. Cualquier éxito de China, país que tiene la más compleja realidad del mundo, se reducirá a un número insignificante al ser dividido por los 1.300 millones de ciudadanos. En la actualidad, más de 700 millones de chinos todavía viven en las zonas rurales y el PIB per cápita de China se sitúa aproximadamente en el 100º lugar del mundo. En contraste con el desarrollo pujante y gran prosperidad en unas ciudades costeras, en algunas regiones centrales y occidentales, que siguen padeciendo un gran atraso en infraestructura, salud, cultura y educación, todavía hay gente que no tiene acceso al agua potable y vive en chozas, y cerca de 150 millones de personas aún sobreviven debajo del umbral de pobreza de un dólar por día. En la China de hoy coexisten lo avanzado y lo rezagado, con las nuevas y viejas contradicciones entrelazadas, lo que significa múltiples desafíos y riesgos en su avance.



Al echar una mirada retrospectiva a la trayectoria reciente de China, se puede sacar una experiencia sumamente importante, a saber: es imprescindible seguir una senda de desarrollo acorde con su propia realidad nacional, partiendo de la realidad, y no es menos importante abrir la puerta a intercambios y cooperación con el resto del mundo, con miras a nutrirse de los más espléndidos frutos del progreso de las civilizaciones humanas. En el mundo actual, ningún país llegará a conseguir su desarrollo con las puertas cerradas, y no es una excepción el caso de China, cuyo desarrollo no puede desvincularse del mundo, a la vez que este necesita a China para su progreso.



Recientemente, China elaboró un plan de desarrollo económico y social para el próximo quinquenio, a través del cual deja definidas las líneas para la aceleración de la transformación del modelo del crecimiento económico, en tanto que pone de manifiesto su voluntad de unirse al resto de la comunidad internacional para hacer frente a los desafíos y compartir las oportunidades. El futuro desarrollo de China tendrá una inserción internacional aún más estrecha.



En primer lugar, China se adherirá durante largo plazo a la directriz enfocada al aumento de la demanda doméstica. En pleno proceso de la aceleración de la industrialización y urbanización, China asiste cada año a la migración de más de 10 millones de campesinos hacia las ciudades, tendencia que se mantendrá durante muchos años y servirá para incentivar ingentes demandas de inversión y consumo, de modo que China pase a ser uno de los mayores mercados emergentes del mundo.



En segundo lugar, China está acelerando la reestructuración sectorial, con esfuerzos dirigidos a la elevación del nivel de la industria manufacturera, la gestación y el desarrollo de los sectores emergentes de valor estratégico y el desenvolvimiento con mayor celeridad del sector de servicios, por lo cual, junto con persistir en la apertura al exterior y proteger la propiedad intelectual, la continua introducción de las avanzadas tecnologías y experiencias de administración de otros países y el incremento de la aportación del capital humano al crecimiento económico se constituirán en una medida de gran relevancia para promover el desarrollo.



En tercer lugar, China es un enérgico impulsor del desarrollo de la economía verde. Los conceptos y tecnologías originados en los países desarrollados, tales como la economía circular, energía limpia, tecnología baja en carbono y desarrollo sostenible, encuentran cada vez mayor aceptación de las empresas y ciudadanos chinos y han sido aplicados en los más diversos aspectos de la producción y vida.



Para materializar el plan mencionado, China seguirá profundizando la reforma e insistiendo en su dirección orientada al mercado, en aras de la constitución de un sistema institucionalizado favorable a la transformación económica. La puerta de China siempre permanecerá abierta al mundo y el desarrollo de China brindará enormes oportunidades de colaboración para todos los países europeos, incluida España, así como el resto del mundo.



A pesar de la larga distancia que separa a China y España, situados en los dos extremos del continente euroasiático, nuestros países están unidos por el afecto entre sus pueblos y la complementariedad económica, a los cuales se suma la larga y magnífica tradición del intercambio amistoso. A raíz del establecimiento de relaciones diplomáticas, los lazos sino-españoles han cosechado resultados alentadores, con un profundo arraigo en el corazón de los pueblos. España goza de un alto nivel del desarrollo socioeconómico y mantiene el liderazgo mundial en materia de la informática, el turismo, los servicios financieros, la energía renovable y la agricultura moderna, cuyas experiencias y prácticas en muchos casos le valdrán a China como referencia en su propio desarrollo. Mientras tanto, China, con su numerosa población e inmenso mercado, también ofrecerá colosales oportunidades de negocios a España. Y de ahí la cooperación sino-española tendrá tanto una mayor amplitud como profundidad en el futuro.



Es verdad que hacer las divisiones con 1.300 millones de personas causa alguna insatisfacción, pero no es menos cierto que la multiplicación por el mismo número promete emociones. Si cada uno de los 1.300 millones de chinos consume una botella de aceite de oliva y disfruta de unas copas de vino, probablemente no alcanzaría para ello ni siquiera toda la producción anual de España. Si cada año tan solo un tanto por ciento de los chinos realizan un viaje turístico a este país ibérico, todos sus hoteles estarían llenos hasta el tope todos los días. Asimismo, los chinos formarán parte de los clientes de mayor peso para los sectores españoles de transporte, telecomunicaciones, banca y seguros.



China apoya las medidas adoptadas por España para el reajuste económico y financiero, con la firme convicción de que conseguirá la recuperación económica general. La parte china está dispuesta a explorar junto con su contraparte española cuantas modalidades de cooperación sean positivas y efectivas. Siendo China un país inversor responsable de largo plazo en el mercado financiero europeo y particularmente español, tenemos confianza en el mercado financiero de España, lo que se ha traducido en la adquisición de su deuda pública, acción que proseguiremos en el futuro.



China y España siempre han sido amigos y socios. Durante la Exposición Mundial de Shanghái, el año pasado, en el Pabellón de España, uno de los más visitados, se hicieron presentes más de siete millones de personas, de las cuales la mayoría era de nacionalidad china. Cada día hay más chinos que tienen el vehemente deseo de conocer más sobre España. También esperamos que, en la segunda década del nuevo siglo, un creciente número de españoles dirijan su mirada amistosa a China y se acerquen a este país, a fin de trabajar cogidos de la mano para crear un mejor porvenir de la humanidad.



Li Keqiang es viceprimer ministro del Consejo de Estado de la República Popular China y miembro del Comité Permanente del Buró Político del Comité Central del PCCh.



http://www.elpais.com/articulo/opinion/Tra...lpepiopi_12/Tes



Salimos de la crisis gracias a los chinos. Si cada chino compra una botella de aceite ya esta y no digamos si les vendemos a cada chino un jamon.

Es que aqui hay mucho pesimista.
manolo pizarro
Indalecio, ¿Tú en serio crees que tendremos bastante aceite para tantos chinos? Y no digamos jamón a como se ha puesto el kilo....

No sería más prudente afirmar que los chinos están introduciendo con la venia del Ejecutivo sus productos en España, que por cierto producen muy baratos dado el menor coste de su mano de obra y por tanto, haciendo un gran daño a las empresas españolas que se hunden y dejan cada vez más españoles en el paro. ¿Por qué el "amigo" LI KEQIANG se calla esto? ¿Por qué claramente no expresa este "mandalin" que viene a que Zparo comulgue con ruedas de molino determinados convenios "reciprocos", caso contrario hacen efectiva la abundante deuda pública que nos ha comprado?

Solo hace falta darse una vuelta por la ciudad para ver su invasión comercial. Veremos lo que nos cuesta a los currantes. Además, un litro de aceite o un jamón son productos alejados del alcance medio económico familiar chino, prefieren el de soja y el cerdo agridulce.

El País como siempre, la voz de su amo y el cuento de la lechera.


Saludos.
manolo pizarro
Pajín permite fumar en casa.

Manuel Llamas 4/1/2011 LD

"A partir de ahora, los residentes en España cuentan con la autorización expresa del Estado para fumar libremente en sus domicilios privados". Punto y final. Éste bien podría ser el resumen de la nueva Ley Antitabaco aprobada por el Gobierno socialista a través de su ministra de Sanidad, Leire Pajín. El resto del articulado, simplemente, sobra, ya que tan sólo enumera toda una amalgama de restricciones absurdas, arbitrarias y jurídicamente deleznables con el fin de limitar hasta el extremo el derecho a fumar tabaco más allá de la vivienda particular.

Señores, bienvenidos al comunismo tabaquil. Y es que la legislación antitabaco, lejos de regular el derecho o no de un individuo a tragar humo –propio o ajeno– como, por ejemplo, la prohibición de fumar a los menores, vigente en numerosos países, invade de forma creciente y violenta la propiedad privada de cada sujeto, y ya no sólo de su cuerpo sino también de sus bienes.

Así, tras casi 20 años de prohibicionismo sobre esta materia, las distintas leyes promulgadas en España para limitar este hábito han ido conquistando, sin prisa pero sin pausa, ámbitos privados que hasta hace poco se pensaban intocables: la primea ley (1988) prohibió fumar en colegios y hospitales; en 1992 comenzó la restricción en los aviones (vuelos de menos de 90 minutos); en 1999 se prohibió totalmente en aviones y autobuses; desde 2006, se extendió a todos los lugares de trabajo (empresas privadas y administraciones públicas) y se restringió en bares y restaurantes de más de 100 metros cuadrados, entre otros, tales como estaciones, trenes, barcos, taxis...

Pero es ahora cuando la nueva Ley Antitabaco rozará su plenitud. A partir de 2011, el Gobierno amplía los espacios libres de humo a bares y restaurantes, parques infantiles (aire libre), las proximidades de ambulatorios, hospitales y colegios (aire libre), aeropuertos, autobuses turísticos y hasta coches particulares –siempre y cuando viajen menores de edad–. Además, la norma añade un nuevo apartado por el que "se prohíbe en todos los medios de comunicación [...] la emisión de programas o de imágenes en los que los presentadores, colaboradores o invitados [...] Aparezcan fumando [...] Mencionen o muestren, directa o indirectamente, marcas, nombres comerciales, logotipos u otros signos identificativos o asociados a productos del tabaco".

Traducido a román paladino, el Estado, bajo la excusa de proteger a los fumadores pasivos, restringe aún más la libertad de empresarios y particulares a la hora de decidir si permiten o no fumar en sus esferas de propiedad. La prohibición se ha ido ampliando progresivamente a todas las empresas, desde las aerolíneas hasta el pequeño comercio, e incluso limita ya este hábito en la conducción particular de vehículos. Así, la ley vulnera, al menos, dos derechos fundamentales, como son la propiedad privada y la libertad de expresión (emisión en medios de comunicación). El Gobierno aspira, pues, a convertir España en un país sin humos a costa, eso sí, de restar libertades.

Quizá por ello la norma introduce una nueva definición acerca de lo que debe considerarse de ahora en adelante "espacios de uso público". A saber, "lugares accesibles al público en general o lugares de uso colectivo, con independencia de su titularidad pública o privada". Se trata, sin duda, de una interpretación altamente peligrosa, además de errónea e ilegítima. Una empresa (incluidos bares y restaurantes) no es, en ningún caso, un "espacio de uso público" siempre y cuando siga vigente el fundamental "derecho de admisión" del que goza todo propietario. De seguir esta deriva, el siguiente paso será restringir el hábito del tabaco en las casas... ¿Por qué no? ¿Qué se lo impide ya?

Por último, el espíritu de la ley consiste en "promover las medidas necesarias para prevenir y evitar el inicio del consumo", pero nuevamente esta oleada prohibicionista ha logrado en rotundo fracaso, ya que España cuenta con 300.000 fumadores más desde 2006.

http://www.libertaddigital.com/opinion/man...-en-casa-57830/
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Uno de los factores más sintomáticos del progresivo declive de las libertades en una sociedad es su grado de politización, tal como sucedía en los totalitarismos comunistas y tal como ocurre hoy en la Cataluña nacionalista con las denuncias privadas contra quienes cometen la osadía de rotular en castellano, Pajín ha instado a todos los españoles a transformarse en una especie de brigada policial contra los fumadores, megalómana y sectaria obsesión de este Ejecutivo por enfrentar a los españoles y convertir a la sociedad civil en una mera sociedad servil del Estado.

Primero vinieron a buscar a los parados y yo no hablé porque no estaba parado.
Después vinieron a por los jubilados y pensionistas y yo no hable porque no era ni lo uno ni lo otro.
Mas tarde vinieron a por los fumadores y yo no hablé porque no era fumador.
Finalmente vinieron a por mí y ya no quedaba nadie que pudiera hablar por mí.

¡ESPAÑOL APADRINA UN CENICERO!.


Saludos.
Francisco Alegre
CITA
China firma en Madrid contratos por 5.650 millones de euros en sectores clave de la economía española



Zapatero recibe al viceprimer ministro chino Li Keqian en Moncloa tras una reunión de la delegación asiática con empresarios




EL PAÍS
Madrid

ELPAIS.com
España
05-01-2011




El viceprimer ministro de la República Popular China, Li Keqiang, y una delegación de hasta 50 empresas del gigante asiático son recibidos esta mañana por otras tantas compañías que conforman la elite del empresariado español, en un acto presidido por el ministro de Industria, Miguel Sebastián. Al mediodía, el Rey recibirá a Li en La Zarzuela y también se reunirán con él los titulares de Exteriores, Trinidad Jiménez, e Industria, Miguel Sebastián. China y España firmarán 14 acuerdos -10 de ellos con empresas privadas- en sectores clave de la economía española, cuyo monto alcanzará los 5.650 millones de euros, según informa la agencia de noticias oficial Xinhua.



Este encuentro se enmarca en la visita que el viceprimer ministro chino realiza a España y que finalizará el próximo 6 de enero, tras la firma de más de una decena de acuerdos de carácter económico con el Gobierno español. El encuentro, organizado por el Instituto de Comercio Exterior (ICEX), contará con la presencia del Rey Don Juan Carlos y el ministro de Industria, Miguel Sebastián. Junto a ellos, además del ex ministro de Economía y Hacienda, Pedro Solbes, acudirán, entre otros, el presidente de Repsol, Antonio Brufau; el de Telefónica, César Alierta; o el de FCC, Baldomero Falcones.



Asimismo, hasta completar las 50 empresas españolas, también estarán representadas al más alto nivel Ferroatlántica, el Grupo Antolín, Indra, Técnicas Reunidas, Gamesa o CAF. Por parte de las organizaciones empresariles, acudirán el presidente de las Cámaras de Comercio, Javier Gómez-Navarro, y el vicepresidente primero de la CEOE, Arturo Fernández, junto a su secretario general, José María Lacasa.



El acto se prolongará aproximadamente una hora, ya que la delegación china partirá después al Palacio de La Moncloa, donde serán recibidos por el presidente del Gobierno, José Luis Rodríguez Zapatatero, para proceder, a partir de las 10.30 horas, a la firma de varios protocolos y acuerdos en sectores clave desde el punto de vista económico, como la banca, la energía, el transporte o las telecomunicaciones.



Indra y el Air Traffic Management Bureau de la Administración de Aviación Civil China(CAAC) también sellarán un acuerdo que contempla que la entidad española implante sus sistemas de gestión de tráfico aéreo en los centros de control de Xiany Chengdu, informa Cinco Días. La compañía recuerda que ambos centros ordena elespacio aéreo de ocho regiones chinas que suman una extensión comparable a la de Europa Occidental.



China y España establecieron en 2005 una Asociación Estratégica Integral durante la visita del presidente Hu Jintao. Los acuerdos que se firmen estos días estarán dirigidos a ampliar los lazos de esa asociación a la que los dos países, que históricamente no tienen problemas, conceden una gran importancia.



La visita a España de Li Keqiang forma parte de una gira europea que le llevará también a Alemania y Reino Unido. Li , de 55 años, es uno de los nueve miembros de la actual dirección colegiada que gobierna a los 1.300 millones de chinos y que se integra en el Comité Permanente del Buró Político del Partido Comunista Chino. Desde su ascenso en 2008 a primer viceprimer ministro, se hizo evidente que el liderazgo chino le prepara para sustituir en 2012 al actual primer ministro Wen Jiabao.


http://www.elpais.com/articulo/espana/Chin...elpepunac_3/Tes






CITA(Pepin @ Jul 30 2010, 07:32 PM) *
La historia, el antílope, los chinos y Dios




el blog de Juan Tomás Ávila Laurel
27 Julio 2010
Malabo




En 1979 no sabíamos leer gran cosa, pero ya habíamos aprendido que el antílope jamás caería en la misma trampa por segunda vez. Pero esto se decía de otra forma, se nos decía que era el hombre el único animal que caía dos veces en la misma trampa. O sea, sin saber leer, ya sabíamos que el hombre era un ser pertinaz en la torpeza. En 1979, antes del mes de agosto, estaba en la silla el presidente vitalicio Masié Nguema Biyogo. Entre otros atributos, era un incansable trabajador, general de acero, único milagro de Guinea Ecuatorial. Cierto que el entorno de Macías y todo lo que tenía que ver con él estaba armado. En los últimos años de su vida, aquel general acerado vivía con un ejército a la redonda. Era de metal, pero tenía un miedo atroz.





En aquel tiempo vivíamos las consecuencias de aquel delirio y teníamos que aprender de memoria la sarta de cargos y virtudes de aquel jefe. Y toda la Guinea, sumida en una oscuridad sin precedentes, era una escuela en la que los alumnos se rivalizaban en cantar las alabanzas de aquel general. Y bailaban todos, grandes y chicos, por un hombre que no les daba nada, por el que no sentían el menor afecto: ¡Mayor general, presidente vitalicio…! Y si algún secuaz de los que había inventaba una idea que creía que podía agradar a Macías, lo enseñaba a todos, y estos ponían su prosa en el cielo para que Dios le diera larga vida al único milagro de Guinea Ecuatorial. En aquel tiempo este país era tan fuerte que podía invadir España en unas horas:


¡El imperialismo!,

¡abajo!,

¡el separatismo!,

¡¡abajo!!,

¡el apartheid!,

¡abajo!,

¡la miseria!,

¡abajo!,

¡los vagos y maleantes!,

¡abajo!

¡¡Arriba la minoría negra de Namibia y Zimbabwe!!,

¡arriba!

¡En marcha con!,

Macías,

siempre con,

Macías,

nunca sin,

Macías,

todo por,

Macías...






Nosotros casi no sabíamos nada de lo que significaba todo aquello, ni sabíamos que Namibia y Zimbabwe eran nombres de países. La adulación había llegado a unos límites infernales, y la gente creía que bastaba que cualquiera cometiera una equivocación para acabar en Blay Beach. Vivía todavía el innombrable Ondo Elá, quien, con un machete y un perro descomunal, se enseñoreaba sobre la vida de los que allá llegaban.





¿Y saben?, aquel general de acero murió joven; todavía tenía cuerda para reinar dos décadas más. Nos imaginamos su estupor cuando se vio ante el pelotón de fusilamiento. Dijo, en el juicio, que era inocente, que había sido traicionado. ¿Era vitalicio o no?





Este artículo, escrito de manera casi atropellada, y sin ningún hilo, es el resultado del agobio por la situación actual. Nosotros tenemos que esperar hasta el año 2020 para tener agua corriente, luz eléctrica, escuela para todos, buenos maestros, buena agricultura, y una sociedad sin favoritismos ni nepotismos. Habrá pues, igualdad. Mientras esperamos, acá todos se han soltado el pelo y hay una estampida general hacia el templo de las adulaciones, una cosa no vista desde los tiempos de Macías. Todo el que se asoma a la radio suelta alabanzas al general en jefe. Pero si por su propia boca dice el mismo general que gozaremos del máximo bienestar en el 2020, ¿por qué se desviven en alabarlo ahora si para este horizonte queda una década? Nadie repara en esto, y estos días, con motivo de unos sucesos que de ninguna manera son inesperados, se abrió el grifo adulador y la gente está que se sube a las paredes por inventar el epíteto más florido del castellano antiguo para alabar al general y a su retoño, que está siendo encaminado. Como seguirá esta epidemia de felicitaciones y parabienes injustificados, no tenemos otro remedio que pedir al Señor que nos ilumine para comprender mejor la realidad nacional, pues a nuestro juicio se está viviendo un descontrol anímico sin precedentes. Pero al margen de esta situación, tenemos que salir al paso y desmentir las declaraciones de los diplomáticos españoles, franceses y estadounidenses sobre la situación real de Guinea Ecuatorial y sobre las relaciones que mantienen con los que aquí cortan el bacalao. Sería una mentira que dijeran por cualquier medio que sus países mantienen buenas relaciones con Guinea. Y es que, por más ruinoso fuese el gobierno de turno en cualquiera de estos países, no actuaría como lo está haciendo el de Guinea Ecuatorial, que actúa como si estuviera en una competición para gobernar lo peor posible. Con una gestión tan desastrosa, ningún gobierno mínimamente eficiente sostiene con este una amistad sincera. Y es que, aunque no seamos funcionarios internacionales, las relaciones diplomáticas se sostienen en la paridad de soluciones para las mismas necesidades, pues las mismas se sostienen en un encuentro de un punto en común. Mentirían como bellacos los diplomáticos de estos países si dijeran que tienen relaciones excelentes con Guinea Ecuatorial. Pero la realidad de las relaciones internacionales, basadas en la hipocresía, permite que esbocen una sonrisa de dentífrico adulterado y digan para los medios de aquí que hay buenas relaciones, que son inmejorables, etc.





¿Y qué pintan los chinos en todo esto? Pues que son los únicos que pueden decir que tienen buenas relaciones con este país, pues China ha basado su política en taparse los ojos ante cualquier atrocidad intencionada que no afecte a su capacidad de sacar ganancias de cualquier sistema político o económico. Si un ejército reprime a una población y surge la necesidad de aportar ataúdes o palas mecánicas para las fosas comunes, China se ofrece, sin preguntar por las causas de la represión. Esta es la razón por la que China es el único país que puede alardear de sus buenas relaciones con el Gobierno de Guinea. Y ocurre esto porque los diplomáticos chinos saben muy bien cómo ajustarse la corbata para pedir por la no injerencia en sus asuntos internos. Por otra parte, el único punto de conjunción entre Francia, Estados Unidos, España y China es la ONU, donde todos se reúnen para convencerse de la hipocresía con que se mueven los asuntos de este mundo. Siendo estos países el corazón de la ONU, nos gustaría creer que cuando emitieran sus informes sobre la verdadera situación de Guinea, dijeran, al unísono con el señor que aquí nos gobierna, que tenemos un desarrollo impresionante. Entonces daríamos crédito a los embajadores que aquí atestiguan lo mal que llevamos nuestros asuntos. Ya casi es inevitable terminar un artículo sin una contradicción.



http://www.fronterad.com/?q=node/1812




Pepin
La pobreza tiene nombres

Ciberculturalia

Arcadi Olivares, reconocido activista por la justicia social y catedrático de la Universidad Autónoma de Barcelona, cuenta en este vídeo, que dura ocho minutos, algunas de las chapuzas de los ricos, de los poderosos, de los gobiernos. Cuenta cómo se está explotando y dónde va a parar el dinero del petroleo procedente de Guinea Ecuatorial. También denuncia los trapicheos del Banco de Santander, del...



http://vimeo.com/18387774



manolo pizarro
¿QUIÉN ES FACUA?

Facua, la organización de consumidores defensora a ultranza de la Ley Antitabaco, para garantizar su independencia dice en su Web, que no acepta dinero de empresas ni partidos políticos. En los ultimos años recibió subvenciones por valor de 500.000 euros de la administración socialista, concretamente 117.393 son ayudas recibidas desde la Junta de Andalucía y 349.414,81 del Gobierno. Afirma que se encargará de facilitar la delación para aquellos que quieran denunciar a personas que fumen en los lugares que prohíbe la Ley Antitabaco. Para ello ha habilitado en su página web un espacio para que los ciudadanos que lo estimen oportuno denuncien los incumplimientos de la polémica norma.

Todo según su web VER, se fundó en 1981 y es “independiente de Gobiernos, partidos políticos, confesiones religiosas e intereses empresariales. Facua tiene un carácter marcadamente progresista, democrático, plural y participativo”.

Además menciona que parte de los órganos de gobierno y áreas de "trabajo" de Facua están formadas por “hombres y mujeres que, en muchos casos, sufrieron la represión del franquismo al jugar un activo papel en la defensa de las libertades y la democracia en etapas de la dictadura.

Desde marzo de 2003 el presidente de Facua es Francisco Sánchez Legrán. Anteriormente Consejero de Transportes Urbanos de Sevilla, dependiente del ayuntamiento de la capital hispalense.

Deben tener entre sus "trabajadores" un museo de momias y todo, Pajín para lo que has quedado, hacer trabajar a tus huestes de Hunos digo "Humos" abueletes de más de 80 años...menos mal que es una organización no gubernamental y sin ánimo de lucro, que si no, se llevan hasta un sueldo con cesta de Navidad incluida. En fin los de siempre, la productividad del español medio: Pelotas, Enchufados, Subvencionados y Paniaguados.

Saludos.
Julian Navascues
Los ciberataques colapsan todas las webs del régimen tunecino




Las protestas contra la dictadura provocan la mayor crisis en Túnez en 23 años.

La inmolación de un vendedor ambulante desató la revuelta




IGNACIO CEMBRERO
Madrid

ELPAIS.com
Internacional
05-01-2011




La inmolación de un joven hace algo más de dos semanas en una pequeña ciudad de Túnez ha incendiado al país del norte de África supuestamente más estable y el más mimado por la Unión Europea después de Marruecos. Túnez vive su mayor crisis desde que hace 23 años Ben Alí accedió a la jefatura del Estado. Es además el primer país del mundo cuyas webs oficiales han quedado inoperativas después de un masivo ataque de los hackers de Anonymous.



Todo empezó el 17 de diciembre cuando la policía volcó en la pequeña ciudad de Sidi Bouzid el carrito repleto de frutas y hortalizas de Mohamed Bouazizi, un licenciado en informática de 26 años en paro desde que acabó la carrera. Aunque es el país del pequeño Magreb con la renta per cápita más alta, en Túnez hay más de medio millón de parados, sobre un total de 10 millones de habitantes, muchos de ellos jóvenes diplomados.



Bouazizi se había convertido en vendedor ambulante para proporcionar unos ingresos a su familia, pero los agentes le castigaron porque carecía de la preceptiva licencia para dedicarse a ello. Desesperado, se inmoló ante la sede del Gobierno Civil -ha fallecido este miércoles en un hospital- y su gesto provocó una onda expansiva. Las protestas se desataron en gran parte del país, primero en pequeñas ciudades y después en la capital, donde miles de personas se concentraron ante la sede del sindicato único, la UGTT, que da la espalda a los manifestantes.



En la pequeña localidad de Mezel Bouzayane dos manifestantes heridos de bala el 24 de diciembre también fallecieron días después y a continuación otro joven se suicidó lanzándose contra unos cables de alta tensión al tiempo que gritaba contra el paro y la carestía de la vida. En total ha habido hasta ahora cuatro muertos, decenas de heridos, probablemente más de 100 detenidos y cuantiosos daños materiales en edificios públicos.



"El paro es la chispa"




"El paro es la chispa que ha provocado esta revuelta",

explica en su blog Lina Ben Mhenni, de 27 años,

"pero los manifestantes critican también al poder".

"Los tunecinos están hartos de los 23 años de dictadura, corrupción y de la falta de libertad de expresión",

añade.

Las consignas coreadas espontáneamente empezaron por denunciar las injusticias sociales, pero se ampliaron rápidamente para abarcar a la corrupción de la familia presidencial sobre la que los cables del Departamento de Estado revelados por WikiLeaks aportan jugosos detalles.



En el entierro de Bouazizi unas 5.000 personas gritaban este miércoles en Sidi Bouzid "¡Vergüenza para el Gobierno!", al tiempo que prometían vengarse: "Hoy te lloramos, pero mañana haremos llorar a los que te han empujado el suicidio". Numerosos internautas y el Colegio de Abogados han convocado una huelga general para este jueves.



El presidente Ben Alí ha reaccionado mezclando gestos de compasión, promesas y amenazas. Visitó a Bouazazi en el hospital del Ben Arous en el que estuvo ingresado, anunció en televisión que dedicará en los próximos años 3.495 millones de euros a luchar contra el paro juvenil, destituyó a los ministros de Comunicación y Comercio, pero también arremetió contra las "instrumentalizaciones políticas" de las protestas.



Este miércoles ha habido disturbios en Argel, Staoueli, Fouka y, sobre todo, Orán (segunda ciudad de Argelia). En Orán los accesos al centro están cortados. Todo el centro es una batalla campal entre manifestates y antidisturbios. Numerosos coches arden.



Atacó además a Al Yazira, la televisión panárabe vía satélite, que se ha convertido en la principal fuente audiovisual de información de los tunecinos -los medios públicos ignoran la revuelta-, aunque es en Internet donde se libra buena parte de la batalla entre el régimen y sus detractores. Túnez es el país del área con mayor penetración de Internet, pero también donde la Red está más controlada.



Arde Internet



Los internautas tunecinos se las ingenian para sortear los controles y difundir vídeos de las manifestaciones o convocar el lunes en Thala, a través de Facebook, una huelga de estudiantes de bachillerato. Pidieron ayuda a Anonymous, los hackers que la emprendieron con las empresas e instituciones que perjudicaron a Julian Assange, y estos han respondido. "El pueblo de Túnez nos ha solicitado ayuda y se la hemos dado", asegura el colectivo de hackers.


"Quién se habría imaginado la primera ciberguerra (entre un pueblo y su régimen) tendría lugar en Túnez",

se pregunta la bloguera tunecina Sarah Ben Hamadi.




A principios de semana el conjunto de las webs de la presidencia, del Gobierno y de las instituciones públicas del país habían dejado de funcionar a causa de la ofensiva de Anonymous, aunque el portal tunecino Tunisie Numérique precisaba que algunas de esas páginas habían sido cerradas por sus gestores para evitar males mayores en caso de ataque de los piratas.



Anonymous colgó un texto en las webs atacadas en el que denuncia la "censura insultante" impuesta por Ben Alí en Internet. También criticaba a "la prensa libre y abierta" del mundo occidental cuya responsabilidad consiste "en dar cuenta de lo que los medios de comunicación tunecinos, sometidos a la censura, no pueden relatar".



http://www.elpais.com/articulo/internacion...lpepuint_11/Tes


http://english.aljazeera.net/news/africa/2...5114167177.html

manolo pizarro
El confuso 'no mercado' energético español
Por Alberto Illán Oviedo- LD

La política energética de José Luis Rodríguez Zapatero es tan caótica como todas las suyas. Un observador objetivo, más que lógica y planificación, vería en ella un conjunto de decisiones que se sustentan, bien en cuestiones ideológicas, bien en presiones de diversos lobbies o empresas, bien en traumáticos baños de realidad.

A estas alturas, todavía me sorprende que se hable de "mercado energético español". Supongo que para un marxista convencido –o para un progre descerebrado– el sector energético español es un mercado salvaje, pero, claro, la realidad es la realidad, y lo cierto es que en ese mercado salvaje los precios se fijan oficialmente a principios de año, el Gobierno decide qué se va a subvencionar y qué no, qué instalaciones pueden operar y cuáles no, etcétera. En ese mercado salvaje, el 20% del capital de Red Eléctrica Española, la (única) empresa encargada del transporte eléctrico de alta tensión, está en manos públicas; se trata de la participación mayoritaria, conviene aclarar, y explicar que las eléctricas hubieron de vender, por ley, a aquélla las pocas redes de transporte que tenían. En ese mercado libre lo que impera es el oligopolio, y las fusiones, compras o ventas de participaciones de las empresas que lo integran pueden ser supervisadas y vetadas por el gobierno a través de mecanismos, cuando menos, poco éticos.

Así las cosas, quizá sea más acertado hablar del no mercado energético nacional; un no mercado que fue liberalizado en 1997, con la Ley del Sector Eléctrico.

Industria ha tomado la decisión de subir un 9,8% el precio de la electricidad en 2011, y la ciudadanía, harta de apretarse el cinturón para pagar los excesos de los políticos, ha puesto el grito en el cielo. Con razón. Semejante subida no es fruto de la casualidad, sino de unos errores y una manera de proceder que han beneficiado a unos pocos y perjudicado a muchos.

La apuesta por las energías alternativas del Gobierno de Zapatero ha tenido por consecuencia unos gastos desorbitados, que han contribuido –junto a otros factores– a que el precio de la energía haya subido un 53% desde 2006; por los datos que circulan por ahí, tiene toda la pinta de que va a seguir subiendo. Igualito que la evolución de precios en los mercados libres.

Hasta septiembre del año que acabamos de enterrar, las primas de las renovables alcanzaban los 5.886 millones; la mitad de ellos había ido a parar a la energía fotovoltaica, que apenas representa el 12% de la potencia instalada. En un inaudito ataque de sensatez, el Ejecutivo ha decidido reducirlas, lo que ha despertado la injustificada indignación de las empresas y particulares que viven de ello.

El elevado coste de estas tecnologías podría hacer pensar que aún hay mucho que investigar en materia de rentabilidad, o que la labor comercial debería centrarse en los sectores dispuestos a pagar más por una energía aparentemente limpia. Sea como fuere, Zapatero ha anunciado un descenso de las primas de unos 3.300 millones: 232 en la eólica, 891 en la termosolar y 2.220 en la fotovoltaica. La mala noticia es que las primas siguen existiendo, y que el origen del problema, por tanto, sigue ahí, contribuyendo, entre otras cosas, a engrosar las cifras de desempleo.

El Gobierno ha decidido reducir el déficit tarifario, que por ley no puede superar los 5.000 millones, y repartirlo entre todos los actores: los contribuyentes y las empresas, que son las malas malísimas en todo ejercicio de propaganda progresista. A algunos les parecerá maravilloso que este dinero salga de los beneficios de las empresas, pero me temo que no es tan sencillo: ya se encargarán ellas de ajustar donde puedan; por ejemplo, en inversión y mantenimiento.

Una de las ventajas de que disfrutan las empresas energéticas españolas es que están presentes en varios países. Así que seguirán ganando dinero... sin necesidad de invertir en España más allá de lo que les dicten el Gobierno y el oportunismo (operaciones de lavado de imagen). He aquí otra muestra de que lo que rige en nuestro país es el mercado libre y salvaje.

Menos revuelo ha generado una decisión gubernamental relacionada con la propiedad de las centrales nucleares de Almaraz, Cofrentes, Ascó, Santa María de Garoña, Trillo y Vandellós. De salir adelante, la nueva legislación obligará a la introducción de cambios en la titularidad de las mismas: sólo podrá haber un titular por central (actualmente, la gran mayoría son de titularidad compartida), habrán de llevar cuentas separadas y ofrecer los detalles de las inversiones. Siempre hay una justificación para cualquier imposición; en este caso se ha hablado de clarificar la responsabilidad, para el caso de que se produzcan accidentes.

Lo más interesante de ese proyecto radica en la posibilidad, remota pero posibilidad al fin y al cabo, de que se autorice la construcción de nuevas centrales nucleares. Ahora bien, la titularidad única dificultaría un proyecto de tal envergadura.

Conviene, por otro lado, reparar en el empuje que han recibido las cuencas mineras españolas. En una prueba más de lo libre y salvaje que es el mercado energético español, el Gobierno decide qué tipo de combustible deben emplear las empresas.

En diciembre de 2009 Bruselas decidió prolongar las ayudas al carbón europeo hasta 2018, medida que fue muy bien recibida por nuestros subvencionados mineros. El 21 del mismo mes el Ejecutivo Zapatero anunció la prórroga hasta 2011 de las ayudas a la industria minera del carbón de los ejercicios 2008, 2009 y 2010. Por ley, las eléctricas españolas deben utilizar carbón nacional.

En estas condiciones, es más fácil construir una central térmica o una de cogeneración que una nuclear. Por cierto, se da la paradoja de que centrales más eficientes y limpias, como las de ciclos combinados, tienen que permanecer paradas para que las térmicas, más contaminantes y menos eficientes, quemen carbón nacional, que además tiene menos capacidad calorífica que el importado y es mucho más nocivo.

¿No es todo esto irracional? Durante años, el Gobierno favorece la ideología ecologista y los intereses de las empresas ligadas a las renovables, luego les da la espalda –al menos aparentemente– mediante la reducción de ayudas y favoreciendo a un sector cuasi antagónico para, por último, dar una última estocada a la energía nuclear, que ya lo tenía difícil pero que podría echarle una mano en la consecución de objetivos como el de la reducción de emisiones de dióxido de carbono. Qué país. Y qué mercado tan libre y salvaje.

http://revista.libertaddigital.com/el-conf...1276238532.html
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Mientras esta irracionalidad no se arregle y se haga una reforma del sector y una política con planificación de futuro, nos seguirán subiendo la electricidad año tras año.

Saludos.
Francisco Alegre
Noticias (casi) invisibles de 2010





Aguas Internacionales
Por: Ramón Lobo




Hay noticias de primera división y otras de segunda. Unas acaparan titulares en los medios de comunicación; otras, apenas se asoman. No existe una norma, pero sí razones que lo explican.


Una es periodística; tener, por ejemplo, la exclusiva de unos cables tan sabrosos como los de Wikileaks. Otra de relevancia de la propia noticia o de sus protagonistas; sucede en todo lo relacionado con Barack Obama y cada vez menos con la UE. Una tercera es geográfica; existe un principio periodístico: lo próximo es más importante que lo lejano. Una cuarta es cultural; a los británicos les interesa más lo que sucede en sus ex colonias y a los españoles lo que procede de América Latina. Una quinta es económica; allá donde se juegan los intereses de grandes empresas o los recursos petroleros y minerales que mueven una economía desarrollada, es decir la que tiene crisis, altos y bajos, y no aquellas que solo conocen dos parámetros: pobreza y mucha pobreza.


Con las guerras también; las hay de primera (Irak, Afganistán, Kosovo), a las que se desplazan miles de periodistas (solo al principio). Y otras de segunda, donde no va casi nadie: Sierra Leona, Congo, Sudán, Pakistán... No influye tanto el presupuesto, a veces es solo oportunidad y calendario...


Un conflicto en el páramo informativo de agosto, aunque sea en Georgia, pasa de inmediato a ser de primera división. Los 7.000 muertos de Sierra Leona de enero de 1999 desaparecieron por una contraprogramación: las sesiones del Senado de EEUU sobre el vestido manchado de Monica Lewinsky. Las televisiones globales prefirieron el semen presidencial a la sangre de los nadie.


Esta lista de noticias desfavorecidas es personal, subjetiva y, por lo tanto, discutible. Como la de los libros y las películas.



-Somalia.




Ha sido noticia cuando los piratas amenazaban el paso de barcos mercantes y pesqueros; apenas nada cuando los protagonistas eran somalíes en tierra. Somalia es un agujero dividido en cuatro zonas de silencio: Somalilandia, Puntlandia, el centro y partes de Mogadiscio en manos de lo que llamamos con exageración Gobierno Transitorio y el sur, territorio de Al Shabab, una milicia franquicia de Al Qaeda. La comunidad internacional no pisa tierra, que es donde está el problema. Ha preferido ceder la lucha a las tropas africanas, que al parecer están logrando avances. Ellos ponen los muertos; nosotros, el dinero. Una de las lecciones de la lucha mujaidín contra los soviéticos en Afganistán es que las guerras no terminan cuando lo decidimos nosotros, que los Estados fallidos traen problemas y que la historia no concluye en las próximas elecciones de EEUU. (La guerra de Charlie Wilson).


Libro recomendado: Aman, historia de una joven somalí (Seix Barral).





-Chechenia.




Uno de lugares más peligrosos después de Somalia. Moscú trata de resolver el problema de la guerrilla separatista, a la que ha culpado de todos los atentados ocurridos en la capital en los últimos 15 años, entregando la administración de la provincia a una mafia dirigida por el presidente Ramzán Kadírov, un tipo más cerca del matonismo que de la política. Dos mujeres son símbolos de la impunidad y la barbarie que reina en esa región del Cáucaso: la periodista Ana Politkovskaya, que investigaba los crímenes de Estado cuando fue asesinada, y la defensora de los derechos humanos Natalia Estemírova. Como en otras partes del mundo, de las que escribo más abajo en esta entrada, en Chechenia se utiliza el castigo colectivo como respuesta política a los ataques secesionistas. Vladímir Putin, antes presidente ruso y ahora primer ministro, aprovechó los atentados del 11-S en EEUU para situar a la guerrilla chechena y a cualquier aspiración de independencia en el eje del mal. Allí siguen.


Libro recomendado: Chechenia: la deshonra rusa (RBA). Politkovskaya.





-Bosnia-Herzegovina.





Han pasado 15 años de la matanza de Srebrenica, de los bombardeos de la OTAN en agosto de 1995 sobre posiciones serbobosnias y de los Acuerdos de Dayton de diciembre, un frankenstein a la medida de los miedos y la cobardía de la comunidad internacional pero no de las necesidades de Bosnia. La versión oficial es que todo va bien, que Dayton detuvo la guerra que pararon los bombardeos y que el trabajo está terminado. Preferimos la publicidad y el autobombo a los hechos. La realidad es otra: las razones que provocaron el conflicto en 1992 siguen presentes en el ambiente: el miedo, la corrupción, la manipulación de la historia y el cultivo xenófobo de la diferencia. Las condiciones internacionales son otras, pero las condiciones cambian; el odio, no. El odio es una enfermedad colectiva.


Libro recomendado: Café Titanic (Acantilado) de Ivo Andric.





-Irak.




Liberado de un dictador sanguinario por un arrepentido fanático, Irak se ha convertido en un infierno para los cristianos. No es el único país islámico que rechaza toda convivencia de credos, aunque procedan del mismo libro, el Antiguo Testamento. En Pakistán han condenado a muerte a Asia Bibi por el delito de blasfemia; es decir, por no ser como la mayoría, por no seguir la misma religión. Su caso no ha tenido la repercusión internacional de la iraní Sakineh, condenada a morir lapidada por un presunto delito de adulterio. Ser cristiano en Irak es una acto valiente, de alto riesgo. Se juegan la vida. Sus opciones son dos: la expulsión o el exterminio. Resulta una paradoja que estuvieran mejor tratados y protegidos en la época de Sadam Husein. George Bush y Tony Blair, cristianos devotos, y causantes indirectos de sus males, deberían hacer más por ellos. En un dirigente rezar no basta.


Libro recomendado: Cowboys del infierno (Timéli). Jimmy Massey





-Gaza.






La flotilla de la paz atacada por el Ejército de Israel en aguas internacionales (no confundir con el nombre de este blog) fue la noticia más sobresaliente que ha producido Palestina en 2010, una zona que ha perdido peso informativo. El gran protagonista es Irán, el nuevo malvado, un papel en el que su presidente Ahmadineyad se encuentra cómodo, feliz. El ímpetu inicial de la Administración Obama ha terminado por chocar con la terquedad y experiencia de Netanyahu, quien ha logrado imponer su ritmo político. Ya no se habla de paz, ni de dos Estados, sino de moratoria provisional en la construcción de asentamientos (en territorios ocupados, según el Consejo de Seguridad; y por lo tanto ilegales). De la franja de Gaza, muy castigada en la última incursión israelí (diciembre de 2008-enero de 2009), se habla poco. No ayudan el bloqueo ni la actitud de Hamás, movimiento torpe en el manejo de la información y de los periodistas extranjeros Un buen documental sobre lo que significó para la población civil aquel ataque es To shoot an elephant de Alberto Arce.


Libro recomendado: Palestina (Planeta D'Agostini) Joe Sacco.





-Pakistán.






Aunque es uno de los países que más titulares ocupa solo produce noticias relacionadas con los talibanes y Afganistán. No hay mucha información sobre las áreas tribales porque son zonas peligrosas para cualquier periodista occidental. EEUU libra una guerra secreta desde el aire con los drones, aviones no tripulados. Ha conseguido éxitos importantes, como matar al jefe talibán Hakimullah Mehsud. Nada sabemos de daños colaterales, de civiles muertos. Son investigaciones periodísticas complejas, largas y arriesgadas. No están los tiempos para tanto gasto y tanta paciencia. El Pakistán de la gente también está desaparecido: las inundaciones que afectaron a 20 millones de personas. Apenas titulares, apenas ayuda. Era territorio de los malos, de guerra por otros medios. También se esfuman los estadounidenses; solo hablamos de Obama y de Hillary Clinton. No hay personas en la reforma sanitaria.


Libro recomendado: Descent into Chaos. Ahmed Rashid.





-Congo.






No es un país con suerte informativa. Más de 4,5 millones de muertos desde 1998 han tenido menos peso que los muertos de Afganistán. Son de Segunda B. Cuando todos mirábamos a la invasión de Irak en marzo de 2003, el periodista Bru Rovira escribió una serie de reportajes en Ituri que le valieron el premio Ortega y Gasset. La República Democrática de Congo tiene oro, diamantes, minerales estratégicos y coltan, esencial para la telefonía móvil. La batería de su móvil necesita este mineral para funcionar. Como sucede con los diamantes de Sierra Leona hay coltan manchado de sangre, pero carece de publicidad y de la atención de Hollywood. En el este de Congo, donde se desarrolla una lucha sorda y ciega desde hace 12 años, las mujeres son doblemente víctimas: las violaciones son un arma de guerra.


Libro recomendado: El sueño del celta (Alfaguara). Vargas Llosa (Comprado en Méndez, en la calle Mayor de Madrid, la librería de Vargas Llosa entre otros ilustres escritores).





-Haití.






Es como Congo, un desaparecido. Un terremoto brutal, más de 200.000 muertos y 1,3 millones de personas sin hogar colocaron al país caribeño en el mapa durante seis semanas. Después, silencio. Sin medios, las ayudas se atrancan, remolonean y el dinero prometido, desaparece. Ni el brote de cólera, el primero en 100 años en Haití, ha logrado revivirlo como noticia más allá de una semana. Quizá sea el nulo peso económico del país más pobre de América lo que le convierte en un lugar invisible habitado por invisibles.


Lectura recomendada: Los comediantes (Edhasa). Graham Greene




Son ocho países pero podría añadir más: Sudán, Sierra Leona, Liberia, Marruecos, Birmania, Guatemala... O temas: la inmigración y la pandemia de la violencia contra las mujeres. Son historias que traeré al blog en las próximas semanas.




Noticia peculiar para 2011 que me empuja a repetir idea.

En abril se cumplen 25 años del accidente de la central nuclear de Chernobyl, el más grave de la historia. Las autoridades ucranianas se disponen a abrir el lugar al turismo en 2011. Los niveles de radiación han descendido tanto que no son superiores a los que recibe un pasajero en un vuelo transatlántico, según cuenta Suzanne Merkelson, en Foreign Policy.

En su texto repasa otros lugares que han sufrido desastres y se han convertido en atracción. Al parecer, la desgracia vende: zonas quemadas, ciudades destruidas, volcanes asesinos... Podríamos incluir el hambre extrema como asunto de interés turístico y con ese reclamo encerrar en una aldea perdida a cientos de políticos, hombres de negocio, banqueros y periodistas y esperar pacientemente a que sumergidos en la miseria se les ocurran medidas concretas para que otro mundo sea posible.

Feliz año 2011.



http://blogs.elpais.com/aguas-internaciona...pacio.html#more
manolo pizarro
DE VUELTA AL HUMO DEL TABACO

Es mentira que los bares, los parques de juegos infantiles, los hospitales y las escuelas sean ya espacios “sin humos” con esta Ley Antitabaco. No hay como salir a las afueras de cualquier gran capital de provincia para comprobarlo y ver la oscura nube de polución que nos cubre.

Me pregunto si ¿Acaso ese humo lo generan los cigarrillos y los puros de los fumadores?. Más aún si ¿Han prohibido antes las calefacciones? ¿Y los autobuses, coches y camiones con esos tubos de escape que escupen de todo? ¿Por qué hay que proteger la salud de los empleados de hostelería y no la de guardias urbanos, limpiadores de vía pública, kiosqueros, repartidores a domicilio o supervisores de los servicios de aparcamiento? Al fin y al cabo sus pulmones son tan de currante como los del empleado del bar y todo el humo que se tragan no es por voluntad propia. ¿Ha bajado algún político a un aparcamiento subterráneo? No, claro, sus ilustrísimas tienen chófer y aparcamiento reservado.

¿Cuántos se indignarán cuando prohíban el vino para evitar el alcoholismo juvenil, las rupturas o maltratos familiares por su causa, los carísimos tratamientos para las cirrosis hepáticas? ¿Y que me dicen del botellon? Con sus asquerosas vomitonas y orines callejeros en portales y vehículos. Seamos logicos contrymanes ¿Salud y molestia, son solo las supuestas claves para la prohibición? ¿Protección del tabaco a menores y trabajadores de la hosteleria son las claves para la prohición? ¿En qué parte de los habitáculos que se levantaron en bares, restaurantes y aeropuertos se perjudicaba a personal de la hostelería y a los menores? ¿Por qué ahora se facilita la venta de tabaco en lugares en los que antes estaba vetada? ¿La motivación del legislador son los pulmones o la división? ¿La salud o la ingeniería social?

Decía cuatro paginas atrás en este mismo foro, que definian la eugenesia como «un movimiento político, protagonizado por la burguesía y la clase media, que urge a los gobiernos a tomar medidas para la selección genética de la especie humana» pero que no estaba totalmente de acuerdo por lo que acontinuación expresaba en el mismo. Planteo ahora si cabe más clara la pregunta ¿Salud o eugenesia? Leire Pajín, instalada en la imposición de la prohibición y vendiendonos ahora una burra, se ha convertido en la líder de los bobos colaboracionistas, camisas pardas como los subvencionados de FACUA que se dedican a la delación entre ciudadanos.

Saludos contrymanes.
Katharina Von Strauger
CITA
Independencia o guerra




Charles Tannock
Project Syndicate

2011-01-03



ESTRASBURGO – En el decenio de 1990, el mundo apartó la vista del genocidio de Rwanda y de la “guerra de los Grandes Lagos” en el Congo oriental, que se cobró cinco millones de vidas: el mayor número de cualquier guerra desde la segunda guerra mundial. ¿Volverán a prevalecer un silencio y una desatención semejantes, si se reanuda la guerra civil en el Sudán?



El acuerdo de paz logrado en 2005 en Naivasha (Kenya) entre el Gobierno del Sudán y los rebeldes del Movimiento Popular de Liberación del Sudán (MPLS) comprometió a los dos bandos, en guerra durante la mayor parte de los cincuenta años anteriores, a laborar en pro de la unidad, pero, cuando el Acuerdo Amplio de Paz (AAP) llega a su culminación, el MPLS, radicado en la región autónoma del Sudán meridional, ha abandonado toda pretensión de que la unidad con el Norte y el Gobierno de Jartum sea posible o conveniente.



Un referéndum previsto para el 9 de enero brindará a los votantes del Sur la oportunidad de crear su propio Estado soberano. Una votación aparte, pero simultánea, en la provincia de Abyei, rica en petróleo, permitirá a los votantes elegir si desean unirse al Norte o al Sur.



La fusión artificial del Sudan septentrional, principalmente árabe y musulmán, y el Sudán meridional, africano, donde predominan las creencias cristianas y animistas, ha sido un total fracaso. Desde que el Sudán consiguió la independencia del Reino Unido en 1956, el país ha estado sacudido por una casi constante guerra civil basada en la división cultural y religiosa entre el Norte y el Sur. Más adelante se complicó la situación con un conflicto aparte –esa vez entre musulmanes– por los recursos de la región occidental de Darfur.



Si el Sur no musulmán hubiera obtenido con la independencia un importante grado de autonomía religiosa, cultural y administrativa dentro de una estructura federal con traspaso de competencias, resulta concebible que el país hubiera podido mantener la paz, pero el Sur no consiguió esas libertades hasta 2005, con el AAP, y sólo tras un conflicto enorme y sangriento.



Durante la mayor parte del medio siglo anterior, el Norte procuró inexorablemente imponer su voluntad al Sur. Los meridionales fueron objeto de una marginación institucionalizada y sistemática. La islamización fue el instrumento principal de represión, en particular la imposición de la legislación de la sharía. Más de dos millones de personas murieron tan sólo en la segunda guerra civil sudanesa, que estalló en 1983 (esencialmente, como continuación de la primera guerra, que acabó en 1972). Muchos millones más pasaron a ser refugiados.



Pocos lugares de la Tierra son más pobres e indigentes que el Sudán meridional. En la mayoría de los sitios, las infraestructuras son inexistentes y millones de minas terrestres sin explotar cubren su territorio, pero el Sur no ha sido conquistado nunca y su ejército, el EPLS, logró contener al Norte combatiendo en dos ocasiones.



Como un Sudán Meridional independiente sería económicamente sostenible, la causa de su independencia resulta viable. El 80 por ciento, aproximadamente, del petróleo del Sudán está en el Sur y las inmensas zonas de tierra fértil y regada de forma natural del país representan una importante promesa para la agricultura comercial. Además, la riqueza mineral del Sudán Meridional podría ser importante, aunque nadie lo sabe, porque durante tanto tiempo han sido imposibles las exploraciones.



Todas las encuestas indican que, si se les brinda la posibilidad de elegir en un referéndum libre, justo y bien organizado, los meridionales votarán abrumadoramente a favor de la independencia, pero el período anterior al plebiscito ha estado marcado por una gran tensión, pues el Presidente del Sudán, Omar al-Bashir, que ha sido procesado por el Tribunal Penal Internacional con la acusación de genocidio en Darfur, ha procurado retrasarlo, entorpecerlo y eclipsarlo.



El Norte ha estado orquestando una serie de ataques militares en pequeña escala al territorio meridional sudanés durante los últimos meses. También se sospecha que ha hecho perforaciones horizontales hasta los yacimientos petrolíferos del Sur, lo que constituye una violación del AAP, y el EPLS teme que Bashir aprovecharía una votación a favor de la independencia en el Sur como justificación para reanudar la guerra sin cuartel.



Sin embargo, la guerra no redundaría en beneficio de nadie, ni siquiera de Bashir. Al fin y al cabo, este último depende del petróleo para obtener los ingresos estatales y, según filtraciones recientes, se supone que está acumulando una enorme fortuna personal en el extranjero. Bashir conoce la tenacidad y la persistencia del EPLS, pero si éste acaba controlando los recursos petroleros del Sudán o impidiéndole el acceso a ellos, el Norte podría quedarse sin nada.



La reanudación del conflicto podría arrastrar también a los Estados Unidos (que apoya al Sur) y China (principal respaldo de Bashir) a un peligroso conflicto por poderes que podría intensificarse, como los que fueron comunes en África durante la Guerra Fría. Últimamente, China ha estado haciendo grandes inversiones en la vecina Etiopía con la esperanza de comprar la neutralidad de su Primer Ministro, Meles Zenawi, para el caso de que haya guerra, si bien el más probable que el Gobierno de Addis Abeba se ponga de parte de sus correligionarios cristianos del Sur.



La posibilidad de una guerra por poderes es lo que vuelve todas las cuestiones no zanjadas –la división de los ingresos procedentes del petróleo, la demarcación de la frontera y el destino de las contiguas cordillera Nuba y región del Nilo Azul– tan potencialmente explosivas, pero, con guerra por poderes o sin ella, ese nuevo trazado casi sin precedentes de las fronteras coloniales de África (el de Eritrea, hace dos decenios, fue el último ejemplo) podría tener consecuencias profundas para el futuro del continente.



Un Sudán Meridional independiente obligaría a Occidente a afrontar las ortodoxias establecidas sobre África, en particular la creencia de que países como Somalia y Nigeria son más estables enteros que divididos en dos o más partes constituyentes. De hecho, se espera que un Sudán Meridional independiente conceda el reconocimiento diplomático a Somalilandia, el logrado y estable ex protectorado británico que ha tenido una independencia de facto del resto de Somalia desde 1991.



Cuando se acerca el referéndum del Sudán, el mundo contiene la respiración. Indudablemente, el Sudán Meridional afrontaría dificultades colosales como Estado soberano, pero la opción substitutiva –una inevitable vuelta a la guerra– sería incalculablemente peor, tanto para el Sudán como para África. El pueblo del Sudán meridional tiene ahora por fin una posibilidad de decidir su destino. Para él y para la causa de una paz duradera en esa región, ése podría ser un comienzo inmensamente valioso del nuevo año.


Charles Tannock es Coordinador de los Conservadores y Reformistas Europeos en la Comisión de Asuntos Exteriores del Parlamento Europeo.





CITA
Independence or War




Charles Tannock
Project Syndicate

2011-01-03




STRASBOURG – In the 1990’s, the world averted its eyes to genocide in Rwanda, and to the “Great Lakes War” in eastern Congo, which claimed upward of five million lives – the most in any war since World War II. Will such silence and neglect prevail again if civil war is renewed in Sudan?

The peace deal struck in Naivasha, Kenya in 2005 between Sudan’s government and rebels from the Sudanese People’s Liberation Movement (SPLM) committed both sides, at war for most of the previous 50 years, to work for unity. But, as the so-called Comprehensive Peace Agreement (CPA) reaches its climax, the SPLM, based in the autonomous region of South Sudan, has abandoned all pretense that unity with the North and the government in Khartoum is either possible or desirable.

A referendum scheduled for January 9 will give voters in the South the opportunity to create their own sovereign state. A separate but simultaneous vote in the oil-rich province of Abyei will allow voters to choose if they want to join the North or South.

The artificial fusion of the mainly Arab, Muslim north of Sudan and the African south, where Christianity and traditional animist beliefs are predominant, has been an abject failure. Since Sudan won independence from the United Kingdom in 1956, the country has been convulsed by almost constant civil war based on the north-south cultural and religious divide. Matters were subsequently complicated by a separate conflict – this time between Muslims – over resources in the western Darfur region.

If the non-Muslim South had gained at independence a large degree of religious, cultural, and administrative autonomy within a devolved federal structure, it is conceivable that the country could have remained at peace. But the South gained these freedoms only in 2005, with the CPA, and only after a huge and bloody conflict.

For most of the previous half-century, the North sought relentlessly to impose its will on the South. Southerners were subject to systematic and institutionalized marginalization. Islamization was the main tool of repression, in particular the imposition of Sharia law. More than two million people were killed in the second Sudanese civil war alone, which broke out in 1983 (essentially continuing the first war, which ended in 1972). Millions more became refugees.

Few places on earth are poorer and more destitute than southern Sudan. In most places, infrastructure is non-existent and millions of unexploded landmines litter the soil. But the South was never conquered, and its army, the SPLA, twice fought the North to a standstill.

The case for South Sudan’s independence is bolstered by the fact that it would be economically sustainable. Some 80% of Sudan’s oil is in the South, and the country’s vast swaths of fertile, naturally irrigated land hold much promise for commercial agriculture. South Sudan’s mineral wealth could also be substantial, though no one knows because exploration has been impossible for so long.

All polls suggest that, given the choice in a free, fair, and well-organized referendum, southerners will vote overwhelmingly for independence. But the run-up to the plebiscite has been fraught, with Sudan’s President Omar al-Bashir, who has been indicted by the International Criminal Court on charges of genocide in Darfur, seeking to delay, disrupt, and overshadow it.

The North has been orchestrating a series of small-scale military strikes on South Sudanese territory in the past few months. It is also suspected of drilling horizontally into the South’s oil fields, in defiance of the CPA. And the SPLM fears that Bashir would use a vote in favor of independence in the south as justification to resume all-out war.

War, however, is in no one’s interests, not even Bashir’s. After all, he relies on oil for government revenue, and, according to recent leaks, is allegedly accumulating a massive personal fortune overseas. Bashir knows the tenacity and persistence of the SPLA. But if the SPLA ends up controlling or shutting down most of Sudan’s oil resources, the North could end up with nothing.

Renewed conflict could also drag in the United States (supporting the South) and China (Bashir’s key international backer) into a dangerous and potentially escalating proxy conflict of the kind that was common in Africa throughout the Cold War. China has been investing heavily recently in neighboring Ethiopia in the hope of buying neutrality from Prime Minister Meles Zenawi in the event of war, though the government in Addis Ababa is more likely to side with its Christian co-religionists in the South.

It is the prospect of a proxy war that makes all the unsettled issues – the division of oil revenue, the demarcation of the border, and the fate of the adjoining Nuba Mountains and the Blue Nile region – so potentially explosive. But, proxy war or not, this almost unprecedented redrawing of Africa’s colonial borders (Eritrea two decades ago was the last example) could have profound consequences for the continent’s future.

An independent South Sudan would force the West to confront established orthodoxies about Africa, in particular the belief that countries like Somalia and Nigeria are more stable whole than they would be in two or more constituent parts. Indeed, an independent South Sudan is expected to grant diplomatic recognition to Somaliland, the successful and stable former British protectorate that has had de facto independence from the rest of Somalia since 1991.

As Sudan’s referendum approaches, the world holds its breath. Undoubtedly, South Sudan would face colossal challenges as a sovereign state, but the alternative – an inevitable return to war – would be incalculably worse, both for Sudan and for Africa. The people of South Sudan now have a chance finally to decide their own destiny. For them, and for the cause of lasting peace in the region, that could be an immensely valuable start to the new year.

Charles Tannock is Coordinator for the European Conservatives and Reformists on the Foreign Affairs Committee of the European Parliament.






CITA
Indépendance ou guerre




Charles Tannock
Project Syndicate

2011-01-03




STRASBOURG – Dans les années 90, le monde a fermé les yeux devant le génocide au Rwanda et le « conflit des grands lacs » à l’est du Congo, qui ont coûté la vie à plus de cinq millions de victimes – le nombre de morts le plus élevé depuis la deuxième guerre mondiale. Un tel silence et une telle indifférence l’emporteront-ils encore au Soudan, où la guerre civile a repris ?

Par l’accord de paix conclu à Naivasha au Kenya en 2005 entre le gouvernement soudanais et les rebelles du Mouvement Populaire de Libération du Soudan (MPLS), les deux parties, en guerre depuis près de cinquante ans, se sont engagées à ouvrer dans le sens de l’unité. Mais, alors que l’on arrive à la dernière étape de que ce que l’on a appelé l’Accord de paix global (APG), le MPLS, basé dans la région autonome du Sud Soudan, a abandonné toute prétention de parvenir à l’unité avec le Nord et le gouvernement de Khartoum, considérant que cela ne sera ni possible, ni souhaitable.

Un référendum programmé pour le 9 janvier donnera aux électeurs du Sud l’opportunité de créer leur propre état souverain. Un vote simultané mais séparé dans la riche province pétrolifère d’Abyei permettra aux électeurs de déterminer s’ils veulent rejoindre le Sud ou le Nord.

La fusion artificielle du Nord Soudan, à majorité arabe et musulmane, et du Sud africain, principalement chrétien et animiste, fut un échec lamentable. Depuis la proclamation de l’indépendance du Soudan, obtenue du Royaume Uni en 1956, le pays ne connait pratiquement que la guerre civile, fondée sur un clivage culturel et religieux entre le Nord et le Sud. La situation a été ensuite compliquée par un conflit parallèle – cette fois entre musulmans – autour des ressources de la région occidentale du Darfour.

Si le Sud non musulman avait obtenu à l’époque de l’indépendance une relative autonomie religieuse, culturelle et administrative dans le cadre d’une structure fédérale déléguée, il est concevable que le pays ait pu rester en paix. Mais le Sud n’a gagné ces libertés que depuis 2005, avec l’APG, et au prix d’un conflit énorme et sanglant.

Pendant une grande part du demi-siècle écoulé, le Nord n’a eu de cesse d’imposer sa volonté sur le Sud. Les sudistes ont fait l’objet d’une marginalisation systématique et institutionnalisée. L’islamisation a constitué le principal outil de répression, en particulier par l’application de la loi de la Sharia. Plus de deux millions de personnes ont été tuées ne serait-ce que dans la deuxième guerre civile soudanaise, qui éclatât en 1983 (et qui était essentiellement la continuation de la première, qui avait pris fin en 1972.) Des millions d’autres sont devenus des réfugiés.

Peu de lieux dans le monde sont plus pauvres et démunis que le Sud Soudan. Les infrastructures sont pour ainsi dire inexistantes et des millions de mines anti personnels polluent les sols. Mais le Sud n’a jamais été conquis, et son armée de libération du peuple soudanais, l’ALPS, a combattu jusqu’à l’impasse.

L’indépendance du Sud Soudan est d’autant plus envisageable qu’elle serait économiquement viable. 80% environ du pétrole soudanais est localisé dans le Sud, et les vastes terres fertiles, naturellement irriguées, sont la promesse d’une agriculture commerciale. Les richesses minières du Sud Soudan pourraient aussi s’avérer significatives, bien que personne ne le sache précisément puisqu’il est impossible depuis fort longtemps d’en explorer les sous-sols.

Tous les sondages indiquent que s’il leur est permis de choisir dans le cadre d’un référendum libre, équitable et bien organisé, les populations du sud voteront majoritairement pour l’indépendance. Mais la période qui a précédé le plébiscite a été tourmentée dans la mesure où le président soudanais Omar al-Bashir, par ailleurs inculpé par la Cour Pénale Internationale pour génocide au Darfour, a cherché à le retarder, à l’interrompre et à l’occulter.

Le Nord a orchestré une série de petites attaques militaires sur le territoire sud soudanais ces derniers mois. Il est aussi suspecté d’avoir foré horizontalement dans les champs pétrolifères du Sud, en mépris total pour l’APG. Et le MPLS craint que Bashir n’utilise un vote en faveur de l’indépendance pour justifier une reprise ouverte des hostilités.

La guerre, cependant, n’est dans l’intérêt de personne, ni même dans celui de Bashir. Après tout, son gouvernement dépend des revenus du pétrole et, selon de récentes fuites, il serait en train d’accumuler une fortune personnelle substantielle à l’étranger. Bashir est conscient de la ténacité et de la persévérance de l’ALPS. Mais si l’ALPS décidait de contrôler ou de bloquer la plupart des ressources pétrolières du Soudan, le Nord pourrait bien terminer les mains vides.

La reprise du conflit pourrait aussi entrainer les Etats-Unis (qui soutiennent le Sud) et la Chine (principal soutien international de Bashir) dans un conflit dangereux qui pourrait potentiellement se transformer en un conflit par procuration du genre de celui que l’Afrique a connu un peu partout sur son territoire durant les années de la guerre froide. La Chine a lourdement investi récemment chez le voisin éthiopien dans l’espoir d’acheter la neutralité du Premier ministre Meles Zenawi en cas de guerre, même s’il est plus probable que le gouvernement d’Addis-Abeba se range aux côtés des chrétiens du Sud dont il partage les mêmes convictions religieuses.

C’est la perspective d’une guerre par procuration qui donne à toutes les questions non réglées – le partage des revenus pétroliers, la délimitation de la frontière, et le sort des monts Nuba, limitrophes, et de la région du Nil Bleu – un caractère aussi explosif. Mais, guerre par procuration ou pas, cette reconfiguration sans précédent des frontières de l’Afrique coloniale (l’Érythrée en est le dernier exemple, il y a vingt ans) pourrait avoir de profondes conséquences pour l’avenir du continent.

Un Sud Soudan indépendant obligerait l’Occident à remettre en question les orthodoxies établies sur l’Afrique, en particulier l’idée selon laquelle des pays comme la Somalie et le Nigéria sont plus stables entiers qu’ils ne l’auraient été s’ils avaient été formé en deux parties constitutives ou plus. Un Sud Soudan indépendant devrait en effet accorder une reconnaissance diplomatique au Somaliland, cet ancien protectorat britannique réussi et stable, devenu indépendant de facto du reste de la Somalie depuis 1991.

Le monde retient son souffle à l’approche du référendum soudanais. Le Sud Soudan devra sans aucun doute se confronter à des défis colossaux en tant qu’Etat souverain, mais l’alternative – une inévitable reprise de la guerre – serait infiniment pire, tant pour le Soudan que pour l’Afrique. Le peuple du Sud Soudan a aujourd’hui enfin une opportunité de décider de sa propre destinée. Pour eux-mêmes, et pour la cause d’une paix durable dans la région, cela serait un début d’année d’une valeur considérable.

Charles Tannock est coordinateur pour les Conservateurs et les Réformistes Européens au sein du Comité des affaires étrangères du Parlement Européen.







CITA
独立或战争





Charles Tannock
Project Syndicate
2011-01-03






斯特拉斯堡——

上世纪90年代,世界各国对发生在卢旺达的种族大屠杀,以及发生在刚果东部的“大湖地区战争”视而不见,这场战争夺走了高达500万人的生命,这个数字超过了二战以来的任何一场战争。将这种沉默和忽视为准,如果苏丹再次爆发内战,难道世界还要再次保持这种沉默与无视的态度吗?

苏丹政府与来自苏丹人民解放运动(人运)的反政府武装在2005年于肯尼亚的奈瓦沙达成了和平协议。在之前的50年中,这两方大多数时间都处在交战之中,但双方承诺致力于团结。但是,正当所谓的全面和平协议(CPA)渐入高潮之时,总部设在苏丹南部自治地区的苏丹人民解放运动却放弃了所有与北方及喀土穆政权保持团结既有可能,也是其意愿的虚伪说辞。

预定于元月9日在苏丹南部地区举行的全民公决的结果将决定是否会出现一个新的主权独立的国家。在石油资源丰富的阿卜耶伊省,将举行一场单独但同时进行的全民公决,让该省公民投票选择他们打算加入北方还是南方。

苏丹北方的人口主要是信仰伊斯兰教的阿拉伯人,而南方人口主要是信仰基督教和传统的万物有灵论的非洲人,人为地将这两个完全不同的地区捏合在一起的结果导致了这个绝望的局面。苏丹自1956年从英国统治下独立出来,由于南北文化和宗教的差异,该国几乎是持续不断地经受着战争的折磨。此后由于另一场冲突爆发而使问题复杂化了。这场冲突的起因是穆斯林之间争夺达尔富尔西部地区的资源。

如果南方的非穆斯林地区在一个联邦框架内获得了很大程度的宗教、文化和行政自主权的独立地位,仍然可期在苏丹维持和平的局面。但苏丹南方只是在经历了一场大规模流血冲突后,于2005年签署“全面和平协议”时获得过这些自由。

在上世纪后50年的大部分时间内,北方将自己的意志无情地强加在南方的头上。南方人受到了系统的、制度化的排斥。伊斯兰化是推行高压政策的主要工具,特别是强制推行伊斯兰教的法律。仅第二次苏丹内战期间就有两百多万人被杀害。这场内战于1983年爆发,实际上就是1972年结束的第一次内战的继续。此外还有数百万人沦为难民。

地球上几乎没有什么地方比苏丹南部更加贫穷和困苦了。在这里,大多数地方根本就没有基础设施,数以百万计未爆炸的地雷散布在土壤中。但南方从来没有被征服过,苏丹人运武装两次将北方军队打的无法动弹。

由于苏丹南部地区在经济上处于自给状态,因此其独立地位得到了加强。苏丹大约80%的石油产自南部地区,大片肥沃、自然灌溉的土地也位于南方,苏丹大部分的商业粮要产自这些土地。苏丹南部的矿产资源也十分可观,但由于长期内战而无法进行勘探,因此具体数字不明。

所有的民意调查都表明,如果举行一场自由、公正和组织良好的全民公决,南方人中选择赞成独立的票数将占压倒多数。但这场公决的前期准备阶段就已经充满了不愉快的事件。苏丹总统奥马尔•巴希尔已经受到国际刑事法院的起诉,指控他在达尔富尔地区犯有种族屠杀罪行,他正在寻求拖延和干扰这场公决,并使这场公决看起来无关紧要。

在过去几个月内,北方一直在精心策划对苏丹南部地区进行一系列的小规模军事打击。北方也无视“全面和平协议”,涉嫌用钻水平井的方式进入南方的油田。苏丹人民解放运动担心,巴希尔将利用赞成南方独立的公决结果作为恢复全面战争的理由。

然而,战争对任何人都没有益处,甚至对巴希尔也是如此。毕竟,他的政府收入要靠石油。根据最近泄漏的消息,据称他个人在海外正在积聚大笔的财富。巴希尔非常了解苏丹人民解放运动的坚韧抵抗精神。如果苏丹人民解放运动控制或关闭了苏丹的大部分油田,北国最终很可能是一无所获。

新的冲突也可能将支持南方的美国与支持巴希尔的中国牵扯进来,使之成为一场潜在的代理人战争。这种战争有不断升级的危险,在整个冷战期间的非洲大陆非常普遍。一旦苏丹内战爆发,虽然亚的斯亚贝巴政府很可能与用样信仰基督教的南方站在一边,但中国最近一直在苏丹的邻国埃塞俄比亚投入巨资,希望梅莱斯•泽纳维总理(Meles Zenawi)能够保持中立。

在南北之间还存在着许多悬而未决的问题,如石油收入的分配,边界的划分,毗邻的努巴山区和青尼罗河地区的归属等等。由于存在代理人战争的可能,这些问题都具有潜在的爆炸性。但无论是否爆发一场代理人战争,这次重新划分非洲殖民地边界的事件几乎前所未有,(厄立特里亚二十年前重新划界是最后一个例子),对非洲大陆的未来可能产生深远的影响。

一个独立的苏丹南部将迫使西方国家直面非洲现有的正统观念,特别是要面对认为如索马里和尼日利亚这类国家最好还是保持领土完整,不要分成两个或两个以上组成部分的观点,这种观点认为只有统一的国家才能保持稳定。事实上,一个独立的苏丹南部地区可望获得索马里兰的外交承认。索马里兰曾是一个成功和稳定的前英国保护国,自1991年以来已经事实上独立于索马里的其他地区。

伴随着苏丹全民公决的临近,全世界都屏住了呼吸。毫无疑问,苏丹南部作为一个主权国家将面临着重大的挑战,但另一种选择无疑就是重新开始内战,而战争无论是对苏丹还是对非洲都是最坏的选择。南部苏丹人民现在有一个最终决定自己命运的机会。为他们,也为该地区持久的和平事业,让我们祝愿新的一年能有一个极有价值的的开端。

查尔斯•坦诺克是欧洲保守与改革联盟党团派驻欧洲议会外交事务委员会的协调员。






CITA
الاستقلال أو الحرب


Project Syndicate
تشارلز تانوك
2011-01-03



ستراسبورج ـ في تسعينات القرن العشرين حول العالم أنظاره بعيداً عن الإبادة الجماعية في رواندا، وعن "حرب البحيرات العظمى" في شرق الكونغو، والتي حصدت أرواح قرابة الخمسة ملايين إنسان ـ وهو أعظم عدد من القتلى في أي حرب منذ الحرب العالمية الثانية. ولكن هل تكون الغَلَبة لمثل هذا الصمت والإهمال مرة أخرى إذا تجددت الحرب الأهلية في السودان؟

إن اتفاق السلام الذي أبرم في نيفاشا بكينيا في عام 2005 بين الحكومة السودانية والمتمردين التابعين للحركة الشعبية لتحرير السودان ألزم الجانبين، اللذين دامت الحرب بينهما طيلة القسم الأعظم من نصف القرن الماضي، على العمل من أجل الوحدة. ولكن مع بلوغ اتفاقية السلام الشاملة المزعومة ذروتها، تخلت الحركة الشعبية لتحرير السودان فجأة وبلا مقدمات عن كافة ادعاءاتها السابقة بأن الوحدة مع الشمال والحكومة في الخرطوم ممكنة أو مرغوبة.

والاستفتاء المقرر أجراؤه في التاسع من يناير/كانون الثاني من شأنه أن يمنح الناخبين في الجنوب الفرصة لإنشاء دولة مستقلة ذات سيادة. وسوف يشهد إقليم أبيي الغني بالنفط تصويتاً مستقلاً ولكنه متزامن مع الاستفتاء، وبموجب هذا التصويت يختار الناخبون هناك ما إذا كانوا يريدون الانضمام إلى الشمال أو الجنوب.

الواقع أن الاندماج المصطنع بين شمال السودان ذي الأغلبية العربية المسلمة وبين الجنوب الأفريقي، حيث المسيحية والمعتقدات الوثنية التقليدية هي الغالبة، كان فاشلاً بشكل واضح. فمنذ حصول السودان على استقلاله عن المملكة المتحدة في عام 1956، اجتاحت البلاد حرب أهلية شبه مستمرة تتغذى على الانقسامات الثقافية والدينية بين الشمال والجنوب. ثم تعقدت الأمور في وقت لاحق بسبب صراع منفصل ـ هذه المرة بين المسلمين ـ على الموارد في منطقة دارفور الغربية.

وإذا كان الجنوب غير المسلم قد نال عند استقلال البلاد درجة كبيرة من الاستقلال الذاتي على الأصعدة الدينية والثقافية والإدارية في إطار هيكل اتحادي فيدرالي انتقالي، لكان من المتصور الآن أن تظل البلاد في سلام. ولكن الجنوب لم يكتسب هذه الحريات إلا في عام 2005، مع اتفاقية السلام الشاملة، وبعد صراع دموي.

أثناء القسم الأعظم من نصف القرن الماضي، سعى الشمال جاهداً إلى فرض إرادته على الجنوب. ولقد خضع الجنوبيون لعملية تهميش منهجية ومؤسسية. وكان فرض الصبغة الإسلامية بمثابة الأداة الرئيسية للقمع، وخاصة فرض الشريعة الإسلامية. وفي الحرب الأهلية السودانية الثانية وحدها، التي اندلعت في عام 1983 (والتي كانت في الأساس استمراراً للحرب الأولى التي انتهت في عام 1972)، قُتِل أكثر من مليوني إنسان، وتحول ملايين آخرون إلى لاجئين.

الواقع أن أماكن قليلة على الأرض يعيش عليها أناس أشد فقراً وعوزاً من أهل جنوب السودان. ففي أغلب الأماكن هناك لا وجود على الإطلاق للبنية الأساسية، والملايين من الألغام الأرضية التي لم تنفجر لا تزال متناثرة في التربة. ولكن الجنوب لم يُحتَل قط، بل إن الجيش الشعبي لتحرير السودان حارب الشمال مرتين ولم يتمكن الشمال من قهره.

إن الحجة المؤيدة لاستقلال جنوب السودان ترتكز إلى حقيقة مفادها أن الجنوب سوف يكون قادراً على إدارة اقتصاد ناجح مستدام. ذلك أن ما يقرب من 80% من النفط السوداني يوجد في الجنوب، هذا فضلاً عن الخير الذي تبشر به المساحات الشاسعة من الأراضي الخصبة المروية طبيعياً في مجال الزراعة التجارية. وقد تحتوي أرض الجنوب أيضاً على ثروات معدنية هائلة، ولو أن لا أحد يستطيع أن يجزم بذلك نظراً لاستحالة التنقيب في أراضي الجنوب لمدة طويلة.

وتشير كافة استطلاعات الرأي إلى أن الجنوبيين، إذا أتيحت لهم فرصة الاختيار في استفتاء نزيه وجيد التنظيم، سوف يصوتون بأغلبية ساحقة لصالح الاستقلال. ولكن الفترة السابقة لعقد الاستفتاء كانت مشحونة بالتوترات، حيث يسعى الرئيس السوداني عمر البشير، الذي وجهت إليه المحكمة الجنائية الدولية الاتهام بارتكاب جريمة الإبادة العرقية في دارفور، يسعى إلى تأخير وتعطيل الاستفتاء.

وكان الشمال يدبر لشن سلسلة من الضربات العسكرية الصغيرة النطاق على إقليم جنوب السودان طيلة الأشهر القليلة الماضية. ومن المحتمل أيضاً أن يكون الشمال منهمكاً الآن في الحفر أفقياً إلى حقول النفط في الجنوب، متحدياً بذلك اتفاقية السلام الشاملة. وتخشى الحركة الشعبية لتحرير السودان أن يستخدم البشير التصويت لصالح الاستقلال في الجنوب كذريعة لاستئناف حرب شاملة.

بيد أن الحرب لا تصب في مصلحة أي من الأطراف، ولا حتى البشير. فهو يعتمد على النفط في جمع العائدات الحكومية، وطبقاً لتسريبات أذيعت مؤخراً فإنه يعمل الآن على تكديس ثروة شخصية هائلة في الخارج. والبشير يدرك مدى مثابرة وإصرار الجيش الشعبي لتحرير السودان. ولكن إذا انتهى الجيش الشعبي لتحرير السودان إلى السيطرة على أو إغلاق أغلب موارد النفط في السودان فقد يخرج الشمال في النهاية من الأمر برمته صُفر اليدين.

وقد يؤدي تجدد الصراع أيضاً إلى جر الولايات المتحدة (التي تدعم الجنوب) والصين (السند الدولي الرئيسي للبشير) إلى صراع خطير ومتصاعد بالوكالة من ذلك النوع الذي كان شائعاً في أفريقيا أثناء سنوات الحرب الباردة. والواقع أن الصين كانت تستثمر بكثافة في الآونة الأخيرة في إثيوبيا المجاورة على أمل شراء الحياد من رئيس الوزراء ملس زيناوي في حالة نشوب الحرب، وذلك على الرغم من أن الحكومة في أديس أبابا من الأرجح أن تساند أتباع الديانة المسيحية في الجنوب.

والواقع أن احتمالات نشوب حرب بالوكالة هي التي تجعل كافة القضايا المعلقة قابلة للانفجار ـ تقسيم عائدات النفط، وترسيم الحدود، وتحديد مصير جبال النوبة المتاخمة ومنطقة النيل الأزرق. ولكن سواء نشبت حرب بالوكالة أو لم تنشب، فإن إعادة رسم الحدود الاستعمارية لأفريقيا على هذا النحو غير المسبوق (كان انفصال إريتريا قبل عقدين من الزمان بمثابة المثال الأخير) قد تؤدي إلى عواقب وخيمة فيما يتصل بمستقبل القارة بالكامل.

إن حصول جنوب السودان على الاستقلال من شأنه أن يرغم الغرب على مواجهة المعتقدات التقليدية الراسخة بشأن أفريقيا، وبخاصة معتقد مفاده أن دولاً مثل الصومال ونيجيريا أكثر استقراراً ككل واحد مقارنة بحالها إذا تم تقسيمها إلى قسمين أو أكثر. والواقع أن حصول جنوب السودان على الاستقلال من المتوقع أن يمهد الطريق أمام الاعتراف الدبلوماسي بأرض الصومال، تلك المنطقة المستقرة التي كانت محمية بريطانية سابقاً والتي تتمتع بالاستقلال بحكم الأمر الواقع عن بقية الصومال منذ عام 1991.

إن العالم يحبس أنفاسه مع اقتراب موعد عقد الاستفتاء في السودان. ولا شك أن جنوب السودان سوف يواجه تحديات هائلة باعتباره دولة ذات سيادة، ولكن البديل ـ العودة الحتمية إلى الحرب ـ خطير إلى حد لا يمكن تصوره، سواء بالنسبة للسودان أو أفريقيا. والآن يحظى شعب جنوب السودان أخيراً بالفرصة لتقرير مصيره. وبالنسبة لأهل جنوب السودان، وقضية السلام الدائم في المنطقة، فقد يشكل هذا بداية عظيمة القيمة للعام الجديد.

تشارلز تانوك المنسق الممثل للمحافظين والإصلاحيين الأوروبيين في لجنة الشئون الخارجية في البرلمان الأوروبي.



http://www.project-syndicate.org/commentar...nnock24/Spanish
manolo pizarro
LO POLÍTICAMENTE INCORRECTO.

1) El juez de la Audiencia Nacional Santiago Pedraz ha permitido la celebración de la marcha a favor de los presos de ETA convocada mañana en Bilbao y respaldada por Etxerat, y ha ordenado a las Fuerzas de Seguridad que la vigilen para que en la misma no haya actuaciones que enaltezcan el terrorismo.

Esto si que és una infamia y una indignidad. Con la connivencia de los tres poderes. Por el mismo motivo podrían permitirse marchas en favor de presos pederástas, violadores, asesinos a sueldo, secuestradores y un largo etc. ¿Es que ya no queda dignidad en España?

2 ) Pajín presenta una ley para "construir una sociedad que no humille a nadie". Con este enunciado ha presentado la ministra este viernes la llamada "ley de igualdad de trato y no discriminación". Pretende crear una autoridad sancionadora e incluso recuperar una figura de la Inquisición: la inversión de la carga de la prueba. Para la Federación Estatal de Lesbianas, Gays, Transexuales y Bisexuales (FELGTB) la futura ley aporta "universalidad" al proteger "por igual" a toda la ciudadanía que en distintos momentos de su vida son susceptibles de ser discriminados como son los jóvenes y los mayores. La Fundación Secretariado Gitano, por su parte, ha señalado que la ley cuyo anteproyecto se ha aprobado "es muy esperada" y la ha considerado "muy necesaria en estos tiempos de crisis", en los que los derechos de las personas y grupos más vulnerables "se pueden ver más afectados".

Como no se vayan pronto del Gobierno nos seguiran enfrentando, payos contra gitanos, homosexuales contra heterosexuales, etc, el caso es sacar adelante su proyecto totalitario de control e ingeniería social. Acaso tiene el ciudadano la culpa que el estado limite la edad para acceder a determinados puestos, pues eso ya supone desigualdad de trato. En fin ¿Es que no hay otras reformas más urgentes que hacer actualmente en España?

3) Pajín regala 147.000 euros a Comisiones Obreras y UGT para luchar contra la drogodependencia.

Imagino que será para rehabilitar a sindicalistas drogadictos por aburridos de cobrar sin dar un palo al agua. Al final conseguirán subirnos la edad de jubilación a los 67 años sin que los apesebrados y pagados sindicantos digan esta boca es mia.

4) El Boletín Oficial de Estado publicó el lunes pasado una resolución del Ministerio de Exteriores, fechada el 23 de diciembre, por la que se convocan subvenciones por valor de 350.000 euros para “acciones de comunicación y actividades divulgativas” que elogien los logros de la Presidencia española de la UE (enero a junio de 2010) y de “la Presidencia en Trío” ejercida por España, Bélgica y Hungría hasta mediados de 2011. El límite de la subvención es “ampliable” hasta una cantidad no especificada.

Me imagino al Gobierno en un mercadillo diciendo algo así como: "Compro con el dinero de los demas oiga y compro votos oiga, compro voluntades oiga, compro gente barata oiga.., compro gente con poca cultura oiga, compro lameculos baratos y aduladores galaaaaaacticos.

5) Rub-Gal-Caba pone de ejemplo "a la familia de Pepe Blanco" para explicar la reforma de pensiones, cuyo abuelo tuvo ocho hijos, frente al único hijo que tuvo su padre.

Mal ejemplo Rub-Gal-Caba, ya quisiera cualquier currante que al menos le quedase la pensión del abuelo de Pepiño, o mejor, la del mismo Pepiño, pero seguro que con el "recorte" sera menor.

Saludos.
Bruce Beelher
Sudán en la encrucijada




Fronterad
REVISTA DIGITAL
María José Gámez



E l referéndum que decidirá si el país más extenso de África se divide está fijado para el 9 de enero. Nada apunta a que la partición —el resultado más probable según todos los pronósticos— por sí misma vaya a acabar con los problemas que asolan Sudán desde que naciera como Estado en 1956. Con esta consulta popular, en la que el sur optará entre permanecer unido al norte o establecerse como país independiente, culmina el periodo de transición de seis años estipulado en el Acuerdo General de Paz que se firmó el 9 de enero de 2005 y cuya aplicación ha estado plagada de obstáculos.


Este acuerdo, que puso fin a la segunda guerra que ha enfrentado a las dos regiones durante 22 años, otorgó al sur la autonomía regional y prometió a sus habitantes el derecho a la autodeterminación pasados los seis años. También disponía que las partes debían hacer todo lo posible para promover la unidad nacional. Sin embargo, en los años transcurridos no se han visto iniciativas al respecto.


Francis Deng es sudanés —oriundo de la región fronteriza entre el norte y el sur—, académico, diplomático, escritor y asesor especial del secretario general de ONU para la Prevención del Genocidio. Con su libro Sudán al Borde pretende llevar el debate acerca del futuro de Sudán más allá de la dualidad unidad/secesión. Según Deng, unidad y secesión no son más que distintos grados de relación entre dos entidades. Como países independientes, o como regiones dentro de un Estado unitario, seguirán manteniendo la proximidad geográfica y la interdependencia, dados los lazos económicos, sociales, culturales e históricos que las unen.


El autor argumenta que la paz genuina y duradera sólo se alcanzará con el establecimiento de unas relaciones igualitarias, satisfactorias y beneficiosas para ambas partes. Aunque quizá sea ya tarde para que la unidad sea una opción atractiva y real de cara al plebiscito, estas nuevas relaciones serán sin duda la base de la coexistencia pacífica en el caso probable de que el sur vote a favor de la independencia, e incluso podrían servir para dejar abierta la posibilidad de una reunificación posterior.


Sin embargo, como advierte el autor, para que las aspiraciones de un Sudán unido puedan seguir vivas, es imprescindible una redefinición del concepto de unidad nacional que se aleje del modelo tradicional en el que el poder y los recursos están controlados por el grupo árabe-islámico del centro del país. En esta línea, otro elemento clave a revisar es la actual identidad nacional también dominada por los aspectos árabe-islámicos. Esta identidad, basada más en mitos que en realidades, se apoya en elementos diferenciadores entre las distintas razas, etnias, culturas y religiones presentes en Sudán —ignorando o desdeñando los rasgos africanos—, y ha servido de base para la marginación de los grupos musulmanes no árabes del norte y de los pueblos del sur, que no son ni musulmanes ni árabes.


Las dos guerras entre el norte y el sur, que se han prolongado durante casi cincuenta años, no son los únicos conflictos violentos que vive Sudán. Además del caso más conocido de Darfur, otros pueblos del norte —los nubios, los bejas, los ingasanas o los nubas— plantean reivindicaciones similares contra la marginación histórica. Por ello, la alternativa de la unidad (incluso con el sur escindido, para evitar una mayor desintegración del país) implica una profunda reforma del estado que otorgue a todas las regiones una autonomía real, con un reparto equitativo del poder político y de la riqueza nacional. Pero, además, deberá construirse un modelo de identidad nacional, basado en los elementos comunes, donde tenga cabida la gran diversidad racial, étnica, cultural y religiosa de Sudán, sin discriminación alguna. Esa era la idea del Nuevo Sudán de igualdad plena que propugnaba el sur en su segunda guerra contra el norte.


En cuanto a la probable independencia del sur, el objetivo es que la partición norte-sur se desarrolle de forma pacífica y amistosa, para lo que se requerirá el establecimiento de mecanismos y acuerdos que garanticen el uso compartido de recursos naturales claves —como el agua y el petróleo—, el comercio y la libertad de movimiento, residencia y empleo. Otro objetivo es que el sur cuente con todo el apoyo necesario, nacional e internacional, para desarrollar al máximo su capacidad de gobierno y evitar así el cumplimiento de la profecía de región ingobernable debido a los enfrentamientos interétnicos (fácilmente manipulables) que aflorarán una vez que el factor aglutinante de la lucha contra el norte desaparezca. Para ello es necesario analizar, con profundidad y objetividad, los logros alcanzados, los errores cometidos y los obstáculos por venir; y poder así definir y aplicar las medidas correctoras oportunas, en lugar de abandonarnos a la idea del sur de Sudán como un “estado fallido”.


En Sudán hay mucho en juego, para el propio país y para el mundo entero. La resolución satisfactoria de los conflictos que vive el país sería un gran triunfo de y para su pueblo. Por el contrario, un empeoramiento de la situación puede tener consecuencias catastróficas que se extenderían más allá de sus fronteras.


Estos son los argumentos y las propuestas que Francis Deng expone en Sudán al Borde, un análisis equilibrado y constructivo dirigido a reconducir el debate a la búsqueda de elementos e intereses comunes sobre los que construir un futuro pacífico para Sudán.



http://www.fronterad.com/?q=node/2626
Pepin
El infierno en la tierra






EL PAIS SEMANAL
09-01-2011





Sierra Leona es uno de los países más pobres del planeta. Pero esta cárcel de Freetown la habitan los miserables de los miserables. Entre los reclusos se mezclan menores que comparten injusticias, miedo, sarna, falta de agua y comida. Viven el aquí y ahora porque han olvidado su pasado y no son capaces de ver un futuro.






Existen peores maneras de morir. Podía haber muerto desangrado, como murieron miles de personas en Sierra Leona durante la guerra, después de que les cortaran las manos hombres, o niños soldados especialistas, que llevaban a cabo su tarea con el ritmo mecánico de carniceros despedazando piernas de cordero. Pero las circunstancias en las que Steven Lebbise perdió la vida, comunes en África sea en tiempos de paz o de guerra, ya fueron lo suficientemente atroces.



Mi amigo Fernando Moleres, un fotógrafo español, le conoció en la principal cárcel de Freetown, la capital de Sierra Leona, en febrero de este año. Un tribunal había condenado a Steven a tres años por robar dos ovejas. Tenía 17 años y llevaba 18 meses en la cárcel de adultos. Había varios adolescentes más presos, todos ellos los últimos monos a la hora de recibir agua y jabón -artículos de lujo para todos los reclusos y una ración de arroz. La tarea que consumió a Steven al final de su vida era rascarse las heridas de la sarna. Prácticamente todos en la prisión tienen sarna, una enfermedad de la piel contagiosa que florece en las celdas abarrotadas de hombres que yacen, de noche, como merluzas en un pesquero. Pero nadie estaba peor que Steven, una enciclopedia de infecciones y enfermedades ante las que su cuerpo, privado de vitaminas, ofrecía escasa resistencia. He visto varias fotografías de él. Poseía los ojos vidriosos que se ven en niños desnutridos, o febriles, o abandonados. Steven era las tres cosas. El joven, un ejemplo perfecto de los detritus humanos producidos por una guerra civil que comenzó en 1991 y terminó en 2002, que costó 50.000 vidas y otras tantas violaciones y que expulsó a medio millón de personas de sus hogares, no había recibido ninguna visita en los casi dos años que llevaba encerrado, ya que sus padres habían muerto y el resto de su familia que vivía lejos, en el interior le había olvidado hacía mucho tiempo.



Fernando, que en una vida anterior había sido enfermero, volvió en agosto y se encontró con que Steven había muerto. "Como un perro callejero", dice. Quedaban muchos más perros callejeros donde había estado Steven. El que llamó la atención en esta segunda visita a Fernando fue Abdul Sesay: la misma mirada enferma y vacía; la sarna extendida por todo el cuerpo. Dijo que tenía 16 años, pero parecía que tenía 12. Él también procedía del campo, y sus padres también habían muerto, su padre en la guerra y su madre de enfermedad. Había vivido solo en las calles de Freetown, la capital, desde los 9 años. Sierra Leona, según pude descubrir cuando viajé allí con Fernando, es un país de Oliver Twists, de huérfanos errantes que se buscan la vida en unas condiciones que Dickens habría podido reconocer en los barrios más siniestros del Londres victoriano. O tal vez no. La capital del imperio mundial del siglo XIX tendría más bullicio y riqueza, más oportunidades para que los desafortunados pudieran construirse una vida que fuera algo más allá de la mera supervivencia animal.



En un libro sobrecogedor llamado Soldiers of light (Soldados de luz) que leí en el vuelo a Freetown, el autor, Daniel Bergner, cita a un veterano funcionario de cooperación del Gobierno británico que dijo que el futuro que preveía para Sierra Leona era "a mitad de camino entre la edad de piedra y el mundo moderno". Yo había visto también un informe del Departamento de Desarrollo Internacional (DFID) del Reino Unido que explica que Sierra Leona, el antepenúltimo país del índice de desarrollo humano (en el puesto 180 de 182), pese a su gran riqueza natural en diamantes y otros minerales, tiene unos índices de mortalidad neonatal, infantil y materna de los peores del mundo, y un índice de analfabetismo superior al 50%. Otro dato estadístico: el 70% del presupuesto del Estado procede de donantes extranjeros.



Aterricé en el diminuto y caótico aeropuerto internacional de Freetown a las dos de la mañana y descubrí que la forma más rápida de ir a la ciudad no era por carretera, sino por mar. Pronto comprendí por qué. El breve camino hasta el embarcadero fue una carrera de obstáculos para todoterrenos. Con cráteres en los que podía dormir una familia de hipopótamos. Me dijeron que existía una carretera hasta Freetown y que si hubiera estado asfaltada habríamos tardado 20 minutos en llegar. En el estado en que se encontraba, tardaríamos cuatro horas.



Eran ya pasadas las tres cuando salió el ferry hacia la ciudad atravesando la bahía, uno de los pocos puertos naturales de la costa occidental africana, descubierto por los navegantes portugueses que, en el siglo XV, inspirados por lo que les pareció la forma de león de las colinas que veían desde sus barcos, asignaron al país el nombre latino que aún hoy conserva. En el ferry había alrededor de 20 pasajeros, todos provistos de un chaleco salvavidas de color naranja. Los dueños están haciendo fortuna lo que es una fortuna en Sierra Leona con su monopolio, pero los demás pasajeros y yo coincidimos, mientras surcábamos el mar agitado, en que esa era una buena inversión. También fue buena idea que nos pusieran una película en DVD sobre una gran pantalla situada en la proa. El título de la película, de la que no pudimos ver más que media hora, era 10.000 aC.

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El oficial de guardia en la entrada del edificio gris de la prisión, que los habitantes locales llaman Pademba Road (un nombre que en Sierra Leona tiene connotaciones amenazadoras), nos pidió a Fernando y a mí que le entregáramos nuestros teléfonos móviles y nuestro dinero. "Por su seguridad", dijo. Le di el móvil, pero no el montón de billetes que tenía en los bolsillos de mi vaquero. En una pizarra figuraba escrito el número de presos: 1.307. Indicaron a un guardia de uniforme verde que nos acompañara, y también lo hizo el capellán, un señor mayor distinguido. Eran las once de la mañana; teníamos permiso para estar en la cárcel hasta las cuatro. Nuestro objetivo era dar esquinazo a nuestros acompañantes y entrevistarnos a solas con Abdul Sesay y otros menores internos. Pero antes teníamos que hacer la visita guiada. Abrieron las puertas y entramos en un complejo dominado por cuatro edificios grandes y de baja altura. Los colores visibles oscilaban entre el gris oscuro y el marrón claro: los muros, los tejados de chapa ondulada, los pantalones cortos y las camisas que llevaban los presos (hasta las camisetas del FC Barcelona y el Inter de Milán que llevaban algunos parecían haberse vuelto grisáceas), la piel de los hombres. Cientos de ellos, que daban vueltas en un gran patio, se detuvieron y se agruparon a nuestro alrededor, casi todos con una gran sonrisa. "¡Fernando!", gritó uno. "¡Fernando!", otro. "¡Fernando! ¡Fernando! ¡Fernando Torres!". Su apellido no es Torres. Ese es el apellido del futbolista español que juega en el Liverpool y a quien todos los presos de Pademba Road (y todos los habitantes de Sierra Leona, según iba a descubrir) conocen y adoran. Pero este otro Fernando, menos famoso en el resto del mundo, era una estrella del rock para los reclusos. Había pasado todo el mes de febrero fotografiándolos, conviviendo con ellos durante el día. Y había vuelto 12 días en agosto. Ellos le querían porque les trataba con respeto y buen humor, y porque -a falta de que lo hicieran las ONG que pululan por Freetown les llevaba medicinas. Fernando se detuvo en el centro del patio y abrió una bolsita que llevaba en el cinturón del vaquero, y la muchedumbre se arremolinó en torno a él. Sacó un tubo de crema y los presos se colocaron para que les pusiera un poco en sus manos. En cuanto la tenían, se bajaban el pantalón corto y se apresuraban a aplicársela en la entrepierna, para calmar el picor. A algunos les dio también una pequeña píldora roja, un antídoto contra la sarna. La escena se repitió en todos los rincones de la cárcel a los que fuimos. "¡Fernando! ¡Fernando!", y él se disponía a hacer de Florence Nightingale. Estábamos entre los miserables de los miserables de la tierra, algunos de ellos criminales peligrosos, en un país que durante los años noventa había sido testigo de los actos más brutales de crueldad humana, sin parangón en ningún otro país excepto Ruanda. Sin embargo, en vez de sentir que estaba bajo peligro, lo que percibí en todo momento fue curiosidad y buena voluntad. Los presos venían, uno tras otro, a darme la mano, presentarse y preguntarme mi nombre. Nuestro guardia, que iba sin armas, parecía completamente relajado.




El capellán nos llevó a un oscuro taller en el que los presos aprendían carpintería, tapicería, costura y zapatería. Esparcidos por mesas improvisadas, taburetes y el suelo de cemento, vi martillos, sierras, objetos de metal afilados: suficientes instrumentos letales como para comenzar una pequeña guerra. El capellán no parecía alarmado, ni mucho menos, y expresó su pesar porque a los presos, al quedar en libertad, les resulta prácticamente imposible conseguir esas herramientas, con lo que el oficio que han aprendido en prisión no les sirve de mucho a largo plazo. Sin embargo, el guardia explicó que las chanclas y las prendas de vestir que hacen (un preso me mostró con orgullo un vestido de niña que había hecho en la máquina de coser) se las compran él y otros colegas para venderlas luego en los mercados. Con ese dinero compran jabón y agua -que llegan en camión a la cárcel, donde se venden por cubos y, si les sobra algo, alguna comida extra. En el patio vi a uno de los afortunados beneficiarios del sistema. Completamente desnudo, observado con envidia por otros presos, estaba enjabonándose el cuerpo de la cabeza a los pies, el rey de Pademba Road. La mejor estación del año, señaló Fernando, es la de las lluvias. Duchas gratis para todos.



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Gobernado por un presidente benévolo, bienintencionado y debidamente elegido, llamado Ernest Bai Koroma, cuyo principal objetivo es reconstruir el país tras el caos y la devastación de una guerra que afectó a todos y que todos parecen querer olvidar, la verde y exuberante Sierra Leona parece un lugar tranquilo en el que las tensiones, si es que existen, consisten en las batallas diarias de la gente para salir adelante. Las únicas rivalidades sociales visibles son las de los equipos europeos de fútbol que cada uno -por motivos misteriosos- decide apoyar. Es difícil encontrar un coche que no lleve una pegatina en la que proclama su fidelidad al Manchester United, o al Arsenal, o al Chelsea, o al Barcelona, o al Real Madrid. Un taxista con el que hablé me dijo que era del Real Madrid, pero que su madre era del Barcelona. "Tenemos grandes peleas sobre ello mi madre y yo", dijo sonriendo.



En Soldiers of light, un oficial del ejército británico se muestra pesimista sobre las posibilidades de que el país cree una sociedad ordenada y funcional "en 300 años", pero luego dice: "Podríamos aprender mucho de ellos. De su bondad". El oficial formó parte de una gran fuerza que Tony Blair envió a Sierra Leona para poner fin a la guerra civil. Uno de los pocos casos de "política exterior ética" en la historia, y salió bien. El comentario del oficial, que deja patente su desesperación por la pobreza, el caos y la corrupción omnipresentes, pone de relieve la esencia del gran misterio de África: la extraordinaria capacidad de bondad que existe al lado de toda esa miseria y esa violencia. Y esa bondad se expresa, sobre todo, en la capacidad de perdón que tiene la gente. El salvajismo también es una constante en el resto de la especie, por ejemplo en Europa durante el siglo XX. Pero los africanos son los únicos que parecen capaces de superar rencores, perdonar y olvidar. Mientras en los Balcanes, donde todavía recuerdan con amargura batallas libradas en el siglo XIV, o en el País Vasco, o en Irlanda del Norte el revanchismo pugna sin cesar con la necesidad de reconciliación, en África están los ejemplos de Ruanda, donde hutus y tutsis viven en paz tras un genocidio en el que murieron casi un millón de personas, y Sudáfrica, donde la población negra perdonó a los blancos después de haber sufrido siglos de indignidades racistas que rozaban la esclavitud. Una de las explicaciones es que la pobreza obliga a los africanos a ser prácticos. Si lo que está en juego es la supervivencia, uno no puede permitirse el lujo de recrearse en los viejos agravios. Pero otra razón, más profunda, y en cierto modo relacionada con la primera, me la dio un preso insólito en Pademba Road.



Su nombre (también insólito) era Simon Hayman-Goldsmith. Era negro, pero ahí acababa toda semejanza con los demás presos. Británico, chisposo, elocuente, había estado estudiando para obtener un máster en administración de empresas en Inglaterra cuando tuvo la desafortunada idea de ganar un poco de dinero extra transportando cocaína desde Sierra Leona, un puerto de paso para las drogas colombianas destinadas a Europa. Él confirmó que la sensación de seguridad que me había dado la prisión no estaba equivocada. "Nueve guardias sin armas, 1.300 presos y prácticamente ningún problema, prácticamente ningún peligro. ¡África es asombrosa!". Sobre todo porque, como dijo, hay muchos motivos para el resentimiento. Muchos de los presos, me contó, estaban en la cárcel por razones injustas, bien por delitos que no habían cometido, bien porque les habían otorgado condenas desmesuradas, bien porque pasaban mucho tiempo tras las rejas en espera de juicio. "Lo que pasa", explicó Simon Hayman-Goldsmith, para darme su respuesta al enigma africano del perdón, "es que la gente, aquí, vive absolutamente en el presente. Olvidan el pasado, así que olvidan lo que sucedió. Y el futuro también tiene poco significado. Viven aquí y ahora, y nada más".


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En teoría, los aproximadamente 140 presos reunidos para un servicio en la capilla de la prisión, al que asistimos por insistencia del capellán, estaban preparándose para el más allá. En la práctica, estaban disfrutando del momento. Era la religión como espectáculo: todos cantaban, bailaban, daban palmas, se movían y gritaban, dirigidos por un ministro de la escuela de histrionismo ("¿Sois felices?". "¡Sí!". "¿Estáis contentos?". "¡Sí!") de los baptistas sureños de Estados Unidos. ¿Tendrá su origen allí, en América? ¿O lo llevaron los esclavos desde África? O, en el caso concreto de Sierra Leona, una colonia fundada por esclavos devueltos desde América por los británicos a finales del siglo XVIII (de ahí Freetown, "ciudad libre"), ¿lo llevaron allí y luego lo volvieron a traer? Fuera como fuera, les vino bien. Estos fieles tenían un hambre de alimento divino no siempre visible en los fieles que van a misa en los barrios burgueses europeos. La capilla era el único sitio de la prisión en el que se había invertido en la estética. Unos pequeños cuadros enmarcados seguían a lo largo de las paredes la pasión de un Jesucristo negro acompañado de su madre María. En otro cuadro, tras el altar, un Jesucristo blanco, y a su lado, un gran cuadro de san Pablo en una celda, rezando, observado por un guardia con uniforme de soldado romano. En la parte de abajo del cuadro había una frase de la carta de Pablo a los filipenses: "Regocijaos en el Señor. Otra vez digo, regocijaos...". Los presos se regocijaban con el entusiasmo de unos hinchas de fútbol cuyo equipo acaba de ganar la liga. La religión es un fenómeno que está desvaneciéndose, o volviéndose mecánico para algunos de los que todavía practican, en los países ricos europeos, pero posee un valor diferente para la gente que no tiene nada; en el caso de estos africanos, los alejaba de la implacable crudeza de su vida en la cárcel y les infundía, aunque fuera de forma provisional, un sentimiento de dignidad, triunfo y esperanza.



Algo muy parecido habría latido en los corazones de los fieles que adoraban a Alá en la minimezquita que hay dentro de Pademba Road. Y la misma tolerancia también. Cuando le pregunté a un guardia sobre las posibles tensiones entre presos musulmanes y cristianos, me respondió con una mirada francamente perpleja.



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El presidente de Sierra Leona es cristiano; el vicepresidente, musulmán. Todas las ceremonias oficiales del Gobierno comienzan con oraciones de las dos religiones dominantes del país. Los matrimonios mixtos son habituales y, por lo visto, sin tensiones. Uno de los muchos taxistas con los que hablamos Fernando y yo tenía una pegatina en el salpicadero que decía: "La sangre de Jesús es mi arma". Sin embargo, era un musulmán devoto, y bastante severo, que sometió a sus dos pasajeros infieles a un interrogatorio duro -y cada vez más preocupado sobre su fe en Dios. Pero tampoco era wahhabita, y nos sorprendió con algunas herejías que, si hubiera estado en Arabia Saudí, le habrían hecho aterrizar bastante deprisa en el Pademba Road de Riad. ¿La diferencia entre el cristianismo y el islam? "No son más que palabras. Distintos métodos de adorar a Dios", respondió. ¿Y si un cristiano se enamora de una musulmana? "Si una mujer musulmana se casa con un cristiano, debe hacerse cristiana. Si el hombre es musulmán y ella es cristiana, debe hacerse musulmana".



Está claro que todavía queda mucho por hacer en materia de derechos de la mujer en Sierra Leona, aunque sí oí decir que en ocasiones, con matrimonios mixtos de este tipo, se celebran dos ceremonias religiosas, una en una iglesia y otra en una mezquita. También me enteré de que están penetrando por el norte "influencias árabes" que amenazan con radicalizar a los musulmanes y complicar su relación, hasta ahora tranquila, con los cristianos. Eso podría ponerles las cosas más difíciles a las prostitutas que se ofrecen alegremente junto a los bares de la playa. Si las cosas cambian, serían candidatas a ser lapidadas. Ahora, en cambio, no parece que ningún hombre se sienta ofendido. Las mujeres tienen que sobrevivir, como todo el mundo.


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La hora de la comida en la sección de la cárcel en la que estaba Abdul mostró un aspecto menos benigno de la vida en prisión. El capellán se fue y el guardia, reacio a entrar en la galería donde estaban encerrados los presos en espera de juicio, nos dejó que campáramos por nuestros respetos. Ya se había formado una cola frenética en las puertas de metal de una mazmorra oscura y los presos mayores decidían cuánto se servía a cada uno primero. Un preso murmuró: "Ni un perro querría comerse esto". Pero todos se lo comieron, y con ansia. Con las manos, en cuclillas, medio desnudos sobre el suelo del calabozo, en cuencos de plástico. La comida era arroz con hojas de patata espolvoreadas. Cada preso recibía un botellín de plástico de agua, un agua sucia que a Fernando y a mí nos habría hecho enfermar, pero que todos los presos atesoraban y bebían a sorbos, con enorme sentido del ahorro, durante todo el día y la noche, hasta que les llegara el siguiente botellín 24 horas después. A cada lado del calabozo había filas de celdas pensadas para dos personas, pero en las que dormían ocho. No fue la primera vez, en mis años de viajar por África, que me impresionó -mejor dicho, me abrumó la resistencia de los africanos, su capacidad de seguir adelante en condiciones que a los europeos les parecerían infrahumanas, su infinita capacidad de adaptación y aguante.




Por fin nos encontramos con Abdul Sesay en una celda grande, como la cuarta parte de una pista de tenis, en la que dormían 60 personas. Era menudo, con un rostro de niño, marcado de acné, y unos ojos tristes. Su padre (también el suyo) había muerto en la guerra; su madre, de enfermedad (la edad media de mortalidad en Sierra Leona es hoy 42 años, frente a 39 durante la guerra). "Vivía con mi abuela en la aldea, pero me dijo que me fuera porque no tenía dinero para cuidarme". Eso pasó en 2003, cuando Abdul tenía 9 años. Desde entonces estaba en Freetown, trabajando en lo que le salía, llevando cestos en el mercado, durmiendo de noche dentro de un automóvil en un cementerio de coches a las afueras de la ciudad. ¿Por qué estaba en Pademba? "Alguien robó una radio y me la dio. Yo no sabía de dónde procedía, pero la policía me la encontró encima y me acusó del robo". Mientras Abdul hablaba, Fernando le metió una píldora roja en la boca. Era para combatir las erupciones de sarna que le cubrían la mitad del cuerpo. Y tenía muchas más enfermedades, dijo Fernando. "Me siento mal todo el tiempo. Me como la comida porque no tengo más remedio. Tengo miedo de algunos presos". Cuando dijo eso miré detrás de él, donde había dos tipos musculosos vestidos con camisetas de malla, unos matones carcelarios típicos, que nos observaban por el rabillo del ojo. Intenté no tenerles miedo yo también. ¿Por qué había ido a parar a una cárcel de adultos? Abdul se bajó el pantalón para mostrarnos un vello púbico precoz. "El policía me miró y dijo que estaba mintiendo, que no tenía 16 años, sino 19". No tenía por qué sacar esa conclusión, ¿verdad? "No, pero había presiones de los demandantes". ¿Pagaron al policía? Abdul no respondió nada. Pero bajó la vista y, con un gesto como de ir a llorar, asintió. ¿Alguna esperanza de salir? Sí, dijo. El viernes comparecía ante el juez. El fiscal podía ofrecerle salir con fianza. Le habían dicho que podría ser de 50.000 leones, que equivale a la espléndida suma de 10 euros. Fernando y yo nos miramos y decidimos en silencio que íbamos a intentar sacar a Abdul de allí.



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Después de salir de la prisión fuimos a ver a una abogada. Exigió permanecer anónima, pero nos explicó bastantes cosas. "En Sierra Leona, si uno no tiene dinero, no puede obtener justicia", dijo. También destacó que si uno tiene dinero, puede conseguir que vaya a la cárcel una persona que piense que le ha hecho algo malo, aunque solo tenga una sospecha. "A las personas vulnerables las atropellan", dijo. Y la corrupción está presente en todo el sistema. Afortunadamente, el Gobierno está alarmado por el problema y quiere crear, básicamente con dinero británico, un sistema creíble y eficaz de defensores de oficio. El motivo de su alarma es que la Comisión de la Verdad y la Reconciliación, establecida tras la guerra con ayuda de la ONU, llegó a la conclusión de que la mejor manera de evitar que se repitiera la pesadilla que había sufrido el país cuando un ex cabo del ejército llamado Foday Sankoh se levantó en armas contra el Gobierno era combatir la idea generalizada de que en Sierra Leona no existe justicia para los pobres. Sankoh, que dirigía un grupo rebelde lleno de niños soldados al que dio el grandilocuente nombre de Frente Unido Revolucionario, había pasado siete años en Pademba Road por su presunto papel en un motín del ejército mucho antes de convertirse, a finales de los noventa, en el criminal de guerra más famoso del mundo. Según la abogada, la Comisión de la Verdad concluyó que el resentimiento que Sankoh sentía por la injusticia que consideraba que se había cometido con él y con otros líderes del FUR (con nombres como Rambo, Superman y Coronel Salvaje) había sido el motor que le había llevado a desencadenar aquel baño de sangre. El hecho de que, en el caso de Sankoh, el grito exigiendo reformas hubiera dado paso enseguida a la codicia y la obsesión por adquirir diamantes (una situación dramatizada en el film de Leonardo DiCaprio Diamante de sangre, situado en Sierra Leona) no negaba la necesidad de acabar de raíz con la injusticia endémica. "El Gobierno comprende", dijo la abogada, "que si no tenemos un sistema de justicia como es debido, tarde o temprano nos encontraremos con otra rebelión, otro Sankoh".



Sankoh fue detenido en 2000 -una detención que suscitó celebraciones en todo el país e imputado por 17 cargos de crímenes de guerra. Pero antes de que fuera a juicio murió en la cárcel de un derrame; el destino le concedió, en palabras de un fiscal de Naciones Unidas, "un final pacífico que él había negado a tantos otros".



El hotel en el que me alojé fue construido por una empresa china y es propiedad de ella; la empresa es una de las muchas que están explorando África y prácticamente recolonizándola en busca de materias primas que alimenten su celebrado milagro económico. De los cinco canales de televisión disponibles en las habitaciones, dos eran chinos. (Y no solo en el hotel; a la entrada de la prisión había visto a un guardia pegado a un culebrón chino que era imposible que entendiera). En las paredes de los pasillos del hotel había fotografías enmarcadas de edificios relucientes, llenos de cristal, luces de neón y metal, en Pekín y Shanghái. En especial, las imágenes del espectacular nuevo aeropuerto de Pekín representaban (dado que el aeropuerto de Freetown es una especie de chabola grande) un mensaje a la población local rayano en el insulto, como si les restregara en la cara su ignominia económica.



Sin embargo, cuando me fui a tomar una cerveza junto a la piscina del hotel, presencié una pequeña escena que me recordó algo que, en estos días de crisis económica, solemos olvidar: que no solo de pan vive el hombre. Tres chicas nativas de Sierra Leona, de unos 20 años, retozaban en biquini por donde no cubría, moviendo las caderas de acuerdo con un ritmo que solo ellas oían, chillando, gritando, dando carcajadas. Pronto se les unió un joven negro de músculos espectaculares y, tras una breve charla de presentación, se puso por turnos a cogerlas por la cintura, o agarrarles los muslos, o llevarlas a caballo. Aparecieron dos chinos, seguramente directivos del hotel. De mediana edad, llevaban el pantalón hasta el ombligo y sandalias con calcetines grises. Se sentaron en unas tumbonas de plástico, se pusieron las manos detrás de la nuca y contemplaron en silencio el espectáculo, como en trance, durante media hora. ¿Qué les estaba pasando por la cabeza? Quizá es demasiado imaginar que estuvieran pensando en que, después de todo, Dios es justo, que comparte las riquezas con más equidad de la que a veces creemos, con nuestra obsesión por los datos de crecimiento económico y los tipos de interés; que África, despreciada y considerada un continente perdido, tal vez tenga algo que enseñar a los tigres asiáticos; que la vida es corta y quizá tenga sentido disfrutar -saborear- nuestro tiempo sabiendo que, muy por encima del ciego deber de ganar dinero, las mejores cosas de la vida son gratis; que en África existe un principio del placer, una dimensión de alegría y sensualidad que China, la admirada China, no ha sido capaz de ver. Seguramente, los dos caballeros chinos no pensaron en todas estas cosas durante su ensoñación tropical junto a la piscina; pero quizá deberían haberlo hecho.


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Al día siguiente de visitar la prisión fuimos a la sede de los juzgados, un impresionante edificio construido hace 100 años por los colonizadores británicos. Nos sirvió de ensayo para nuestro plan de sacar a Abdul el día posterior. El truco consistía en convencer a un par de habituales del juzgado, en nuestro caso un joven periodista y un señor mayor que se identificó como "presidente del tribunal", y conseguir que fueran garantes de la fianza. A cambio de sus servicios, que incluían hacer un trato con el fiscal del caso (que era además policía), pagaríamos 160.000 leones por chico. La fianza en sí no era más que 50.000 cada uno, pero había que comprar a varias personas.



Fernando voló de vuelta a casa esa noche, y me quedé yo a ocuparme de Abdul al día siguiente. Esa misma tarde, Fernando había visitado un par de instituciones que cuidaban de jóvenes sin hogar para ver si podían acoger a Abdul en caso de que saliera en libertad, pero no se pudo. Había demasiados impedimentos burocráticos, y Pademba Road tampoco era buena tarjeta de visita. Yo iba a tener que intentar alguna otra cosa al día siguiente, como pedir ayuda a la abogada anónima, aunque tenía que coger mi avión de regreso a media tarde.



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Antes de despedirse, Fernando me dio un montón de papeles que había recibido de los presos de Pademba para que los leyera. Eran los testimonios de más de 20 reclusos en los que describían su vida dentro y fuera de la cárcel. Todos comenzaban: "Querido Fernando" o "Querido señor". En todas las cartas había elementos comunes: una sensación de injusticia ("francamente, no hay justicia para los pobres", decía uno), las enfermedades, la falta de medicamentos, las muertes en prisión, la suciedad de las letrinas, los alimentos que tenían que comer, las aguas estancadas que bebían, la imposibilidad de lavarse nunca de verdad y, pese a todo, su fe en Dios.



He aquí algunos extractos de la nota escrita por Issa Kamara, de 15 años:



"Fecha de llegada a la prisión de Pademba: 5 de febrero de 2010. Condena: tres años. Crimen cometido: rompí el cristal de un coche... Mi madre y mi padre están vivos, pero no vivo con ellos porque no tienen con qué mantenerme, así que eso me hizo salir a la calle con mis amigos. Dormíamos en el gueto y dormíamos en el suelo. Cuando me despierto por la mañana voy con mis amigos a empujar una carretilla. A veces mis amigos no me dan dinero, solo me dan comida para que coma... Cuando llegué a Pademba Road me sentí mal. Somos siete en la celda. Cuando me despierto por la mañana tengo frío, dolor, dolores malariales. La comida no es buena. Cuando termino de comer no tengo agua para beber ni para bañarme. Yo iba a la escuela. Dejé de ir porque mis padres no tienen dinero... Cuando salga de esta prisión me gustaría ir a la escuela. Cuando termine mi educación me gustaría ser mejor persona en el futuro... Si tengo el dinero, me gustaría casarme... Y cuando esté libre de la prisión me gustaría volver con mis padres y les pediré que me vuelvan a llevar a la escuela. Si se lo ruego y me aceptan, no les dejaré solos. Lo juro por Dios".


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¿Con quién se iría a vivir Abdul si saliera? En cualquier caso, lo primero era sacarlo de Pademba. Aparecí en el juzgado a las diez de la mañana, justo cuando Abdul y otros presos estaban llegando en un furgón verde de la policía, con sus manos morenas visibles a través de unas rajas de metal. Mis dos cómplices del día anterior, el "presidente" y el periodista, me esperaban, deseosos de volver a hacer negocios. El plan era pagar la fianza, sacar a Abdul, llevarlo a una farmacia para comprar las pastillas y cremas que necesitaba para sus diversas enfermedades y llevarlo después a la abogada, que había dicho que entendía muy bien lo necesario que era ayudar a los presos que salían a rehacer su vida. Pero las cosas no fueron tan sencillas.



Entré en una sala con paredes recubiertas de madera, presidida por una magistrada de aspecto imponente: cabello teñido de rojo, aire brusco, temiblemente eficaz. La sala estaba llena. Había 10 presos que aguardaban veredicto, entre ellos Abdul. Nos miramos a los ojos, él con una mirada suplicante, le saludé con la mano, asintió. Mis dos "agentes", hacia los que no sentía ningún rencor (se estaban ganando la vida a su manera), habían hablado ya con el fiscal de la policía, un joven de uniforme. El periodista, un joven solemne e intenso, me informó de que la libertad de Abdul iba a costar más dinero que la de los dos hermanos el día anterior. Iba a ser uno por el precio de dos: 320.000 leones. Dado que no estaba en situación de poder negociar, calculé cuánto dinero me quedaba y cuánto necesitaría para pagar el taxi hasta el ferry y el ferry hasta el aeropuerto, que salía a las tres de la tarde. Acepté pagar los 320.000, que en Sierra Leona -donde una pastilla de jabón puede tener un valor inmenso- parecen una fortuna, pero en realidad son unos 64 euros.



Llegó el turno de Abdul. La magistrada le preguntó cuántos años tenía. Dieciséis, contestó. Le miró confusa. "¿Y estás en Pademba?". "Sí". Ella anotó algo y le ordenó volver a su asiento. Iba a tardar más que el caso de los dos hermanos. Fui a la calle a cambiar más dinero y cuando volví hablé con mi otro agente, el "presidente del tribunal", mayor, más experto en maniobrar por los pasillos de la justicia del país, pero también más ocupado, corriendo arriba y abajo sin dejar de hablar con gente. Suponía que él se iba a quedar con la mayor parte del dinero, pese a que, como había explicado claramente su socio, habría que pagar unos cuantos sobornos más antes de saber exactamente cuánto les quedaba a ellos. El presidente dijo que tendríamos a Abdul en la calle en cuestión de una hora. Eran las once. Muy bien. Todavía había tiempo.



Esperé fuera con el periodista. Un bullicio de gente, esperando, como yo. Por un canalón a lo largo de la pared del edificio caía un chorro amarillo verdoso. Hacía calor y me compré una fanta, una cosa que nunca bebo en casa, pero que aquí me supo a gloria. Me costó 30 céntimos de euro. Habían pasado dos horas y no había ni rastro de Abdul. Me hacían falta 40 minutos para volver al hotel y llegar al ferry -que si lo perdía, perdía el avión-, así que me quedaba una hora. De pronto pasó a mi lado Abdul, sonriente, seguido del policía y mi amigo el presidente. Tenían que sacarle la "foto" y firmar unos papeles. Diez minutos, dijo el presidente. Pasó media hora, y nada. Pensé que había que olvidarse de la abogada, del plan de buscarle un cierto amparo a Abdul una vez que recuperara su frágil existencia callejera. Pero por lo menos iba a conseguirle los medicamentos en la farmacia. El periodista entró en el edificio y volvió a salir. "Abdul dice que está muy contento y que será tu padre para siempre". Sí, pero si no le veo en la calle y en libertad, tú no recibirás tu dinero, le dije.



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Me hizo subir por unos escalones y me condujo por un laberinto de pasillos. Papeles, papeles en todas partes; juicios y fianzas transmitidos por escrito; ni un solo ordenador. Mendigos, policías, mujeres lozanas y maravillosamente vestidas, golfillos descalzos, abogados con traje oscuro y corbata. Una vez más, era una escena sacada del Londres de Dickens. Nos detuvimos en una pequeña habitación en la que observé cómo la magistrada rellenaba muy despacio un formulario. Eran ya las dos de la tarde. Incapaz de contenerme, montando un espectáculo absurdo, me puse a maldecir. La magistrada alzó una ceja y siguió con lo suyo. Volví a salir, por temor a causar un incidente que diera al traste con toda la aventura; esperé 10 minutos más y entonces apareció Abdul, escoltado por mis dos conspiradores, libre. Me agarró la mano derecha con las dos suyas y no quería soltarla. Me miró a los ojos, transformado, con una sonrisa propia del niño que verdaderamente era, como si acabara de recobrar la salud. Me preocupaba que ya no tenía tiempo de ir a por las medicinas. Pagué la suma acordada a sus dos libertadores y luego le metí en el bolsillo un puñado de leones, por el valor de unos 40 euros, cantidad que seguro nunca había visto, ni imaginado ver, en toda su vida. Vete a la farmacia y luego vete a tu pueblo, al campo, intenta encontrar a algún familiar. Pero antes quédate por aquí y haz todas las comparecencias ante el tribunal que te exija tu fianza. El periodista y el presidente de la corte asintieron con rostro serio. Para ellos sería un problema -o eso dijeron- que él huyese.



Un taxista al que di mis últimos 40.000 leones me llevó por los peores barrios de Freetown, montañas de basura en los que la gente rebuscaba a la desesperada, un puente endeble sobre un río negro que daba la impresión de que te arrancaría la piel en 10 segundos si tenías la mala suerte de caer en él. Llegamos al ferry con solo unos segundos de margen. Mientras me ponía mi chaleco naranja vi a un hombre de unos 25 años que vendía ropa de colores en el embarcadero. No tenía manos. A mí no me quedaba dinero ni tiempo para comprarle nada. Ojalá hubiera podido. En el camino de regreso a casa pensé (como sigo pensando hoy) que quisiera haber hecho mucho más por Abdul, haber cumplido la encomienda que me había dejado Fernando. Pero luego pensé en todos los demás presos de Pademba Road a los que me gustaría haber ayudado, pensé en el rostro desolado de un chico que estaba sentado junto a Abdul en el juzgado y que sabía que él no iba a ser el afortunado beneficiario de este hombre blanco, y pensé en los millones y millones como ellos en África por los que no podía hacer nada, y en cuánta brutalidad y cuánta corrupción hay en el continente, pero cuánta bondad también, y cuánta alegría y cuánta sensualidad y cuántas lecciones que podrían enseñarnos, pero que no aprendemos los demás, que no se nos ocurre ni tomar en cuenta, por culpa de la maldita pobreza en la que viven.




http://www.elpais.com/articulo/portada/inf...elpepspor_8/Tes
Maripili


CITA
Sudán del Sur, nuevo Estado en África



El referéndum se esperaba desde los acuerdos de paz de 2005.

Grandes colas ante los centros de votación




ÁLVARO DE CÓZAR
Juba (ENVIADO ESPECIAL)


ELPAIS.com
Internacional
09-01-2011




Un hombre de casi dos metros de altura aparca una motocicleta que parece de juguete frente a un chambado en el que varias personas se protegen del sol. El hombre, de unos 50 años, se baja de la moto, se dirige serio hacia el grupo y luego comienza una extraña danza que consiste básicamente en dar pequeños saltos con el dedo índice manchado de tinta apuntando al cielo. "He votado, he votado, ya soy libre, libre para sentarme, para moverme, libre para comer, para saltar, incluso para dormir", dice el hombre casi cantando. "Antes no dormía porque por las noches me despertaba pensando que mi país nunca sería libre, pero ahora podría acostarme aquí mismo", asegura señalando la tierra roja de Juba.



La capital de Sudán del Sur es desde este domingo un hervidero de manifestaciones de este tipo en torno a los colegios electorales. Banderas por las calles, grupos de mujeres bailando y ruido de tambores para celebrar el referéndum de secesión que separará el sur del norte. A pesar de tener toda la semana para votar, miles de personas acudieron a las urnas horas antes de que se abrieran los colegios electorales. "Hemos venido tan temprano porque llevamos toda la vida esperando esto", afirma Ateny Wek, de 47 años, vestido de traje para la ocasión. "Los que nacimos en la guerra, crecimos en la guerra. Solo tuvimos 11 años de paz para ir a la escuela. Al fin tendremos un país del que sentirnos responsables".



El lugar de encuentro de las autoridades fue el colegio instalado junto a la tumba de John Garang de Mabior, el héroe de Sudán del Sur, fallecido en un accidente de helicóptero en 2005. Hasta allí se dirigió Salva Kir Mayardit, presidente de la región y el primero en votar, a las ocho de la mañana. Ante miles de personas, el líder de los sureños, bastón en mano y sombrero de cowboy, hizo el mismo recorrido que sus compatriotas; se registró, se ocultó en una cabina hecha de cartones para asegurar que su voto era secreto, introdujo la papeleta en la urna y luego mostró la palma de su mano con el dedo manchado de tinta en señal de que su voto había sido favorable a la secesión.



A partir de entonces, los sureños aguantaron bajo un sol de muerte durante horas para votar. Es tal el deseo de estos ciudadanos por pertenecer al nuevo Estado que se avecina, que muchos de ellos emprendieron un viaje de 11 días desde Jartum por el Nilo Blanco hasta Juba solo para dar el sí a la secesión. Unas 600 personas viajan cada día en la cubierta de los barcos. Algunos de ellos vienen para quedarse y traen sus muebles; otros tendrán que volver porque aún no tienen nada en Juba.



Amule Michael, de 24 años, es de los que ha venido para construir una nueva vida en la capital. Su barco atracó hace unas horas en el puerto de Konyo Konyo, un lugar donde la basura se acumula a la orilla del río y la contaminación deja un penetrante olor que tarda horas en quitarse de la cabeza. Allí los viajeros esparcen sus pertenencias por el suelo a la espera de tener un lugar donde guarecerse en la ciudad. "El viaje es muy duro", señala Amule, "te comen los mosquitos, la gente cocina aquí en la cubierta y vamos todos muy apretados. Pero merece la pena. Yo he dejado mi trabajo en Jartum. He venido para votar porque no me fiaba de que pudiera hacerlo en libertad allí".



Una semana de comicios




El referéndum se celebrará durante toda la semana y sus resultados quizá no se conozcan hasta febrero. A partir de ahí, a pesar del fuerte apoyo de EE UU y la ONU al proceso independentista, comienza una cascada de obstáculos hasta que el país se convierta definitivamente en un nuevo Estado y pueda organizar su Gobierno y sus instituciones. El principal problema es la delimitación de las fronteras. Aunque el presidente de Sudán, Omar al-Bashir, ha señalado que aceptará el resultado de la consulta, nadie ha establecido aún cuáles serán las fronteras del nuevo país. En Sudán del Sur está el 75% de las reservas de petróleo, pero las instalaciones para su aprovechamiento están en el norte. No parece que Bashir vaya a dejar fácilmente que la mitad del país se quede con la fuente de sus ingresos. Según el fiscal jefe de la Corte Penal Internacional, Luis Moreno Ocampo, Bashir ha desviado a cuentas privadas en bancos británicos unos 6.800 millones de euros procedentes del petróleo.



En los territorios fronterizos hay riesgo de que se desate la violencia y no solo por el petróleo. Uno de los lugares más conflictivos es Abyei. En ese territorio central de abundante agua y fértiles pastos, dos tribus se disputan la tierra: los Dinka y los Baggara. Estos últimos son de origen árabe y se dedican al ganado. Las tierras de Abyei son para ellos un lugar ideal en la época seca. Para los Dinka, los Baggara son solo unos huéspedes. Pueden ir allí a pastar pero no tienen ningún derecho sobre la tierra. Un enfrentamiento armado entre estas dos tribus podría hacer que el sur y el norte tomaran partido y se vieran metidos en una nueva guerra civil.



Falta otra voz importante en el dibujo de esas fronteras: China. El gigante asiático ha mostrado un apetito insaciable por los recursos petrolíferos de Sudán. Durante años ha facilitado armas al ejército de Al-Bashir para proteger las instalaciones de los ataques del sur. Su facilidad para llegar a acuerdos en África podría hacer que lo que ha sido hasta ahora bueno para el norte lo sea también para el sur. Si es así, China no vería peligrar sus inversiones. En cualquier caso, el dibujo de las fronteras no será fácil y puede que se prolongue durante todo 2011. Por ejemplo, en Abyei aún no hay fecha para un referéndum en el que las tribus decidan si quieren pertenecer al norte o al sur.



http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepuint_3/Tes




CITA
Un 'cowboy' para un país petrolero



Salva Kir, el líder secesionista, es muy pragmático y buen estratega militar




Á DE C.
Juba

EL PAÍS
Internacional
10-01-2011




Salva Kir Mayardit, de 60 años, tiene todas las cartas para convertirse en el primer presidente del futuro Estado de Sudán del Sur, el país número 54 de África. Su dilatada biografía le da de sobra para ello. Luchó desde los 17 años en las guerras contra el Norte y llegó a ser comandante del Ejército de Liberación del Pueblo de Sudán (SPLA). En 2005, tras la muerte en un accidente de helicóptero del otro gran héroe del país, John Garang, Salva Kir tomó el relevo y fue nombrado vicepresidente de Sudán. Poco después dejó el cargo para hacerse con la presidencia de la región autónoma.



Pero Salva Kir no siempre ha mostrado la entereza que se le supone a los líderes de un pueblo y a los padres de una nación. En los últimos años, por ejemplo, se ha mostrado dubitativo sobre el referéndum de secesión. Algunas de sus declaraciones suenan extrañas después de haberle visto dar el sí a la secesión ante miles de personas. "Trabajaré para que la unidad de Sudán sea atractiva para la gente del sur", dijo tras ser nombrado.



En 2009, sin embargo, utilizó algunas palabras de su antecesor para señalar que el referéndum era una oportunidad histórica. "O vivir en tu propio país como un ciudadano de segunda clase o como un hombre libre en un Estado independiente", afirmó. Aun así, hasta hace poco, el Gobierno de Sudán tenía claro que Salva Kir apostaría por la unidad. Sin embargo, en los últimos meses, el líder de los sudaneses del sur decidió manifestar públicamente su apoyo el referéndum. Según él, porque "el Gobierno de Sudán no había hecho atractiva la unidad".



Nacido en 1951, Salva Kir es de la etnia dinka, la mayoritaria en Sudán del Sur. Es sobre todo un militar metido a político que durante cinco años ha sabido mantener la paz gracias a un buen entendimiento con el norte. Su figura está más cerca de la del político pragmático que defiende sus intereses que de la imagen de intelectual visionario que proyectaba Garang.



Su gusto por los sombreros de cowboy se ha convertido en una marca personal que le ha hecho popular internacionalmente, en dura pugna con otro amante de los gorros raros, el presidente de Nigeria, Goodluck Johnathan. Es también muy popular entre los militares que le consideran un gran estratega militar, y aunque no es un tipo que guste de emplear demasiado la palabra puede que acabe convirtiéndose en el padre de la patria. Hay algunas actitudes que se le han criticado y que, de ser ciertas, no traerían más democracia al nuevo Estado. En las últimas elecciones en Sudán del Sur, en 2010, Kir fue reelegido con el 93% de los votos. La votación fue puesta en duda y se le acusó de haber utilizado presiones para volver a ocupar el cargo. Desde aquellos comicios, Omar al-Bashir lo volvió a situar en la vicepresidencia del país tal como estaba acordado.



Para muchos, Salva Kir ha sabido utilizar su habilidad política, sus dotes de estratega y el consenso para finalmente acabar capitaneando la consecución del referéndum. Para otros, su defensa de sus intereses en los últimos años ha demostrado que no es el hombre que debe liderar el nacimiento de la nueva nación.

Katharina Von Strauger
CITA
NO A UNA INTERVENCION MILITAR EN COSTA DE MARFIL




RECHAZAMOS LA VIOLENCIA,

DEMOS UNA OPORTUNIDAD A LA PAZ



Profundamente convencidos de que la intervención militar en Costa de Marfil no haría sino agravar una situación que de por si es trágica, y, desde luego hundiría al país y la sub-región en el caos, los firmantes de esta carta abierta piden a la opinión pública de todas las naciones y los gobiernos de todos los países amantes de la democracia, la paz y la libertad, un esfuerzo para frenar la amenaza de la guerra se cierne sobre este país.



En el caso hipotético de no prosperar el buen sentido y después de una década de crisis y conflictos armados, si la amenaza de una intervención armada se llevase a efecto - no importa por una potencia imperialista extranjera o una coalición africana – esto no seria sino el primer acto de una cadena de violencia, derramamiento de sangre y las matanzas para alterar el África occidental en su conjunto. Es por eso que nosotros, intelectuales africanos y occidentales, decimos "¡No!”A todos los medios, militares y políticas que sin duda llevarían una vez más un desastre en África.




Cincuenta años después de la independencia, ¿Es necesario añadir una nueva fuerza expedicionaria de 1.000 hombres de la fuerza francesa Licorne, y 9000 de la ONUCI? No podemos imaginar una intervención francesa directa, como en 2004, lo que podría poner en peligro los 15.000 ciudadanos franceses en Costa de Marfil: ¡los líderes franceses serian responsables personalmente!




¿Tenemos necesidad de más políticos trabucaires en África Occidental?, es sabido que la mayoría de estos países -como los organismos internacionales, las Naciones Unidas o las organizaciones africanas - son permeables a la manipulación de París, Washington o cualquier otra potencia extranjera. A medida que la desastrosa intervención del ECOMOG, el brazo militar de la CEDEAO, han llevado a masacres de civiles y el saqueos de todo tipo en Liberia y Sierra Leona, por no hablar de la trágica experiencia de las fuerzas de paz de la ONU con Patrice Lumumba en el Congo en 1960. ¡Por desgracia nos sobran ejemplos!




La historia de África Occidental y Costa de Marfil demuestra que la intervención de los mismos en Abidján se traduciría en una resistencia civil y reacciones violentas a un ejército de ocupación, entonces, ciertamente, entre masacres urbanas de marfileños y extranjeros, se generaría en todo el territorio batallas fratricidas: ¿el horror de Ruanda de nuevo ante nuestros ojos por la irresponsabilidad de los traficantes de armas y el imperialismo de otra época? Para nosotros, esta claro: ni una intervención militar ni la guerra civil ni el derramamiento de sangre son inevitables en Costa de Marfil y en otros lugares.



Otro resultado es posible, de hecho, para los demócratas que piensan de forma lúcida y responsable en cuestiones como la libertad, la democracia y la ética que apoyará una salida a la crisis de Costa de Marfil, y los pocos intelectuales que no tienen miedo asumir sus responsabilidades en relación con su propia conciencia y las opiniones de los otros . Así que estamos hablando aquí y ahora, para ir contra la corriente del linchamiento mediático de Costa de Marfil y de los que piden asesinatos, guerra y pistolas, y adquirimos un fuerte compromiso con la paz y decimos no a la guerra.




Por lo tanto, ninguna acción debe ser ignorada o denigrada, y mucho menos sospechar de ella. Es por eso que apoyamos incondicionalmente todas las medidas para el diálogo y para la pacificación en Costa de Marfil. Las propuestas y fórmulas de mediadores exteriores para las negociaciones directas y / o indirectas entre los principales protagonistas a través de acciones de artistas y escritores, poetas y músicos, iglesias y movimientos religiosos, autoridades tradicionales y consuetudinarias, organismos de derechos humanos y sociedad civil, etc., por no mencionar las acciones de los parlamentarios y senadores, líderes sindicales y las asociaciones civiles y profesionales y la industria rural y el comercio, profesores universitarios, abogados y profesionales, por nombrar algunos. Todas estas formas de pacificación deben ser intentadas y probadas.



Los intelectuales y artistas, hombres de la cultura y la ciencia en África, Occidente y el mundo, debemos movilizarnos para intentar una solución pacífica a la crisis post-electoral en Costa de Marfil, rechazamos los pretextos para injerencias e intervenciones exteriores.



Firman el comunicado:





ALBERT BOURGI (Professeur de Droit, Paris)



Professeur MALICK NDIAYE, (Sociologue, Université Cheikh Anta Diop de Dakar)


MICHEL GALY (Politologue, Paris)


AMINATA DRAMANE TRAORE(écrivain – Bamako)


JEAN ZIEGLER (Sociologue, Suisse)


DENIS PRYEN(éditeur, Directeur Général L’Harmattan, Paris)


TIENDREBEOGO NORBERT MICHEL(député, Burkina Faso)


GUY LABERTIT(ancien délégué Afrique du PS, Vitry)


CALIXTHE BEYALA (écrivain, Paris)


LILIANE BRIDJI(journaliste, Abidjan)


FRANCOISE CAUJOLLE (philosophe, Toulouse)


Christian M. ZOHOCON ( président des « amis de Présence Africaine », Grenoble)


THEOPHILE KOUAMOUO (journaliste, Abidjan)


DIDIER MAGNIN( Thorens Glières )


AMATH DANSOKHO( Journaliste, secrétaire général du PIT, Dakar


MELISSA Félicité GNAORE(artiste, Abidjan)


Professeur ABEJE BERHANU ( University of Addis-Ababa, Ethiopie )


AYALA BAKABA (Productrice de cinéma, Abidjan)


Karine Ballon (documentaliste Grenoble )


Dominique BANGOURA( Politologue, Sorbonne ); Paris


Me Patricia HAMZA( Avocate, Abidjan)


Paulin DJITE( chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques, Sydney, Australie)


Prof Laure Clémence CAPO-CHICHI( Université d’Abomey -Calavi, Cotonou )


ALAIN MITTOU( historien, Toulouse)


Dr. Samuel HAKIZIMANA( Rwanda )


Charles S. AKIBODE( historien, Praia, Cap-Vert)


Vaber Douhouré, (metteur en scène franco-ivoirien , Grenoble)


KARINE BALLON (documentaliste, Grenoble )


Prof Essé AMOUZOU( Togo)


Yves LODONOU( Journaliste, Togo)


Prof Benoît Awaza Mbambi KUNGUA( Cameroun )


Me TAPI Sylvain(avocat, Bruxelles)


M. MILANDOU Gérard(président UFR, Congo Brazzaville )


Jean-Pierre KESANDE(A.i.p.e Lumumba, R D Congo)


François MANGA-AKOA,( Analyste politique, Cameroun)


Vincent Maillot( artiste de cirque, Réunion)


Francis Mangle(avocat à la cour,Abidjan)


GNAHOUA G. Ambroise( juriste Dakar, au Sénégal)


ZIGUELE Martin, Profession: Consultant( Bangui ,RCA)


ARTIGUELONGUE Michèle (sociologue , Toulouse)








CITA
NON À TOUTE INTERVENTION MILITAIRE EN COTE D’IVOIRE !

REFUSONS LES VIOLENCES À VENIR, DONNONS TOUTE SA PLACE À LA PAIX





Profondément convaincus qu’une intervention militaire en Côte d’Ivoire serait de nature à aggraver une situation qui est suffisamment tragique, et plongera à coup sûr le pays et la sous- région dans la tourmente, les signataires de la présente lettre ouverte en appellent aux opinions publiques de toutes les nations et aux gouvernements de tous les pays épris de démocratie, de paix et de liberté, afin d’enrayer la menace de guerre qui plane sur ce pays.


Dans le cas hypothétique où en dépit du bon sens et après une dizaine d’années de crise armée et de partition, la menace d’intervention armée serait mise à exécution – peu importe par une force impérialiste étrangère classique ou par une coalition africaine - celle-ci ne serait guère que le premier acte d’un enchaînement de violences, de carnages et de massacres appelé à bouleverser l’Afrique de l’Ouest toute entière. C’est la raison pour laquelle nous, intellectuels africains et occidentaux, sommes fondés de dire « Non ! » à toutes les logiques médiatiques, militaires et politiques qui conduiront à coup sûr une nouvelle fois à un désastre en Afrique .


Cinquante ans après les Indépendances, faut- il ajouter un nouveau corps expéditionnaire aux 1000 hommes de la force Licorne française, et aux 9OOO de l’ONUCI ? On n’ose imaginer une intervention française directe, comme en 2004, qui mettrait en danger les 15000 ressortissants français de Côte d'Ivoire : les gouvernants actuels, à Paris, en seront tenus personnellement responsables !


A-t-on besoin de « nouveaux tirailleurs » ouest africains, quant on sait que la plupart de ces pays sont- comme les instances internationales- qu’il s’agisse de l’ONU ou des organisations africaines – perméables aux manipulations de Paris, de Washington ou de quelque puissance extérieure ? Quant les désastreuses interventions de l’ECOMOG, bras armé de la CEDEAO, se sont traduites au Libéria et en Sierra Leone par des massacres de civils et des pillages en tout genre, sans parler de l’expérience tragique des Casques bleus de l’ONU au Congo de Patrice Lumumba en 1960? On en connaît hélas la suite !


L’histoire de l’Afrique de l’Ouest et de la Côte d’Ivoire montre qu’une telle intervention à Abidjan se traduirait par une résistance civile et des actions sanglantes devant une armée d’occupation ; puis certainement des massacres urbains entre ivoiriens et étrangers, qui gagnerait l’ensemble du territoire dans des combats fratricides : l’horreur du Rwanda devrait elle recommencer sous nos yeux par l’irresponsabilité illimitée des marchands de canons et des impérialismes d’un autre âge ? Pour nous, c’est clair : ni l’intervention militaire ni la guerre civile et les bains de sang prévisibles ne constituent des fatalités en Côte d’Ivoire ou ailleurs.


Une autre issue est possible, en effet, pour les démocrates qui mesurent de manière lucide et responsable les enjeux de principes de Liberté, de démocratie et d’éthique dont se charge la crise ivoirienne, et les rares intellectuels qui n’ont pas peur de prendre leurs responsabilités vis-à-vis de leur propre conscience d’abord, ensuite vis-à-vis des autres. Il est donc question, ici et maintenant, d’aller à contre- courant du lynchage médiatique de la Côte d ’Ivoire et des appels au meurtre des va-t-en guerres et des boutefeux, et s’engager résolument pour la Paix et non pour la Guerre !

Dès lors, aucune initiative ne devrait être négligée ni dénigrée, encore moins suspectée. C’est la raison pour laquelle nous appuyons inconditionnellement tous les pas pratiques en direction du dialogue et de l’apaisement en Côte d’Ivoire. Depuis les propositions et les formules des médiateurs extérieurs pour des négociations directes et/ou indirectes entre les principaux protagonistes, jusqu’aux interventions des artistes et des écrivains, des poètes et des musiciens, des Eglises et mouvements religieux ; des autorités traditionnelles et coutumières, des Organisations des droits de l’homme et de la société civile, etc., sans oublier les actions des parlementaires et sénateurs, des syndicalistes et des associations civiles et professionnelles des villes et des campagnes, de l’industrie et du commerce, des cadres, de professeurs d’Université, des avocats et professions libérales, pour ne citer que ceux-là. Toutes ces formes de pacification doivent être essayées et encouragées !



Intellectuels et artistes, hommes de culture et de science d’Afrique, d’Occident et du Monde, mobilisons-nous pour inventer une solution pacifique à la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, refusons les prétextes aux ingérences et interventions extérieures !



UN COLLECTIF D’INTELLECTUELS FRANCO AFRICAINS ET DE CITOYENS ENGAGES


PREMIERS SIGNATAIRES :



ALBERT BOURGI (Professeur de Droit, Paris), Professeur MALICK NDIAYE, (Sociologue, Université Cheikh Anta Diop de Dakar) ,MICHEL GALY (Politologue, Paris), AMINATA DRAMANE TRAORE(écrivain – Bamako) JEAN ZIEGLER (Sociologue, Suisse), ), DENIS PRYEN(éditeur, Directeur Général L’Harmattan, Paris), TIENDREBEOGO NORBERT MICHEL(député, Burkina Faso), GUY LABERTIT(ancien délégué Afrique du PS, Vitry),CALIXTHE BEYALA (écrivain, Paris),LILIANE BRIDJI(journaliste, Abidjan), FRANCOISE CAUJOLLE (philosophe, Toulouse), Christian M. ZOHOCON ( président des « amis de Présence Africaine », Grenoble) THEOPHILE KOUAMOUO (journaliste, Abidjan), DIDIER MAGNIN( Thorens Glières ) ,AMATH DANSOKHO( Journaliste, secrétaire général du PIT, Dakar ;MELISSA Félicité GNAORE(artiste, Abidjan) ; Professeur ABEJE BERHANU ( University of Addis-Ababa, Ethiopie ) ;AYALA BAKABA (Productrice de cinéma, Abidjan) ; Karine Ballon (documentaliste Grenoble ) Dominique BANGOURA( Politologue, Sorbonne ); Paris ; Me Patricia HAMZA( Avocate, Abidjan) ; Paulin DJITE( chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques, Sydney, Australie) ; Prof Laure Clémence CAPO-CHICHI( Université d’Abomey -Calavi, Cotonou );ALAIN MITTOU( historien, Toulouse) ; Dr. Samuel HAKIZIMANA( Rwanda ); Charles S. AKIBODE( historien, Praia, Cap-Vert) ; Vaber Douhouré, (metteur en scène franco-ivoirien , Grenoble), KARINE BALLON (documentaliste, Grenoble ,) Prof Essé AMOUZOU( Togo) ; Yves LODONOU( Journaliste, Togo) ; Prof Benoît Awaza Mbambi KUNGUA( Cameroun ); Me TAPI Sylvain(avocat, Bruxelles) ; M. MILANDOU Gérard(président UFR, Congo Brazzaville ); Jean-Pierre KESANDE(A.i.p.e Lumumba, R D Congo) ; François MANGA-AKOA,( Analyste politique, Cameroun) ; Vincent Maillot( artiste de cirque, Réunion), Francis Mangle(avocat à la cour,Abidjan) ; GNAHOUA G. Ambroise( juriste Dakar, au Sénégal) ; ZIGUELE Martin, Profession: Consultant( Bangui ,RCA) ; ARTIGUELONGUE Michèle (sociologue , Toulouse) ;




Pour signer ce texte : nonalintervention@yahoo.fr <mailto:nonalintervention@yahoo.fr> (Nom, profession ou fonction, lieu)
Andy Maykuth
CITA
Arranca la batalla por Sudán del Sur


El nuevo país será escenario de la disputa entre China y EE UU por los recursos en África

El 75% del crudo de la zona se produce en el territorio secesionista



ÁLVARO DE CÓZAR (ENVIADO ESPECIAL)
Juba

EL PAÍS
Internacional
12-01-2011




Sudán se ha convertido en el escenario en el que EE UU y China disputan una guerra fría y económica por los recursos de África. Pese a estar escorado al este, el país es el centro de las operaciones, el lugar con más fronteras del continente y el espacio donde las dos potencias mundiales han decidido desplegar el tablero de Risk. El referéndum de secesión de esta semana en Sudán del Sur, anunciado en los acuerdos de paz de 2005 tras veinte años de guerra con el norte, es una extensión más de ese tablero.



El premio es el petróleo. El 75% de los 6.700 millones de barriles que produce Sudán están en el sur, pero los oleoductos para su exportación están en el norte. Desde hace años, China controla esos recursos. Sus inversiones millonarias en el territorio han hecho que se coloque como escudo entre la Corte Penal Internacional y Omar al-Bashir, el presidente de Sudán, acusado de genocidio y crímenes de guerra en la región occidental de Darfur. Pekín tampoco veía con buenos ojos el divorcio que se avecinaba entre el sur y el norte. Y sin embargo, al final, China ha dejado hacer.



El por qué es el secreto mejor guardado estos días. Si ha habido algún acuerdo del gigante asiático con las futuras autoridades de Sudán del Sur, este no ha trascendido. Públicamente, es la Administración Obama la que se anota el tanto. Es Estados Unidos el que ha presionado para que se celebrara el referéndum y también el que ha tenido que hacer algunas concesiones a Bashir. La principal, sacar a Sudán de la lista de países que cooperan con el terrorismo. Así, Bashir ha dejado a un lado todas las trabas que ponía a la celebración de la consulta. No solo lo ha hecho posible, sino que incluso ha llegado a viajar al sur para decir públicamente que aceptaría el resultado.



¿Ha perdido China entonces? Nada de eso, el juego está abierto. Y Sudán del Sur, la nueva novia a la que todos quieren cortejar, se deja querer. "Me da igual quién controle los recursos", dice un hombre de negocios en un local de Juba mientras toma una Tasker, la cerveza local. El hombre reconoce que el éxito de China en África se debe a que "no le importan los derechos humanos". Estados Unidos y el resto de países occidentales siguen siendo vistos como países con los que hay que tragarse el sermón si se quiere negociar con ellos, mientras que con China, no hay por qué aguantarlo.



Las cosas no acaban de todas formas con el petróleo. Sudán del Sur es ahora el cuadro central desde el que controlar toda la partida. Su salida por el sur a la República Central Africana, Uganda y Congo, tres países con reservas de petróleo, es vital. Congo es además rico en coltán, el mineral que se utiliza para hacer la mayoría de los aparatos electrónicos. Hace unos meses, corrió por África el rumor de que China iba a disminuir las exportaciones de este tipo de minerales para la electrónica, según relata una fuente de un organismo internacional. "Hubo mucha gente que se empezó a poner nerviosa", señala la misma fuente.



Está además Israel, otro actor que, aunque sin presencia en Sudán, ve con recelo todo lo que pasa en el país. Según un cable de Wikileaks de diciembre de 2009, Estados Unidos advirtió a Sudán que dejase de transportar armas iraníes a Hamás para usarlas contra Israel.



La frontera de Sudán del Sur con el norte, aún por definir en los próximos meses, es un nido de guerrillas. Tribus de los dos países, enfrentadas durante años, se disputan el territorio por un quítame allá esos pastos para mi ganado. Persiste la amenaza de un conflicto que desataría una batalla con un número de muertos inasumible por ambas partes. Pero nada de eso parece que vaya a ocurrir. Nadie quiere pasar otra vez por décadas de guerra. El referéndum pasará y Sudán del Sur no volverá a despertar tanto interés hasta que se constituya oficialmente como país. Pero la guerra seguirá y, como casi siempre, será silenciosa.



http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepiint_8/Tes







CITA
Descolonizar al cuadrado






M. Á. BASTENIER

EL PAÍS
Internacional
12-01-2011



En el siglo XV los pueblos ibéricos iniciaron el desenclave de Europa para la apropiación del mundo. Navegantes portugueses contornearon las costas africanas hasta llegar al subcontinente indostánico y castellanos y lusitanos colonizaron la mayor parte de lo que se llamaría América. Tras la conquista de vastas extensiones de Asia, la última gran expansión europea se produjo en el África negra y tierras del islam: las dos realidades que confluyen en Sudán.



El interior del continente africano había quedado largamente a cubierto por la geografía y el clima, especialmente inhóspito a la penetración europea. Sólo el descubrimiento de la quinina y la cañonera fluvial en la segunda mitad del XIX permitieron al colonialismo extenderse también al África negra. Pero a diferencia de lo ocurrido en América, no se trataba de recrear una idea de Europa sino de explotar y hacer gala de poder con las nuevas tierras conquistadas.



La rebatiña por África que tuvo como grandes protagonistas al Reino Unido y Francia, con Portugal como extra con frase e Italia en el furgón de cola, exigió la adopción de unas reglas de juego y las potencias reunidas en Berlín en 1885 delimitaron zonas de influencia y ocupación. Londres, que ya controlaba el Canal de Suez, abierto en 1867, estableció un protectorado informal sobre Egipto en 1882 e inició la descubierta hacia el sur que plantaría la Union Jack en las bocas del Nilo, y con la derrota del Mahdi y sus sucesores en la batalla de Ondurman en 1898, consolidaría un dominio anglo-egipcio, que no tendría nada de lo segundo, sobre Sudán. El territorio obtuvo la independencia en la oleada de los años 50 que afectó a gran parte del África británica y francesa. Y en Sudán confluían las dos grandes dominaciones coloniales de la época: la del mundo árabe-musulmán al norte, y la del sur, negro, animista y cristiano. Pero los depositarios de la nueva soberanía eran exclusivamente los seguidores del islam.



Si se comparan los efectos de esos dos colonialismos sobre el mundo contemporáneo, el practicado sobre el norte de África, de Argelia a Egipto, y de los territorios ex otomanos de Asia, de Palestina a Irak, con el del África negra, aparecen significativas constataciones. Este último le salió a Occidente gratis, mientras que el islámico ostenta hoy un ominoso colofón llamado Al Qaeda.



Aunque en los años que precedieron a las independencias menudearon los líderes radicales africanos con apreciable eco mediático como Nkwame Nkrumah en Ghana y Sekú Turé en Guinea-Conakry, el que osó decir que "no" a la propuesta de interdependencia del general De Gaulle, con lo que destruyó la idea de una Comunidad Francesa de Naciones, no existe una reivindicación de la negritud frente al colonialismo del hombre blanco. Frantz Fanon es una ficha en las bibliotecas y apenas el Nobel de literatura nigeriano Wole Soyinka ha alzado la voz para recordarle a Occidente la ignominia de la esclavitud y de la trata, a domicilio o con portes pagados en América.



Y aunque no ha habido colonialismo santo, tampoco han sido todos iguales, y mientras las potencias ejercían un dominio total sobre el mundo negro en nombre de "la carga del hombre blanco", en tierra árabe tanto Francia como el Reino Unido reconocían sociedades o estados pre-existentes o en construcción, respetando un mínimo de autogobierno. Ese colonialismo más comedido pero practicado sobre una gran civilización como es la árabe, orgullosa de sí misma, es el que ha contribuido, paradójicamente, a crear un monstruo que sólo aspira a la revancha.



Cuando los poderes coloniales trazaron a compás y cartabón las fronteras del África independiente, hubiera sido temerario enmendarlas porque el mapa habría parecido un crucigrama, y la guerra de Biafra en 1967-68, que no pudo romper la unidad de Nigeria, remachó aún más el dogma de la intangibilidad de las divisorias nacionales. Pero 2011, tras el horror de Darfur, y la interminable guerra de secesión, norte contra sur, puede ser ya otra cosa.



Y así nacerá un nuevo Estado en el África negra con la partición de Sudán en dos mitades casi iguales, dando cumplimiento al referéndum que se está celebrando toda esta semana en la parte meridional del país. Es una descolonización rezagada pero al cuadrado, porque el norte arabizado ha tenido que descolonizarse de sí mismo; como si tuviera una subcontrata de descolonización que no ha hecho efectiva hasta hoy, a más de medio siglo de independencia.


http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepiint_9/Tes
Pepin
CITA(El fantasma del Blog @ Dec 31 2010, 07:55 PM) *
CITA
Mouchos, curuxas, sapos e bruxas.

Demos, trasgos e diaños, espíritos das neboadas veigas.

Corvos, píntegas e meigas: feitizos das menciñeiras.

Podres cañotas furadas, fogar dos vermes e alimañas.

Lume das Santas Compañas, mal de ollo, negros meigallos, cheiro dos mortos, tronos e raios.

Ouveo do can, pregón da morte; fuciño do sátiro e pé do coello.

Pecadora lingua da mala muller casada cun home vello.

Averno de Satán e Belcebú, lume dos cadáveres ardentes, corpos mutilados dos indecentes, peidos dos infernais cus, muxido da mar embravecida.

Barriga inútil da muller solteira, falar dos gatos que andan á xaneira, guedella porca da cabra mal parida.

Con este fol levantarei as chamas deste lume que asemella ao do Inferno, e fuxirán as bruxas a cabalo das súas vasoiras, índose bañar na praia das areas gordas.

¡Oíde, oíde! os ruxidos que dan as que non poden deixar de queimarse no augardente quedando así purificadas.

E cando este beberaxe baixe polas nosas gorxas, quedaremos libres dos males da nosa alma e de todo embruxamento.

Forzas do ar, terra, mar e lume, a vós fago esta chamada:

se é verdade que tendes máis poder que a humana xente, eiquí e agora, facede que os espíritos dos amigos que están fóra, participen con nós desta Queimada.






CITA
Curuxones, curuxas, sapos y bruxas.

Demoños, trasgos y diaños; espírituos las ñevadas veigas.

Choyas, sacaberas, esculibiertos y meigas, embruxamientos de las curandeiras

Podres tueros afuracaos, llar de guxanas y alimañas.

Llume de la Guesa, agueyos, prietos fechizos, fedor de muertos, truenos y rellumes.

Gañíu de perru, ñuncia de la muerte, fucicu del sátiru y pata de coneyu.

Pecadora llingua de mala muyer casada cun home vieyu.

Avernu de Satán y Belcebú, relluz de los calabres ardientes, cuerpos mutilaos de los indecentes, cuescos d'infernales culos, ruxíu de la mar bravía.

Ventril inútil de muyer solteira, miagar de mixos en celu, sucia gedeya de cabra mal parida.

Con esti caciyu llevantaréi'l llume d'esti fueu qu'asemeya al del infiernu y fuxirán las bruxas a caballu las suas escobas, diendu a bañase na playa'l sable gordu.

¡Sentíi! Sentíi'l bramíu que dan las que nun son a deixar d'amburase nel aguardiente, quedandu asina purificadas.

En baxandu esti brebaxe pulos nuesos gañotes, quedareimos llibres los males la nuesa ánima y de tou embruxamientu.

¡Fuercias del aire, tierra, mar y fueu! faiguvos esti brinde:

Si ye verdá que tenedes más poder que la humana xente, eiquí y agora, facéi que los espírituos los collacios que tán fueramanu, participen con nosoutros d'esta queimada.




CITA
Buhos, lechuzas, sapos y brujas.

Demonios, trasgos y diablos, espíritus de los nebulosos valles.

Cuervos, salamandras y magas: hechizos de las curanderas.

Podridas cañas agujereadas, hogar de los gusanos y alimañas.


Fuego de las Santas Compañas, mal de ojo, negros hechizos, olor de los muertos, truenos y rayos.

Aullido del perro, pregón de la muerte; hocico del sátiro y pie del conejo.

Pecadora lengua de la mala mujer casada con un hombre viejo.

Infierno de Satán y Belcebú, fuego de los cadáveres ardientes, cuerpos mutilados de los indecentes, pedos de los infernales culos, mugido de la mar embravecida.

Vientre inútil de la mujer soltera, maullar de los gatos que andan en celo, greña sucia de la cabra mal parida.

Con este fuelle levantaré las llamas de este fuego que se asemeja al del infierno, y huirán las brujas a caballo de sus escobas, yéndose a bañar en la playa de las arenas gordas.

¡Oíd, oíd! los rugidos que dan las que no pueden dejar de quemarse en el aguardiente quedando así purificadas.

Y cuando este brebaje baje por nuestras gargantas, quedaremos libres de los males de nuestra alma y de todo embrujo.

Fuerzas del aire, tierra, mar y fuego, a vosotros hago esta llamada:

si es verdad que tenéis más poder que la humana gente, aquí y ahora, haced que los espíritus de los amigos que están fuera, participen con nosotros de esta Queimada.




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¡San Silvestre; Meigas Fora!




CITA
España disipa el riesgo de contagio de la crisis y desata la euforia en las Bolsas

El alivio en los mercados de deuda lleva al Ibex a subir más de un 5%.

Lisboa cierra con éxito la primera subasta a largo plazo de 2011 un día antes del estreno del Tesoro español


ÁLVARO ROMERO

ELPAIS.com
Economía
12-01-2011



Las Bolsas europeas y el mercado de deuda están registrando hoy una importante mejora gracias al anuncio de que Bruselas va a reforzar sus mecanismos contra la crisis y la expectativa de que Portugal iba a superar con éxito su primera subasta a largo plazo del año, tal y como al final ha sucedido. De hecho, la confirmación de que Portugal puede seguir financiándose por las vías tradicionales, tal y como ayer sucedió con Grecia, ha retroalimentado a su vez la euforia en unos mercados financieros. Además, si el alivio se mantiene durante la próxima jornada, también beneficiará a España, que estrena mañana las subastas de deuda de 2011. De momento, el optimismo generado por las nuevas medidas de la UE y el éxito de Portugal y Grecia permiten alejar el riesgo de contagio de los problemas de financiación a España mientras el Ibex está subiendo más de un 5%, su mejor día de cerrar así desde mayo.



Para el comisario de Asuntos Económicos y Monetarios de la UE, Olli Rehn, no hay dudas sobre este extremo. Incluso si cae Portugal, tal y como augura una mayoría de analistas. Según ha afirmado hoy el político finlandés desde Bruselas en declaraciones recogidas por Efe, las medidas puestas en marcha por el Gobierno español en materia de reducción del déficit, reestructuración del sector financiero y las reformas en el mercado laboral o pensiones, suponen una importante barrera de protección en caso de que Lisboa finalmente tenga que activar el rescate de la UE y el FMI. "No veo ninguna razón para alimentar la especulación en este sentido", ha asegurado antes de insistir en que "estas son acciones muy convincentes" que permitirán a España superar el bache.



Después de que Grecia e Italia acudieran ayer al mercado en una semana clave por las numerosas operaciones programadas, hoy Portugal ha alcanzado los objetivos máximos de la subasta al captar 1.249 millones de euros en títulos a 3 (650 millones) y 10 años (599 millones). La demanda ha más que triplicado a la oferta pese a los rumores de rescate. Además, lo que es aún más destacable, no ha tenido que subir el interés de sus bonos a 10 años para convencer a los inversores de que compren sus títulos. Así, frente al 6,8% que pagó en noviembre en plena debacle de Irlanda, lo que condicionó al alza el precio de la subasta, hoy le ha bastado con comprometer un 6,7%. En los títulos a 3 años, sin embargo, no ha habido mejora. La razón es que las dudas sobre las finanzas del país se centran más en el corto plazo, lo que penaliza los títulos con vencimientos más próximos. En este caso, si en noviembre pagó un 4,01% por sus bonos a 3 años, hoy ha abonado un 5,3%.


Algunas muletas




El alto apetito por la deuda de Portugal pone en evidencia que el país sigue contando con la confianza de los inversores, aunque cuenta con algunas muletas que aportan garantías adicionales, lo que también ayuda. La principal es que pase lo que pase podrá seguir pagando las facturas si aumentan sus problemas de financiación ya que tendrá el auxilio de sus socios del euro, aunque en su caso sea de forma diferente al rescate de Irlanda o Grecia. En cualquier caso, el alivio de hoy supone un paréntesis en el descenso a los infiernos de Portugal.



De hecho, de no ser por la mejora iniciada ayer, a Portugal la emisión de hoy le hubiera salido mucho más cara. El lunes, sus bonos a 10 años se intercambiaban en el mercado secundario, que es donde se negocian los títulos de deuda de los Estados una vez emitidos, por encima del 7%, la frontera que separa la supervivencia de la quiebra, según admitió el pasado otoño el propio Gobierno de José Sócrates. Hay que recordar que aunque estos tipos corresponden al mercado secundario, siempre se acaban trasladando al mercado donde los Estados realizan las emisiones.



Para el primer ministro, el resultado de la operación demuestra que su país no va a necesitar ayuda exterior para consolidar sus finanzas. "Somos capaces de hacer nuestro trabajo por nosotros mismos", ha asegurado Sócrates desde Fráncfort antes de recordar que que el déficit público de 2010 será inferior a lo previsto, según informa Reuters.



Mañana le toca a España poner a prueba la confianza de los inversores. En su primera subasta del año, el Estado pretende vender entre 2.000 a 3.000 millones de euros en bonos a 5 años. Al igual que lo que está pasando con Portugal, el alivio de estas últimas dos jornadas le permitirá no tener que subir tanto los intereses para convencer a los inversores, que en cuanto huelen el riesgo exigen mayores rentabilidades para dejar su dinero. Así, si hubiera realizado la operación ayer por la mañana -la mejora empezó a mediodía-, tendría que haber pagado más de un 5% por su deuda a cinco años. Sin embargo, hoy le bastaría con pagar un 4,75%, que es al interés al que están negociándose hoy estos bonos en el mercado secundario. En cualquier caso, este tipo es superior al de la última emisión al mismo plazo realizada por España en noviembre, cuando pagó un 3,601%. A diferencia de Portugal, que tiene unas necesidades más imperiosas de financiación, lo que ha alimentado las especulaciones sobre su rescate, el Gobierno asegura que tiene cubiertos los vencimientos previstos hasta abril, cuando tiene su próxima prueba de fuego con la refinanciación de 8.000 millones de euros.



Sin salir del mercado secundario de deuda, la prima de riesgo de España, que equivale al sobreprecio que debe pagar el Tesoro para colocar sus títulos a 10 años frente a los alemanes, de referencia, ha bajado de los 250 puntos básicos por primera vez desde el jueves. A las 16.00 se situaba en 243 puntos básicos, 11 menos que ayer, cuando disminuyó en la misma proporción. La portuguesa descendía más, 19 puntos básicos, hasta los 377. Sin embargo, pese a la euforia, los mercados financieros siguen comportándose con demasiada volatilidad como para no mantener la prudencia.


La Bolsa española recupera los 10.000 puntos



En la renta variable, han pesado más las ganas de celebrar que de mantener la calma. Por este motivo, el alivio en la deuda se ha traducido en fuertes subidas en los parqués de referencia europeos, que ya ayer a última hora se apuntaron al verde. Gracias a las compras, el selectivo Ibex 35 ha llegado a rebasar la barrera psicológica de los 10.000 puntos a mitad de sesión, aunque luego ha moderado las ganancias ligeramente. A las 16.30 avanzaba un 4,28% hasta los 9.992 puntos.



Las principales subidas del Ibex a esa hora eran para el sector financiero, el más castigado por las dudas sobre la crisis de déficit durante los últimos meses ya que son los más expuestos a los problemas de deuda soberana. Entre ellos destacaban Santander y BBVA, que registraban importantes ganancias sobre el 8%, respectivamente. El avance de la banca ha tirado hacia arriba del conjunto de valores. Asimismo, el hecho de que este sector tiene en España más peso que en los otros indices europeos ha situado a la Bolsa española al frente del resto en la misma proporción que la ha penalizado a lo largo del correctivo general registrado desde principios de año.



En cuanto a los otros parqués de referencia en Europa, los repuntes iban desde el 0,5% de Londres al 1,6% de Fráncfort o París. Milán subía un 2,9% y Lisboa un 1,75%. El euro también ha remontado posiciones frente al dólar y ha vuelto a superar la barrera psicológica de los 1,30 dólares. De cerrar así, la de hoy sería la mayor subida desde el pasado 1 de diciembre, cuando ganó un 4,44%.



Otras buenas noticias que han ayudado a disipar las dudas sobre el futuro de la crisis además de las que llegaron ayer de Japón, que se ha comprometido a comprar deuda europea, y Bruselas; ha sido el dato de crecimiento de Alemania. La primera potencia europea ha confirmado que en 2010 creció a su mayor ritmo desde la reunificación del país en 1991 con un 3,6%, lo que arroja algo de optimismo sobre la recuperación de la eurozona.




http://www.elpais.com/articulo/economia/Es...elpepueco_3/Tes



Yo creer, no creo....pero haberlas las hay.
manolo pizarro
Pepin:

Portugal emitió 650 millones en deuda a cuatro años, a un interés del 5,39%, y otros 599 millones con vencimiento en 2020, cuyo interés quedó por debajo de la barrera crítica del 7%, pero el Banco Central Europeo (BCE) ha intervenido directamente en el mercado mediante la compra directa de deuda lusa adquiriendo más 1000 millones de esa emisión. Por tanto es un "éxito relativo" y no de meigas. Digamos que la unica meiga es Trichet que se permite estos placet porque Alemania registró en 2010 una expansión del 3,6% del PIB, lo que supone el mayor ritmo de crecimiento desde su reunificación.

Ya veremos si mañana, con los desplantes de ZParo hacia su persona, hace otro tanto con la nuestra.

Envidia me da el Gobierno Aleman y no lo que por España tenemos que aguantar, incluida la información de El Pais.

Saludos.
Pepin
Pizarro:

Con lo bien que escribes y las ideas claras que tienes si escribieses sobre Guinea y lo que paso en 1968 o 1969, resolvíamos el misterio. Tiene que estar en el archivo de Castiella.

Hay que ser un poco mas africanista hombre, no te das cuenta.
Maripili
Días de ira en el norte de África





JORDI VAQUER

EL PAÍS
Opinión
13-01-2011




En las últimas semanas, la agitación en el norte de África parece no tener fin. Existen paralelismos entre los disturbios en Túnez y los de Argelia, sucesos que llegan apenas un mes después de la revuelta en El Aaiún, y coinciden en el tiempo con las protestas de los cristianos egipcios. Cada país tiene sus especificidades, pero todos estos acontecimientos tienen en común remover temas altamente sensibles para sus Estados:


la falta de oportunidades laborales para los jóvenes,

la persistencia de favoritismos

y

graves discriminaciones

y

el hartazgo ante unos regímenes ineficientes,

faltos de legitimidad.



El nivel de violencia en las protestas llama la atención. En distintas ciudades de África del Norte se repite el mismo patrón: manifestantes jóvenes y exasperados se lanzan a la calle y ejercen una violencia desproporcionada e irracional contra la policía. Esta opta por la vía dura y causa víctimas mortales. La situación se envenena y el Estado pone en marcha sus engrasados mecanismos represivos: apagón informativo, desapariciones, palizas, registros casa por casa, cierre de webs, etcétera. Esta vez los Gobiernos norteafricanos no podrán escudarse en el tradicional argumento de contención del radicalismo islámico. Ante este escenario, Europa -y en particular Francia, España e Italia- se encuentra en una posición incómoda. Grandes defensoras de la mejora sin condiciones de las relaciones con los Estados norteafricanos, las tres evitan toda crítica propia o de la UE y se cuentan entre los apoyos más sólidos de estos regímenes escleróticos. La cooperación es especialmente fluida en el ámbito de las políticas de seguridad interior: a cambio de hacer el trabajo difícil para Europa (controlar la llegada de inmigrantes, reprimir a los islamistas, proteger a los turistas), los países norteafricanos tienen carta blanca para aplicar políticas de Interior destinadas a garantizar la seguridad del régimen, no la de los ciudadanos. En tiempos de protestas, estas políticas se vuelven con particular virulencia contra la población. Habida cuenta del alto grado de cooperación existente entre el sur de Europa y el norte de África, mantenerse al margen nos convierte en poco menos que cómplices de la represión.



Las revueltas no son el único elemento de incertidumbre. Los líderes de Argelia (Abdelaziz Buteflika, de 73 años), Egipto (Hosni Mubarak, 81) y Túnez (Zine el Abidine Ben Ali, 74) pasan largas temporadas en clínicas europeas por su delicada salud y, sin embargo, siguen aferrados al poder mientras buscan entre bambalinas la mejor fórmula para dejar todo "atado y bien atado". Los líderes de Libia (Muamar el Gadafi, 68 años) y el Polisario (Mohamed Abdelaziz, 62) gozan quizás de mejor salud, pero llevan ya en el poder 41 y 34 años, respectivamente. La sombra de su sucesión planea sobre el horizonte político de sus Estados, y preocupa a sus compañeros de generación que copan los puestos de importancia. Reducir la expectativa de cambio político a una constelación de partes médicos, luchas entre clanes para establecer dinastías republicanas (como Siria, Azerbaiyán, Cuba o Corea del Norte), ruido de sables y conspiraciones de poderes fácticos puede desembocar en una explosión social de consecuencias imprevisibles. Los ciudadanos, en especial los jóvenes, hartos de ver sus expectativas truncadas, parecen dispuestos a reclamar su papel. El principal problema con el que se encuentran es que los regímenes existentes han cortado canales y debilitado, cooptado o sencillamente eliminado cualquier estructura intermedia que pudiese jugar un papel catalizador: partidos, sindicatos, asociaciones, etcétera. Aquí es donde los países europeos, sobre todo los del sur, pueden rectificar su posición y jugar un papel importante. Hablar más alto y claro. Poner a nuestras embajadas a respaldar, incluso proteger, a los interlocutores políticos y sociales que poco a poco se atreven a plantarle cara al régimen desde la sociedad civil. Presionar a los Gobiernos norteafricanos para que respeten los derechos humanos y la libertad de expresión, reforzar a través de fundaciones y colaboración directa a las organizaciones opositoras, acoger a los exiliados: Europa puede ayudar a que esta energía se canalice en unos procesos de transición que eviten un estallido peor.



Bruselas se contiene, Madrid sigue muda y Roma y París se afanan en justificar lo indefendible, y así Europa se queda por detrás no solo de Washington, sino incluso de los propios gobernantes norteafricanos que, ante la magnitud de los eventos, rectifican y van más allá de lo que los europeos se atreven a pedir, liberando a presos y anunciando reformas, como hacía ayer mismo el pétreo dictador tunecino.Europa llega tarde, pero todavía puede contribuir a rehacer los canales políticos que permitan al norte de África convertir este invierno de rabia en una primavera de esperanza. Por demasiado tiempo se ha optado por equiparar statu quo a estabilidad y dar preferencia a los negocios, la tranquilidad a corto plazo y el apoyo a los Gobiernos sobre la base del miedo al radicalismo islámico, a la inmigración o, simplemente, a lo desconocido.



Ahora que los jóvenes norteafricanos han roto esta calma opresiva, Europa corre el riesgo de encontrarse del lado de los que reprimen a unos manifestantes que piden para sus países exactamente lo que la UE considera sus valores fundamentales.



Jordi Vaquer es director del Centro de Estudios y Documentación Internacionales de Barcelona (CIDOB).


http://www.elpais.com/articulo/opinion/Dia...elpepiopi_5/Tes
Pepin
La Cámara de Comercio propone El Musel como eje de un corredor entre la UE y África



La inauguración de las nuevas instalaciones gijonesas reabre el debate para recuperar la conexión por tren con Algeciras a través de la Ruta de la Plata





La Nueva España
Jueves 13 de enero de 2011
Gijón
J. L. ARGÜELLES






El Musel debe convertirse en puerto de entrada de mercancías que viajan de la Unión Europea (UE) a África y viceversa. Es una de las posiciones que ha empezado a defender con más énfasis la Cámara de Comercio, Industria y Navegación de Gijón, Carreño y Langreo veinticuatro horas después de que el ministro de Fomento, José Blanco, y el presidente del Principado, Vicente Álvarez Areces, inauguraran el nuevo superpuerto asturiano, la gran terminal del noroeste español y una de las cinco mayores del sistema estatal. La institución cameral subraya que la dársena asturiana tiene que ser el eje, junto a Algeciras, de un corredor atlántico que puede multiplicar su potencial económico al calor de la revolución logística y los cambios en los modos de transporte.



«Voy a ponerme a trabajar en ese plan», aseguró ayer el presidente de la Cámara, Luis Arias de Velasco, miembro también del consejo de administración de El Musel. A su juicio, el desarrollo de ese nuevo corredor atlántico, una idea que comparten empresarios y asociaciones camerales de las comunidades que forman parte de la Ruta de la Plata, es el «reto» del superpuerto asturiano. «Soy optimista con el futuro de El Musel», añadió, tras señalar que ha cambiado muy favorablemente para los intereses de la terminal gijonesa la relación con las pequeñas y medianas empresas.



La inauguración del superpuerto no ha pasado desapercibida en Castilla y León. Blanco manifestó en ese acto, el pasado martes, que la ampliación de El Musel supone un nuevo polo económico para Asturias y hace de la terminal una referencia para Castilla y León, una comunidad que es clave en los tránsitos de mercancías por España. Manuel Vidal, presidente de la Cámara de Comercio de Zamora y miembro del comité ejecutivo del Consejo de Cámaras de España, calificó ayer de «fantástica» la obra gijonesa y afirmó que El Musel y Leixões (Oporto) son las dársenas «naturales» para las mercancías de la Castilla occidental.



Para Manuel Vidal, es fundamental reabrir el debate sobre la necesidad de volver a poner en servicio la conexión ferroviaria de la Plata entre Gijón y Algeciras. «El estudio de nuestras Cámaras concluye que es rentable», explicó. La línea férrea entre Astorga y Plasencia se cerró en 1985, una decisión que yuguló el enlace -sin pasar por Madrid- de dos puertos españoles que permiten vincular tránsitos de mercancías entre Europa y África. Según explicó el dirigente cameral, el proyecto fue presentado a Blanco: «El Ministro nos dijo que fuésemos las cámaras quienes pusiéramos el corredor ferroviario en marcha, pero nosotros no estamos para eso».



El Puerto de Gijón tiene importantes asignaturas que superar, en los próximos años, para dar actividad a unas instalaciones que han costado, a falta de la liquidación, 715,6 millones. La comercialización es una de las tareas pendientes. El transporte marítimo ya supone el 80 por ciento del movimiento mundial de mercancías.



http://www.lne.es/gijon/2011/01/13/camara-...ca/1018852.html
manolo pizarro
Pepín, como quieres que me dedique al africanismo si los impuestos que pago se los reparten entre cuatro y después, me recortan la pensión y suben la edad de jubilación. Además no se cansan de colocar deuda del Estado empeñando a nuestros hijos e incluso a nuestros nietos hasta 2042. No hemos cambiado de costumbres, seguimos gastando mucho más de lo que tenemos. No nos coloquen más deuda señores del Gobierno, ¡Gasten menos!.

Pero claro eso de gastar menos es inconcebible para los progres....solo hay que leer los diarios oficiales, te remito al BOJA (Boletin Oficial de la Junta de Andalucía). Ayer 12/01/2011, sin ir más lejos, Griñan repartió millones a UGT y CCOO que ascienden a 33.908.183,05 euros en el primer caso, y a 33.794.119 en el segundo. En total, casi 68 millones de euros cuya entrega coincide con los intentos de ZParo de lograr un acuerdo con las fuerzas sindicales antes de la fecha límite que se ha impuesto para aprobar sus reformas pensionistas: el 28 de enero.

El reparto se hace de la siguiente forma, UGT y CC OO 17.406.384 euros y 17.306.560 euros, respectivamente, para desarrollar planes de Formación de Oferta dirigida a personas ocupadas y como ayuda a los parados sindicados en Andalucía la cantidad es ligeramente inferior: UGT ha recibido 16.501.799,05 euros y CC OO obtiene 16.487.559 euros para la formación de oferta entre los desempleados. Estos abonos se hacen sin justificación previa, puedes verlo en el BOJA.

Solo te pongo un enlace a una de estas dádivas porque no quiero cansarte VER, puedes seguir leyendo el BOJA como he hecho para ver el resto. Curiosamente la Cámara de Cuentas de Andalucía no inspecciona ni uno solo de estos acuerdos de concertación social, son cursos para enseñar al león a comer hierba, así que ya te puedes imaginar a que bolsillo va el dinero.

¿A ti te parece lógico que pueda inhibirme de estas sinvergonzonerías sintiendo como Español y me dedique a mirar para otro sitio como el africanismo o Castiella? La maldad solo triunfa cuando los hombres buenos no hacen nada por defenderla o miran para otro lado, por ello pido se establezca como delito penal para los políticos la malversación de fondos públicos, que es lo que está haciendo este "Gañan" con el beneplácito de ZParo.

Saludos.
Indalecio
Contrastes mediterráneos





JOSÉ IGNACIO TORREBLANCA

EL PAÍS
Internacional
14-01-2011




En diciembre, el último dictador de Europa, Lukashenko, en el poder en Bielorrusia desde 1994, decidió concederse como regalo de Navidades una fraudulenta victoria electoral del 80%. A continuación, cerró las oficinas de los observadores internacionales, mandó a la policía a reprimir a los ciudadanos que se manifestaban, cerró los pocos medios de comunicación independientes que quedaban y encarceló a más de 600 personas, entre ellas al líder de la oposición, Andrei Sannikov, que fue detenido, junto con su esposa, en el hospital donde se encontraba ingresado tras ser apaleado por la policía. El descaro del régimen es tal que la Fiscalía de Menores ha iniciado un proceso de revisión de la tutela del hijo de ambos, que tiene tres años y está al cuidado de su abuela, por si el Estado tuviera que hacerse cargo del niño mientras los padres esperan una sentencia de cárcel que podría ser de 15 años. Es el problema de ser el líder la oposición, que no tienes mucho tiempo para dedicar a tu hijo. Mejor que el Estado se encargue de hacer del pequeño Danil un buen ciudadano.



La buena noticia es que la Unión Europea ha dicho basta. En el año 2006, Lukashenko organizó unas elecciones igualmente fraudulentas y recibió una batería de sanciones "inteligentes" (llamadas así porque no dañan a la población): prohibición de visitar otros países, congelación de activos financieros en el extranjero y medidas de apoyo a la oposición. Las sanciones tuvieron éxito ya que, en 2008, Lukashenko aflojó la cuerda y liberó a todos los prisioneros políticos. A cambio, la UE suspendió las sanciones, ofreció ayuda económica e inició un proceso de deshielo. Ahora, si el régimen no da su brazo a torcer, los Veintisiete las reintroducirán. El consenso hoy en Bruselas es que Lukashenko ha tomado el pelo a la UE y que hay que volver a una política de firmeza.



En Túnez, las cosas marchan mucho peor, pero la UE no hará nada al respecto, como no lo hizo en 2009, cuando Ben Ali "ganó" las elecciones con el 89,62% de los votos. Los que pasaban por allí y hablaban con los opositores no se cansaban de repetir que detrás de la aparente estabilidad y la imagen turística y amable del país se escondía un Estado orwelliano que controlaba hasta el último correo electrónico y movimiento de sus ciudadanos. El estallido tunecino, con unas cifras de muertos que no podrán ser fácilmente obviadas, tiene el efecto de quitarle la máscara a todos los regímenes de la zona, que venden como estabilidad lo que no es más que una feroz represión que da cobertura a la corrupción y no, como pretenden esos regímenes, a la construcción de unas sociedades modernas que sirvan de freno al islamismo. El cinismo del cleptócrata Ben Ali, que tras 23 años en el poder ha tenido la genial idea de crear una comisión para investigar la corrupción, es igualmente descarado pues a raíz de las filtraciones de Wikileaks hemos confirmado con casos reales cómo las élites de la región (incluidos monarcas, presidentes y, en el caso de Ben Ali, su propia familia) viven inmersas en una orgía de corrupción mientras la juventud carece de cualquier horizonte laboral o vital.



Pero lo que está ocurriendo en Túnez también desnuda a España, Francia e Italia, principales valedores de una política mediterránea de la UE que está completamente agotada. En la vecindad oriental de Europa, Polonia, Suecia y los bálticos están aplicando con éxito unas políticas y unos instrumentos completamente distintos de los que Madrid, París y Roma promueven en el Mediterráneo. En esta zona, nuestra política se parece cada vez más a la sostenida durante la guerra fría en Centroamérica por Estados Unidos con tan funestas consecuencias. Al igual que las políticas de contención del comunismo de Washington arrojaron a la población centroamericana en manos de la izquierda revolucionaria, nuestras políticas de contención del islamismo muy probablemente echarán a la población en manos de los islamistas, que sagazmente se legitiman con una agenda de justicia social y anticorrupción. Con su pasividad, Europa no solo se desprestigia a sí misma sino que arrincona y condena a la extinción a todos aquellos (seguramente ya no muchos) que en la región todavía creen en el Estado de derecho, la alternancia política y el respeto a los derechos humanos. Si a lo que secretamente aspiramos es a tener en la ribera sur del Mediterráneo una serie de repúblicas bananeras fieles guardianes de nuestros intereses, parece que estamos en el buen camino.

jitorreblanca@ecfr.eu



http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepiint_2/Tes
Katharina Von Strauger
"Aquí las cosas funcionan mal"






Asodegue
R.M.
13 de enero 2011




"Aquí los funcionarios toman vacaciones como los estudiantes, en navidad, en pascua y, algunos, en verano. Cuando toman las vacaciones, la función que ejercen también se va de vacaciones. Si es un viaje, la función viaja con el funcionario.



Aquí es habitual que te respondan en el ministerio: “el que se encarga de tal” o “el que lo lleva” no está. O también, está de vacaciones o está de viaje. Y cuando les preguntas si otra persona sustituye al ausente, te dicen que sólo lo lleva él y no pueden decirte otra cosa.



Así sucede que, actualmente, hasta hoy 13 de enero del 2011, el encargado de repartir los paquetes en el Correos de Bata está de viaje. Hemos ido varias veces para retirar un paquete certificado que llevamos esperando desde hace un mes, porque primero llega a Malabo y tarda dos o tres semanas en ser transferido a Bata. Una vez en Bata, las tres veces que hemos ido al Correos a recogerlo, nos responden que el encargado sigue de viaje y no pueden hacer otra cosa. Tampoco pueden darnos una fecha exacta de su regreso porque no la saben. No sorprende esta actuación y de hecho esta entidad carece de clientela. Uno prefiere enviar algo desde Bata a Mongomo a través de un coche de línea que por Correos. Los pocos paquetes y cartas que llegan, proceden del extranjero.


De igual modo, Esono Edjo, en su tiempo de tesorero general, cuando se encontraba de viaje, nadie podía cobrar. Respondían los del banco que no había firmado todavía.


Si vas a algún ministerio y, el ministro está en España, te responden que hasta su vuelta no se puede hacer lo uno o lo otro. Y si vas al ministerio de justicia, o tienes pleito, te dicen que hasta que el magistrado vuelva de vacaciones o de viaje no se puede determinar, resolver lo uno o lo otro. No sólo esto, hay más. Y me pregunto, ¿qué cuesta suceder a uno que está de vacaciones? ¿Por qué no ponen a dos o más personas en una misma función? ¿La administración tiene que paralizarse porque tal no está? Aquí en Guinea se habla siempre de la reforma de la administración. ¿Dónde está esa reforma?


La buena administración se caracteriza por ser eficaz. Así de simple, sin más. Pero aquí incluso algún documento que se puede extender en minutos, te tira semanas. Si no está Antonio, todo queda paralizado. ¿Así vamos a la “emergencia”?. Aquí la cobertura telefónica de la compañía mixta nacional “Orange” funciona muy mal.


¿Por qué somos así?, titulaba ayer su artículo, Eyi Nguema Mangué".



http://www.asodegue.org/enero13111.htm
Maripili
La corrupción del régimen y el paro, motores de la protesta social




La familia de la primera dama controla buena parte de la economía del país




J. M. MUÑOZ
Túnez

EL PAÍS
Internacional
14-01-2011



"Cuando compras un ordenador, un teléfono móvil, un coche o la pasta de dientes, se lo estás comprando a la familia", asegura Rim Ben Smail, catedrática de Empresariales de la Universidad de Túnez. Trabelsi. Es un apellido que conviene pronunciar en voz baja en las vigiladísimas calles de Túnez. Es el apellido de la esposa del presidente Zine el Abidine Ben Ali, asociado a la cleptocracia en que -según denuncia todo ciudadano sin vínculos con el partido en el poder- se ha convertido el régimen. Túnez es un país próspero respecto a lo que se estila en el norte de África. El turismo, el sector textil, la industria manufacturera, los fosfatos prometían un futuro alentador. Hasta que explotó la crisis mundial de 2008. A partir de entonces, se esfumó el próspero porvenir. Porque a la catástrofe financiera global se ha sumado un proceso de privatizaciones que, iniciado pausadamente a mediados de la década de los ochenta, ha degenerado en una concentración descomunal de poder económico en poquísimos bolsillos: los de los Trabelsi, y especialmente en el de Sajer el Materi, el yerno todavía no treintañero de Ben Ali.



La inversión extranjera marchaba viento en popa hasta 2009. Francia -1.250 empresas presentes en Túnez- es el principal socio económico, pero Italia, Alemania, Bélgica, Reino Unido, Países Bajos y España también han destinado cuantiosos fondos a proyectos en el país árabe. En 2009, la inversión foránea en los sectores turístico, inmobiliario, energético, agrícola y en servicios se desplomó un 33%. Pero, varapalo incluido, el producto interior bruto creció un 3,7% en 2010. No es un mal registro. Pero los datos macroeconómicos -la inflación alcanzó el año pasado un aceptable 3,7%- no son el problema.



La corrupción desbocada y el desempleo son la madre del cordero. "Las grandes empresas han pasado a muy pocas manos, las de los Trabelsi y otros grupos cercanos a la familia del presidente y a la Asamblea Constitucional Democrática, el partido de Ben Ali. Se han expropiado empresas alegando el interés nacional para dárselas a la familia. Ahora están especulando. Compran empresas a bajos precios y las revenden con enormes ganancias después de despedir a empleados. Hay una enorme concentración de la riqueza, pero sin redistribución, como sucedía antes. Lo único que hay son asociaciones de solidaridad. ¿Y quién las controla? La familia del presidente y el partido oficial", explica Buzaina Fersiu, profesora de Ciencias Empresariales de la Universidad de Túnez. O se es obediente o uno queda al margen de cualquier respaldo institucional.



Bancos, cadenas de radio, grandes centros comerciales protegidos ahora por el Ejército -ayer fue incendiado un supermercado Monoprix, propiedad de los Trabelsi, en Elauina, un suburbio de la capital-, concesionarios de automóviles, intereses inmobiliarios. Los Trabelsi participan en todo. Cuentan muchos profesores que, a menudo, con malas artes. "Cuando saben de una empresa próspera, exigen ser socios", dice Ben Smail. Mejor aceptar.



Pero existen escollos añadidos. "La crisis mundial de 2008 ha impactado en el turismo y en el sector textil, y los demás sectores tienen poco valor añadido. Además, teníamos muchas industrias, pero el aumento de los precios de las materias primas y la competencia de productos más baratos de otros países han afectado a muchas industrias", precisa Fersiu. Y, cómo no, el desempleo. El paro se sitúa en el 13%, pero el dato que ofrece la profesora resulta estremecedor: "alrededor del 30% de los jóvenes no encuentran trabajo, y ese porcentaje se eleva al 60% entre los titulados universitarios". Y cuando dan con un empleo, es difícil aceptar que merezca la pena. El salario de un catedrático de universidad ronda los 700 euros, pero hay titulados que acuden al trabajo por 150 euros al mes.



"Tenemos que confiar en nuestras fuerzas para acabar con la Cosa Nostra, la mafia que nos gobierna, porque al final abandonarán el país", sentencia, enfurecido, el profesor de inglés, Ahmed Maarufi.




http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepiint_3/Tes
Francisco Alegre
La revuelta popular en Túnez fuerza la salida de Ben Ali




El presidente tunecino abandona el país y el primer ministro asume temporalmente el poder.

Miles de tunecinos toman las calles al grito de "¡Fuera Ben Ali!".

Convocado el estado de emergencia en todo el territorio




JUAN MIGUEL MUÑOZ
Túnez

ELPAIS.com
Internacional
14-01-2011




El presidente de Túnez, Zine el Abidine Ben Ali, ha abandonado el país ante la imposibilidad de frenar las protestas. Un avión con el presidente a bordo ha despegado a las 18.15 del aeropuerto internacional de Túnez-Cartago, según fuentes locales, informa Ignacio Cembrero. De momento se especula con el destino en el que aterrizará Ben Ali. La cadena Al Jazeera ha señalado que será París, mientras que otras fuentes han señalado que el avión podría dirigirse a Libia o Malta. En su ausencia, el poder ha sido asumido de manera interina por el primer ministro, Mohamed Ghanuchi, según ha anunciado este mismo en la televisión estatal.



Horas antes, la agencia oficial TAP había anunciado la destitución del Gobierno en pleno y la celebración de elecciones legislativas para dentro de unos seis meses. Era el último intento, en vano, de aplacar las protestas. Ni este anuncio, ni la promesa de ayer de otorgar mayores libertades han conseguido calmar a los manifestantes. Miles de personas han tomado esta las calles del centro de Túnez, la capital tunecina, clamando por la salida del que es presidente del país desde hace 23 años. Tras varias horas de concentración, la policía ha comenzado a usar gases lacrimógenos y ha cargado contra los manifestantes, que han disuelto la concentración, aunque los enfrentamientos entre grupos de jóvenes y agentes continúan en el centro de la ciudad. En respuesta, se ha convocado el estado de emergencia en todo el país. Esto implica que el toque de queda impuesto días atrás se amplía y estará vigente de cinco de la tarde a siete de la mañana. Tampoco podrá haber reuniones de más de tres personas y las Fuerzas del Orden podrán disparar contra cualquier sospechoso que no obedezca a una orden. Además, el Ejército ha tomado el control del aeropuerto internacional de la capital y se ha cerrado todo el espacio aéreo.




Con gritos de "Fuera Ben Ali", "Gracias, pero ya es suficiente", "O nos matan o se van, pero aquí no se negocia"; decenas de miles de personas han marchado y se han concentrado frente a la sede del Ministerio del Interior, en la avenida Habib Burguiba, antes de ser dispersados con gases lacrimógenos. Los manifestantes exigen el fin del régimen de Ali, quien ayer hizo un nuevo intento, infructuoso, a lo que se ve, por contener un mes de protestas contra la corrupción y el desempleo que se ha cobrado decenas de vidas. Ben Ali prometió mayor libertad, rebajas en el precio de alimentos y productos básicos y, sobre todo, anunció que no optaría a un sexto mandato en 2014. Pero sus anuncios, de nuevo, no han tenido efecto.



La retirada del presidente, que fue seguida de una noche de celebraciones populares pese al toque de queda impuesto el miércoles, no ha servido para evitar que miles de personas hayan vuelto esta mañana de nuevo a la calle, tras casi un mes de protestas que han costado la vida a entre 23 -cifra oficial- y 66 -cifra de la oposición- personas. Tampoco sirvió para detener la violencia, ya que, según fuentes médicas citadas por France Presse, 13 personas murieron ayer en la capital tunecina y sus alrededores durante enfrentamientos con las Fuerzas del Orden tras el discurso presidencial. La agencia Reuters rebaja el recuento de víctimas mortales por disparos policiales a 12, de las cuales una decena han sido confirmadas por dos fuentes de un hospital de la capital y las otras dos pertenecen al relato de un testigo visual de choques con la policía. No está claro, según esta última agencia, si el uso de las armas se produjo antes o después del mensaje en el que Ben Ali aseguró que había dado la orden de no abrir fuego.



Multitudinaria manifestación




Eran las nueve de esta mañana cuando ha comenzado una nueva marcha en el centro de Túnez. Primero se han reunido unos miles de personas frente a la sede del prestigioso sindicato UGTT y luego ha ido creciendo con incorporación de más manifestantes, hasta reunirse decenas de miles de personas. Después de tres cuartos de hora, han llegado a la avenida principal de la ciudad, la Habib Burguiba, donde está la sede del Ministerio del Interior. Allí se han enfrentado a un cordón policial y lo han sobrepasado. Los manifestantes no se fían del presidente y de lo que dijo ayer, lo llaman "asesino" -en francés para que todo el mundo lo entienda- y piden libertad y que los Trabelsi, la familia de la primera dama, sean juzgados. "No a Ben Ali", corean los manifestantes, añadiendo que "la revuelta continúa". Dicen, sin parar de cantar el himno nacional, que "o nos matan o se van, pero aquí no se negocia".



Durante varias horas, los manifestantes se han concentrado pacíficamente, incluso junto a los policías. No obstante, pasadas las dos de la tarde (hora local) la policía ha comenzado a dispersar a los manifestantes con cargas y lanzamiento de gases lacrimógenos. En pocos minutos la avenida principal de la ciudad se ha vaciado, aunque una hora después aún podía verse a agentes golpeando a jóvenes que transitaban por las calles céntricas y que fueran sospechosos de participar en las marchas contra el presidente.



Un mes de protestas



Durante el mes de protestas, sin precedentes, decenas de personas han muerto por la represión oficial, lo que no ha hecho sino soliviantar aún más los ánimos de un país cansado de la corrupción, el nepotismo y la alta tasa de desempleo. De hecho, los incidentes comenzaron cuando, el pasado 17 de diciembre, un joven licenciado que vendía verdura se prendió fuego frente a un edificio oficial en Sidi Bouziz después de que un policía le abofetease y se le retirase el permiso para vender. Murió el 6 de enero.



Ya en otras ocasiones durante esta crisis, los opositores al presidente han ignorado sus promesas. El pasado lunes, Ben Ali prometió ante las cámaras la creación de 300.000 empleos para los jóvenes de aquí a 2012. El miércoles, destituyó al ministro del Interior, responsable de la brutal represión de la revuelta, anunció una comisión de investigación sobre la corrupción y ordenó la liberación de todos los detenidos en las protestas. De nada sirivió: tras su alocución de ayer, miles de personas desafiaron el toque de queda, que entraba en vigor a las 20.00 y, durante la noche, celebraron que Ben Ali tiene fecha de caducidad.



Hoy también se han producido manifestaciones en otras regiones del país, como la de Kairouan, en el centro del país, o en la capital de la cuenca minera de Gafsa, en el suroeste. También en las regiones del centro oeste como Kaserín, Tela y Sidi Bousaid, miles de personas han salido a las calles para demandar la salida del presidente sin que hasta el momento haya constancia de cargas policiales, informa EFE.



Elecciones anticipadas



Ben Ali anunció que no se presentaría de nuevo a las elecciones, previstas para 2014, pero hay quien no descarta que los comicios se adelanten. Así lo ha dicho hoy, por ejemplo, el ministro de Exteriores, Kamel Morjane, que además aboga por la formación de un gobierno de unidad nacional. No solo es "factible", sino también "normal", ha dicho.



En unas declaraciones a la emisora de radio francesa Europe 1, Morjane ha asegurado que la celebración de elecciones legislativas anticipadas a partir de ahora es una posibilidad antes de las próximas presidenciales. "El presidente lo ha dicho de manera directa puesto que ha decidido la creación de una comisión que nos va a proponer una revisión del código electoral. Ha dicho que no habrá más comicios paralelos, legislativos y presidenciales, por lo que ha aceptado el principio de tener elecciones (legislativas) antes de las presidenciales de 2014".


http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepuint_5/Tes
Julian Navascues
CITA(Julian Navascues @ Jan 6 2011, 12:52 AM) *
Los ciberataques colapsan todas las webs del régimen tunecino




Las protestas contra la dictadura provocan la mayor crisis en Túnez en 23 años.

La inmolación de un vendedor ambulante desató la revuelta




IGNACIO CEMBRERO
Madrid

ELPAIS.com
Internacional
05-01-2011




La inmolación de un joven hace algo más de dos semanas en una pequeña ciudad de Túnez ha incendiado al país del norte de África supuestamente más estable y el más mimado por la Unión Europea después de Marruecos. Túnez vive su mayor crisis desde que hace 23 años Ben Alí accedió a la jefatura del Estado. Es además el primer país del mundo cuyas webs oficiales han quedado inoperativas después de un masivo ataque de los hackers de Anonymous.



Todo empezó el 17 de diciembre cuando la policía volcó en la pequeña ciudad de Sidi Bouzid el carrito repleto de frutas y hortalizas de Mohamed Bouazizi, un licenciado en informática de 26 años en paro desde que acabó la carrera. Aunque es el país del pequeño Magreb con la renta per cápita más alta, en Túnez hay más de medio millón de parados, sobre un total de 10 millones de habitantes, muchos de ellos jóvenes diplomados.



Bouazizi se había convertido en vendedor ambulante para proporcionar unos ingresos a su familia, pero los agentes le castigaron porque carecía de la preceptiva licencia para dedicarse a ello. Desesperado, se inmoló ante la sede del Gobierno Civil -ha fallecido este miércoles en un hospital- y su gesto provocó una onda expansiva. Las protestas se desataron en gran parte del país, primero en pequeñas ciudades y después en la capital, donde miles de personas se concentraron ante la sede del sindicato único, la UGTT, que da la espalda a los manifestantes.



En la pequeña localidad de Mezel Bouzayane dos manifestantes heridos de bala el 24 de diciembre también fallecieron días después y a continuación otro joven se suicidó lanzándose contra unos cables de alta tensión al tiempo que gritaba contra el paro y la carestía de la vida. En total ha habido hasta ahora cuatro muertos, decenas de heridos, probablemente más de 100 detenidos y cuantiosos daños materiales en edificios públicos.



"El paro es la chispa"




"El paro es la chispa que ha provocado esta revuelta",

explica en su blog Lina Ben Mhenni, de 27 años,

"pero los manifestantes critican también al poder".

"Los tunecinos están hartos de los 23 años de dictadura, corrupción y de la falta de libertad de expresión",

añade.

Las consignas coreadas espontáneamente empezaron por denunciar las injusticias sociales, pero se ampliaron rápidamente para abarcar a la corrupción de la familia presidencial sobre la que los cables del Departamento de Estado revelados por WikiLeaks aportan jugosos detalles.



En el entierro de Bouazizi unas 5.000 personas gritaban este miércoles en Sidi Bouzid "¡Vergüenza para el Gobierno!", al tiempo que prometían vengarse: "Hoy te lloramos, pero mañana haremos llorar a los que te han empujado el suicidio". Numerosos internautas y el Colegio de Abogados han convocado una huelga general para este jueves.



El presidente Ben Alí ha reaccionado mezclando gestos de compasión, promesas y amenazas. Visitó a Bouazazi en el hospital del Ben Arous en el que estuvo ingresado, anunció en televisión que dedicará en los próximos años 3.495 millones de euros a luchar contra el paro juvenil, destituyó a los ministros de Comunicación y Comercio, pero también arremetió contra las "instrumentalizaciones políticas" de las protestas.



Este miércoles ha habido disturbios en Argel, Staoueli, Fouka y, sobre todo, Orán (segunda ciudad de Argelia). En Orán los accesos al centro están cortados. Todo el centro es una batalla campal entre manifestates y antidisturbios. Numerosos coches arden.



Atacó además a Al Yazira, la televisión panárabe vía satélite, que se ha convertido en la principal fuente audiovisual de información de los tunecinos -los medios públicos ignoran la revuelta-, aunque es en Internet donde se libra buena parte de la batalla entre el régimen y sus detractores. Túnez es el país del área con mayor penetración de Internet, pero también donde la Red está más controlada.



Arde Internet



Los internautas tunecinos se las ingenian para sortear los controles y difundir vídeos de las manifestaciones o convocar el lunes en Thala, a través de Facebook, una huelga de estudiantes de bachillerato. Pidieron ayuda a Anonymous, los hackers que la emprendieron con las empresas e instituciones que perjudicaron a Julian Assange, y estos han respondido. "El pueblo de Túnez nos ha solicitado ayuda y se la hemos dado", asegura el colectivo de hackers.


"Quién se habría imaginado la primera ciberguerra (entre un pueblo y su régimen) tendría lugar en Túnez",

se pregunta la bloguera tunecina Sarah Ben Hamadi.




A principios de semana el conjunto de las webs de la presidencia, del Gobierno y de las instituciones públicas del país habían dejado de funcionar a causa de la ofensiva de Anonymous, aunque el portal tunecino Tunisie Numérique precisaba que algunas de esas páginas habían sido cerradas por sus gestores para evitar males mayores en caso de ataque de los piratas.



Anonymous colgó un texto en las webs atacadas en el que denuncia la "censura insultante" impuesta por Ben Alí en Internet. También criticaba a "la prensa libre y abierta" del mundo occidental cuya responsabilidad consiste "en dar cuenta de lo que los medios de comunicación tunecinos, sometidos a la censura, no pueden relatar".



http://www.elpais.com/articulo/internacion...lpepuint_11/Tes


http://english.aljazeera.net/news/africa/2...5114167177.html



Una revuelta fulgurante. Parece que empezo en Internet. Los medios de comunicacion tradicionales ya se sabe pasan "la prensa libre y abierta" del mundo occidental cuya responsabilidad consiste "en dar cuenta de lo que los medios de comunicación tunecinos, sometidos a la censura, no pueden relatar" De Africa no se cuenta nada.
manolo pizarro
ZParo fumó en Antena 3 tras su entrevista con Lomana.

P.Díez. 14/01/2011 LD.

Ya lo hizo en 2006, cuando impuso la obligatoriedad de no fumar en el trabajo bajo ninguna circunstancia –incluso se negó a que se establecieran estancias para fumadores pese a pedirlo empresarios y trabajadores-. Sin embargo, el presidente del Gobierno no se sintió concernido por su propia ley y fumó en su despacho de La Moncloa mientras trabajaba en el Estatuto con Artur Mas.

Ahora ha vuelto a reincidir en su desprecio hacia los ciudadanos y las leyes que les impone. Según desvela Pilar Cernuda, no tuvo reparos en fumarse un cigarrillo el pasado lunes en las dependencias de Antena 3 tras su entrevista con Gloria Lomana. Según cuenta la periodista en Onda Cero, "Zapatero comió unas almendras y una cerveza, algo bastante común a esa hora en la dieta del presidente, y pidió a los presentes un pitillo para poner fin a un largo día".

Mientras el presidente fuma donde y cuando se le antoja -y encima de gorra- cientos de bares están a punto de cerrar por la obligación de cumplir su ley antifumadores, que impide a los ciudadanos fumar en los bares y a estos habilitar espacios para fumadores. Y eso que Zapatero consideró lógico denunciar a quien se salte la ley.

http://www.libertaddigital.com/sociedad/za...ana-1276411853/
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"Haz lo que yo diga, pero no lo que yo haga y de gorra"...vamos, madera de dictador venezolano. Al final, con esta Ley tan rigida, arruinarán a todo un sector que espantará a los guiris.

Así, Manuel Cáceres, conocido como Manolo "el del bombo", ha asegurado que este año cerrará el bar que regenta desde hace 21 años en Valencia por la pérdida de clientes debido a la Ley Antitabaco y a la prohibición del Ayuntamiento de la ciudad de orientar las pantallas de televisión hacia la vía pública por el peligro y molestias que ello conlleva.


Saludos.
manolo pizarro
Anteproyecto de Ley de Igualdad de Trato elaborado por el Gobierno.

Artículo 28 del texto, en el que se destalla que "cuando el interesado alegue discriminación y aporte un principio de prueba sobre su existencia, corresponderá a la parte demandada o a quien se impute la situación discriminatoria la aportación de una justificación objetiva y razonable, suficientemente acreditada, de las medidas adoptadas y su proporcionalidad".

El anteproyecto, que aspira a convertirse en una "ley general" que sea "el mínimo común denominador normativo del Derecho antidiscriminatorio español", está organizado en 47 artículos y dieciséis disposiciones que modifican seis leyes, entre las que figuran la recién aprobada Ley de Servicios de Sociedad de la Información, la Ley de Enjuiciamiento Civil y el Estatuto de los Trabajadores. No afecta a la Ley de Extranjería.

La norma "reconoce el derecho a la igualdad de trato y no discriminación" y establece que "nadie podrá ser discriminado por razón de nacimiento, origen racial o étnico, sexo, religión, convicción u opinión, edad, discapcidad, orientación o identidad sexual, enfermedad, lengua o cualquier otra condición o circunstancia personal o social".

No obstante, indica que la prohibición de discriminar a alguien por la lengua que hable "excluye cualquier diferencia de trato por el uso del castellano en todo el territorio nacional así como por el uso de las distintas lenguas cooficiales en sus respectivos territorios y en aquellos otros ámbitos previstos por las leyes". Para velar por la igualdad de trato, la norma prevé la creación de un Fiscal de Sala Especializado en la materia que será designado por el Fiscal General del Estado. Su papel será "promover y coordinar las actuaciones penales que sancionen comportamientos discriminatorios".

En este sentido, el artículo 43 contempla que las infracciones pueden ser leves, como las irregularidades formales por inobservancia de la norma; graves, entre las que cita la discriminación directa o indirecta, el acoso o la represalia; y muy graves, como los acosos discriminatorios que impliquen "vejaciones graves en los derechos".

Las multas por infracción leve irán de 150 a 10.000 euros; las sanciones por infracción grave serán de entre 10.001 y 60.000 euros y las correspondentes a las infracciones muy graves irán desde los 60.001 hasta los 500.000 euros. Además, en estos casos de mayor gravedad se podrá cerrar el local donde se haya producido la discriminación, suspender las ayudas oficiales que disfrutase el sancionado o cesarle en su actividad económica o profesinal.

Crea una autoridad unipersonal e independiente

Además, el texto contempla la creación de lo que se ha denominado 'Autoridad para la Igualdad de Trato y la No Discriminación' y que, en el Título III, se define como un "organismo público de carácter unipersonal dotado de personalidad jurídica propia y plena capacidad pública y privada que actúa para el cumplimiento de sus fines con plena independencia y autonomía orgánica y funcional".

Entre sus funciones figuran tramitar las quejas de los ciudadanos y servir de órgano de mediación en sustitución del recurso de alzada, investigar posibles casos por iniciativa propia, ejercitar acciones judiciles, interesar la actuación de la administración pública competente o el Ministerio Fiscal, informar y dictaminar la normativa y medidas en materia de no discriminación, y colaborar con el Defensor del Pueblo y organismos equivalentes. Esta Autoridad, será nombrada por el Gobierno previa comparecencia en la Comisión parlamentaria correspondiente y ostentará su cargo durante seis años sin posibilidad de renovación ni de cese salvo en casos de renuncia, incapacidad permanente, sentencia firme por delito doloso o incumplimiento grave de sus funciones.

Igualdad en los distintos ámbitos de la sociedad

La propuesta de norma redactada por el Gobierno desglosa la aplicación de la igualdad de trato en los distintos ámbitos de la vida social y económica. En primer lugar se refiere al empleo y fija, entre otras medidas, que la negociación colectiva no podrá establecer segregaciones o exclusiones para el acceso al empleo y sí crear medidas de acción positiva para evitar cualquier discriminación.

En materia de educación, la norma establece en su artículo 16 que "en ningún caso los centros educativos que excluyan del ingreso en los mismos a grupos o personas individuales por razón de alguna de las causas establecidas en la ley podrán acogerse a cualquier forma de financiación pública".

Respecto a los medios de comunicación, la norma considera "publicidad ilícita la comunicación publicitaria comercial y institucional que contenga elementos de discriminación". También recoge que las administraciones públicas deberán promover la adopción de códigos de autorregulación que incluyan "las actividades de venta y publicidad" que se desarrolle en los medios.

El anteproyecto también hace referencia al acceso a la vivienda para especificar que los vendedores, arrendadores o intermediarios tienen "prohibido rehusar una oferta de compra o arrendamiento, o rehusar el inicio de las negociaciones o de cualquier otra manera impedir o denegar la compra o arrendamiento" por alguna de las causas de discriminación que contempla la norma.

Por último, en cuanto al derecho de admisión de los establecimientos o espacios abiertos al público, el artículo 21 impone que "deberán garantizar la ausencia de cualquier forma de discriminación", lo que "comprende tanto las condiciones de acceso a los locales o establecimientos como la permanencia en los mismos, así como el uso y disfrute de los servicios que se presten en ellos".

http://www.intereconomia.com/noticias-gace...robar-inocencia
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Han suprimido de facto la patria potestad: los hijos ahora pertenecen al Estado. Han acabado con la igualdad ante la ley, con la separación de poderes... Ahora van contra la presunción de inocencia. Esto ya tiene visos de un régimen estalinista de padre y muy señor mío.

Saludos.
Katharina Von Strauger
La revuelta de los descamisados





SAMI NAÏR

EL PAÍS
Internacional
15-01-2011



Debemos tomarnos en serio la revuelta de los jóvenes que sacude el Magreb desde hace varias semanas. Está llena de lecciones sobre la inversión de los valores y de las relaciones de fuerza en estos países. De entrada, los manifestantes sostienen en todas partes las mismas reivindicaciones: quieren trabajo, alojamientos, oportunidades de movilidad social que se correspondan con sus cualificaciones, a la vez que la libertad de poder expresarse sobre la situación en sus propios países. Estas aspiraciones se manifiestan con actos violentos porque justamente estos jóvenes no tienen derecho a hacerlo democráticamente. Lo que está en el origen de la violencia es, pues, la falta de democracia, y no una manipulación cualquiera o la maldad innata de unos "gamberros" desesperados.



Los regímenes dominantes en estos países se apoyaron, desde hace más de 25 años, en las clases medias que se formaron desde mediados de los años ochenta del siglo pasado. Pero el proceso de formación de estas clases dirigentes está bloqueado desde principios de los años 2000, y la gran mayoría de las generaciones nacidas en los años noventa se halla ahora en la imposibilidad de acceder al mercado de trabajo y, por tanto, a una mínima integración socio-profesional. De manera más general, incluso las viejas clases medias de los años ochenta han sufrido estos últimos años unos procesos de erosión y de empobrecimiento muy importantes. Pero a diferencia de las nuevas generaciones, esas viejas clases ya se benefician de un puesto, aunque sea precario, dentro del sistema social, mientras que a unos jóvenes diplomados y preparados para entrar en el mercado laboral se les niega incluso la situación de precariedad. Dicho de otro modo, la economía de estos países, tradicionalmente dividida entre un sector más o menos legal (en el que la corrupción, el enchufismo y el nepotismo son mayoritarios al lado de una delgada red de legalidad administrativa) y un vasto campo de marginalidad donde las clases pobres y populares van tirando gracias a actividades generalmente informales o regulares pero muy mal remuneradas, se ha hecho ahora insoportable y parece incluso más peligrosa que la muerte a la que unos jóvenes pueden exponerse, destrozando todo lo que tienen delante y alrededor suyo.




El hecho de que algunos prefieran quemarse antes que seguir viviendo en este infierno de lo imposible es enormemente significativo. Revela a la vez la desesperación y el rechazo absoluto a la injusticia, expresado con un acto que trasciende toda violencia y que remite al poder la imagen radical de su propia crueldad: la de la negación radical de toda vida humana.




El segundo punto importante es que estas revueltas abren un nuevo periodo en la protesta colectiva en el Magreb. En pocas palabras, desde principios de los años ochenta, hemos visto el islamismo constituirse como la caja de resonancia del rechazo a la dualización social y a la marginación política. Al confesionalizar la conflictividad social, su estrategia consistía en organizar prestaciones sociales paralelas desarrollando formas de solidaridad y de apoyo con vocación caritativa: hospitales, escuelas de barrio, pequeños empleos, etcétera. El objetivo era volver a ocupar un espacio social abandonado por el Estado, creando a la vez una organización parapolítica y una contrasociedad, que supuestamente prefiguraba la sociedad religiosa prometida. Pero esta estrategia ya no logra aparentemente captar las aspiraciones elementales de las jóvenes generaciones. Las reivindicaciones sostenidas por estos jóvenes encolerizados están totalmente laicizadas: quieren derechos sociales, civiles y políticos para asegurarse ellos mismos su vida aquí abajo.




El islamismo ya no se presenta como una solución, puesto que no ha logrado cambiar la situación en estos últimos 20 años. Es más, muchos jóvenes, concretamente en Argelia, se quejan de que están atrapados entre dos sistemas, en efecto, antagónicos pero de hecho cómplices: el del poder y el igualmente cerrado y corrompido de la contrasociedad islamista. Su principal reivindicación es clara: democracia y libertad de expresión.



Este es un momento crucial, que vacía de sustancia el argumento sostenido por los regímenes autoritarios según el cual toda contestación a su dominación le hace el juego a los islamistas. Harán por supuesto todo lo posible para "islamizar" esta protesta con el fin de reprimirla más fácilmente a ojos de las clases medias y de Occidente. Pues su temor es que esas clases medias se unan a la revuelta de los jóvenes desheredados. Estarán de todas maneras obligados a hacer volver al Ejército a primera línea y nadie sabe lo que este hará, pero nada nos dice que vaya a apoyar a unos regímenes autoritarios tan gravemente deslegitimados. Pase lo que pase, esta revuelta de los descamisados marca el surgimiento de un nuevo ciclo político en el Magreb.




http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepiint_2/Tes
Indalecio
Una prisión al aire libre: el legado de Ben Ali








FRANCIS GHILÈS

EL PAÍS
Opinión
15-01-2011





El levantamiento popular en Túnez, el más intenso desde su independencia de Francia en 1956, consiguió ayer el abandono del poder y la salida del país del presidente Zine El Abidine Ben Ali. Comenzó a raíz de que un joven vendedor callejero de verduras se quemara a lo bonzo hace tres semanas, cuando la policía de Sidi Bouzid confiscó su carrito carente de autorización. Los muertos fueron en aumento desde que Ben Ali ordenara la presencia del Ejército en las calles de Thala, Kasserine y Sidi Bouzid, en un intento de acabar con las manifestaciones contra el desempleo juvenil y el alza del coste de la vida. Hasta ese momento, el entonces jefe del Estado Mayor del Ejército de Tierra, Rachid Ammar, se había negado a acceder a las demandas de Ben Ali de sacar las tropas a la calle. Lo echaron el pasado fin de semana y, según varias fuentes no oficiales en Túnez, fue sustituido por el jefe de los servicios secretos Ahmed Chbir. Docenas de personas han muerto en los últimos días en unas manifestaciones que terminaron por extenderse hasta la capital y la mayoría de las ciudades del país desde las ciudades del suroeste, donde la vida es mucho más difícil que en la costa, la parte de Túnez conocida por los millones de turistas extranjeros que visitan el país año tras año.




Lo que empezó como protesta contra el desempleo juvenil y el aumento de la precariedad social se convirtió en protesta política dirigida directamente contra Ben Ali . El desempleo afecta al 14% de la población pero se estima que duplica este porcentaje entre la población menor de 25 años, que es el 60% del total. Mientras tanto, el sistema educativo, que durante décadas constituía el orgullo del país, ha perdido calidad y ha sido alcanzado por la corrupción. Las licenciaturas y los empleos, incluidos los más especializados, se solían otorgar a los jóvenes más meritorios, pero hoy cualquier joven tunecino, por muy cualificado que esté, es difícil que consiga un trabajo si no tiene algún padrino dentro del sistema, o no está dispuesto a sobornar a alguien. Las familias del suroeste pobre, que han realizado enormes sacrificios para pagar una carrera a sus hijos, se encuentran con que licenciaturas duramente conseguidas no valen nada: los nuevos licenciados acaban como vendedores ambulantes o de portamaletas en los hoteles. Y la corrupción adquiere aspectos vejatorios: pequeñas propinas para obtener el favor policial, que eran cosa inaudita hace una generación, son hoy moneda común. Solo entre 2004 y 2008, el país ha caído del puesto 39º al puesto 61º en el baremo de Transparency International.




El ejemplo venía del ya ex jefe del Estado por diversas vías. Ben Ali, que gozaba de inmunidad vitalicia, hasta el jueves trataba de enmendar la Constitución para optar, a sus 74 años, a un sextomandato. El Estado de derecho ya estaba en entredicho cuando miembros de la familia gobernante, descritos en junio de 2008 en un cable de la Embajada americana filtrado por Wikileaks como una "cuasi mafia", presumían de una fortuna de dudoso origen de una forma tan escandalosa que el padre del Túnez moderno, Habib Bourguiba, jamás hubiese consentido.




La falta de respeto a la ley traspasaba las fronteras tunecinas. En mayo de 2006, el yate del antiguo presidente de Banque Lazard, Bruno Roger, fue sustraído en el puerto de Bonifacio, en Córcega, por mafiosos italianos. La investigación privada llevada a cabo por Seguros Generali lo localizó, repintado, en el puerto de Sidi Bou Said, a los pies de Cartago, sede del palacio presidencial. Dos sobrinos de Leila Trabulsi -la esposa de Ben Ali-, Imed y Moaz Trabulsi, fueron identificados como sospechosos de haber dado cobertura al robo. Años atrás la Interpol había intentado detener al hermano del ex jefe del Estado tunecino, Moncef, acusado de tráfico de drogas, pero escapó, tras haberse visto condenado a 10 años de prisión por un tribunal francés.




La rapacidad de la familia de la segunda mujer de Ben Ali, Leila Trabulsi, ha sido durante años la comidilla de cualquier cena elegante en Túnez. La cobertura de un Trabulsi era la llave mágica que daba acceso a jugosos contratos, a propiedades, empleos e influencia. Siendo Túnez un país pequeño, la información viaja a gran velocidad: la riqueza de la clase dirigente se exhibía de manera cada vez más arrogante mientras el tunecino medio atravesaba dificultades y la fuga de capitales se multiplicaba. Se estima que una cuarta parte de los 150.000 millones de dólares que han salido del Magreb desde 1990 procede del pequeño Túnez.




También los actores internacionales tienen su parte de culpa: el Fondo Monetario Internacional no se cansaba de poner a Túnez como ejemplo de buena gestión, una historia de éxito que debería inspirar a otros países árabes. Los presidentes franceses, sean de derecha o de izquierda, mantienen la misma actitud que denuncian los cables americanos: "Tanto Francia como Italia se resisten a presionar a Túnez". El ministro de Cultura francés, Frederic Mitterrand, decía que era una exageración considerar Túnez como una "dictadura", mientras que la ministra de Exteriores, Michèle Alliot Marie, no tenía inconveniente en ofrecer "ayuda técnica" para apaciguar a las masas. Todos pertenecen al importante lobby tunecino en París, siempre dispuesto a ponerse romántico evocando la tierra del jazmín y la sonrisa. Comentarios de este tipo contrastan vivamente con la posición norteamericana: Hillary Clinton fue la primera en manifestar su preocupación por la persistente violencia.




Los tunecinos disfrutan hoy de menos libertad de reunión, de expresión y de prensa que en los peores años de la represión colonial francesa. La tortura es cosa rutinaria, mientras Freedom House sitúa a Túnez por debajo de China, Irán y Rusia entre los peores lugares de la Tierra para la libertad en Internet. Con menos de 10 millones de habitantes, Túnez ha encarcelado a más periodistas que nadie en el mundo árabe. Con 170.000 miembros de las fuerzas de orden público, Túnez iguala a Francia, un país seis veces más poblado. Su policía es incluso más numerosa que en la vecina Argelia.




Como principal socia comercial e inversora en el país, la Unión Europea tendría que haber intentado influir en Ben Ali; pero, en vez de denunciar la situación, la UE continuó tratando a Túnez como socio privilegiado, digno de merecer un "estatuto avanzado". Esto significa reírse del autoproclamado respeto por la democracia europea y convierte a Europa en el gran hazmerreír de los muchos tunecinos de a pie. Estas actitudes son hipócritas.




Quizás nuestros líderes políticos estén convencidos de que la represión de meros tunecinos o, mejor, simples árabes es un precio barato a cambio de la sacrosanta estabilidad, pero, ¿qué pasa si esta estabilidad se ha construido sobre la arena? Seguramente mantener el mantra de "seguridad antes que democracia" como principio rector de la política europea y norteamericana en la región se acaba demostrando una equivocada y peligrosa elección.




Habib Bourguiba sería un autócrata, pero se aseguró que todos los tunecinos aprendieran a leer y escribir, y concedió, en 1957, unos derechos a las mujeres de los que no gozaban sus pares en la Europa del Sur en los años setenta. Tras obtener el poder de un enfermo Habib Bourguiba hace 23 años, Ben Ali se ha demostrado incapaz de ofrecer una visión para Túnez.




Hasta hace pocos años, el tácito pacto entre el líder y su pueblo era: pan, educación y salud gratuitos, aunque no libertad de expresión. Pero mientras el crecimiento económico no conseguía repartir riqueza y la corrupción se extendía de manera masiva, el clan dirigente nadaba en la abundancia sin pudor y el pacto se había quebrado. Contrariamente a lo que puedan estar pensando los líderes europeos, el futuro de la orilla sur del Mediterráneo se augura inestable. La política mediterránea de Europa reclama un replanteamiento general.



Francis Ghilès es investigador senior del Centro de Estudios y Documentación Internacionales de Barcelona (CIDOB).



http://www.elpais.com/articulo/opinion/pri...elpepiopi_4/Tes
Pepin
CITA(Julian Navascues @ Dec 5 2008, 08:39 PM) *
Guinea Ecuatorial en perspectiva




POLITICA EXTERIOR. 54, X
Noviembre / Diciembre 1996




PESE a su recurrente y con frecuencia espectacular aparición en los medios españoles de comunicación, las relaciones con Guinea Ecuatorial constituyen uno de los capítulos paradójicamente menos conocidos de la política exterior de nuestro país. El convencimiento de que en el origen del problema existe una descolonización plagada de errores, realizada bajo la presión de las Naciones Unidas y llevada a cabo en medio de fuertes tensiones en el interior del régimen de Franco, parece haber excusado cualquier análisis que intente, no ya explicar las razones de una crispación permanente desde la misma fecha de la independencia en 1968, sino sobre todo fundamentar una política de largo alcance que, a falta de resolver el contencioso, lo reduzca al menos a sus justas proporciones y permita, al mismo tiempo, gestionarlo con eficacia para nuestros intereses reales y de acuerdo con las exigencias del respeto a los derechos humanos y la democratización.




Uno de los hechos que quizá más ha marcado la situación política y económica del continente africano tras la descolonización ha sido la contradicción ideológica que subyacía a los planteamientos nacionalistas: éstos no reivindicaban la salida del colonizador para recuperar las estructuras políticas previas a la ocupación, sino para erigir un Estado sobre el modelo europeo, fuera en su variante socialista o, más raramente, liberal. La consecuencia más inmediata de esta paradoja en origen, y que sigue determinando en gran medida la evolución actual de los países al sur del Sáhara, es que se establece una coexistencia en muchos casos aberrante de la reciente estructura estatal y formas de organización precoloniales, normalmente de carácter familiar o tribal. De este modo, un buen número de Estados africanos sólo lo son hacia el exterior, mientras que hacia el interior conservan una estructura de poder que nada tiene que ver con la fachada externa. Si se tiene en cuenta que en Guinea Ecuatorial existen zonas como Mongomo y otras poblaciones próximas a la frontera continental, que no tuvieron ningún contacto con la cultura europea hasta bien entrado el siglo XX, se comprenderá la compleja naturaleza de la estructura del poder guineano: la fórmula estatal acaba de cumplir veinticinco años, en tanto que las instituciones tribales han sido las únicas que existían en el interior del país hasta pocas fechas antes de la independencia.



Esta complejidad, una de las más acusadas del continente africano, no puede llevarnos a creer, sin embargo, que los incidentes con España sean resultado de la inexperiencia en el manejo de los resortes del Estado por parte del gobierno de Malabo. Antes al contrario, los sectores radicales del régimen de Guinea Ecuatorial han desarrollado una prodigiosa habilidad para utilizar el Estado como pantalla, haciendo de los modos habituales en las relaciones internacionales, un laberinto burocrático que utilizan según su conveniencia. Por ello, la actitud de comprensión o apaciguamiento que han defendido tradicionalmente algunos sectores políticos en España, así como un buen número de españoles residentes en Guinea, parten del error de creer en la inocencia o cuando menos la incompetencia de las autoridades de Malabo. Pero del mismo modo, ciertas actitudes de firmeza a ultranza, tan irreales como cerradas a cualquier posibilidad de diálogo por incierta que sea, olvidan que muchos de los gestos y declaraciones internacionales del Estado guineano tienen un valor diferente, unas veces, sin duda, más grave pero otras también menos relevante, si se analizan a la luz de la estructura interna de poder.




Pero con ser una idea imprescindible para comprender la conflictividad de las relaciones con nuestra única ex colonia africana, la complejidad y precariedad de los equilibrios entre el Estado y las formas de organización precoloniales en Guinea Ecuatorial no bastan para explicar el constante rosario de tensiones y desavenencias con España que han marcado las casi tres décadas de historia independiente. Sobre la realidad de fondo de un Estado de difícil consolidación, no sólo por el sustrato tribal sino también por la fragmentación territorial del país, incidió a principios de los años setenta un factor de distorsión que parece haber pasado inadvertido. Probablemente como reacción al discurso anticomunista que mantenía el régimen de Franco, Macías –quien no hay que olvidar que resultó elegido presidente de la República pese a la abierta beligerancia española en favor de la candidatura de Bonifacio Ondó– inició una aproximación hacia la Unión Soviética cuyo resultado más palpable fue el establecimiento de una base militar en Luba. La antigua colonia pasó a ser así, por sus excepcionales condiciones estratégicas, una de las piezas clave en la política de Moscú hacia el golfo de Guinea, donde la presencia francesa y británica –del bloque occidental, por tanto– resultaba decisiva. La inhibición de los gobiernos de Franco ante los abusos, insultos y provocaciones de Macías se explicarían por la exigüidad del margen de maniobra con que contaba España: alterar la situación interna en Guinea podía conllevar una reordenación geoestratégica en el golfo, y la Unión Soviética no estaba dispuesta a correr ese riesgo para aliviar la posición del antiguo colonizador, sobre todo cuando éste apareció en su día como un antiguo aliado de las potencias del Eje. Las bases de las relaciones de España con Guinea se establecen, pues, en unas condiciones que difícilmente cabría imaginar más adversas: la antigua metrópoli arrinconada internacionalmente y la ex colonia gobernada por un psicótico, amparado en el interés estratégico de una superpotencia.




Esta situación se mantuvo inalterada hasta 1975. Contra lo que parece, los factores de cambio no tuvieron tanta relación con los sucesos internos en España como con los roces de Macías con sus mentores soviéticos y, sobre todo, con la independencia de las antiguas colonias portuguesas. El acceso al poder del Movimiento para la Liberación de Santo Tomé y Príncipe, tan sólo tres meses antes de la muerte de Franco, relativizó para Moscú la importancia estratégica de Guinea Ecuatorial, en la medida en que la ex colonia portuguesa –cuya situación geográfica es equivalente a la de la antigua Santa Isabel, hoy Bioko– constituía una alternativa idónea para la política soviética en el área. Desde ese instante, el tiempo de Macías inició una imparable cuenta atrás que, jalonada por los desafueros sanguinarios de un enajenado, concluyó con el golpe de Estado que llevaría al poder a Obiang Nguema, en agosto de 1979.




El balance de esta primera década de independencia resultó aterrador: una población literalmente diezmada, un país en bancarrota, con ese aire de existencia fantasmal, herida en lo más íntimo, que pervive aún hoy en los poblados y ciudades de Guinea. En estas condiciones, la generosa respuesta del gobierno de Adolfo Suárez a la petición de ayuda que formuló el recién llegado presidente Obiang no sólo resultó comprensible, sino simple y llanamente inexcusable. Pero con serlo, el esquema de cooperación que se fraguó en aquellos momentos llegó a convertirse en el tercer gran factor de distorsión de las relaciones bilaterales.


Política de cooperación




Por una parte, cuando el gobierno de Madrid puso en marcha los planes de cooperación con Guinea, España seguía siendo un país receptor de ayuda y, por tanto, sin ninguna experiencia en la gestión de fondos destinados al desarrollo. De ahí que esta cooperación no se planteara en términos ortodoxos desde el punto de vista técnico, sino que, en lugar de identificar programas y proyectos concretos y viables, ejecutados por expertos de los que carecía nuestro país, España asumió la tarea de sustituir al gobierno guineano en todos y cada uno de los sectores de actividad. Un elevado número de ministerios y organismos españoles se implicó generosamente en la tarea, enviando a una legión de funcionarios y profesionales que, desde la radiotelevisión a los aeropuertos, desde la banca a la minería y la extracción de petróleo, desde la sanidad y la educación hasta el turismo, desembarcaban en la antigua colonia con el propósito de sacar al país de su postración. Hasta 1985, la historia de la cooperación española con Guinea Ecuatorial ha constituido, sin duda, la crónica de uno de los mayores desbarajustes administrativos que haya conocido la acción exterior de nuestro país.




La firma del Primer Plan Marco en ese año supuso algo tan básico como conocer con exactitud la cuantía y el destino de los fondos, así como la estructura administrativa encargada de gestionarlos. El documento afirmaba, además, que la sanidad y la educación constituían los sectores prioritarios de nuestra acción, idea que se repetiría en el nuevo Plan de 1989 y en las declaraciones públicas y debates parlamentarios que precederían al recorte de 1994, decidido en virtud de la grave crisis que venían atravesando las relaciones desde dos años antes. Pero, nuevamente en contradicción con las apariencias, la fijación de prioridades establecidas a partir de 1985 no procedía de una elección razonada, de carácter técnico o político, entre sectores alternativos. Un simple vistazo a los resultados cosechados por los entusiasmos iniciales basta para comprender que, bajo la cobertura de un discurso humanitario cada vez más en boga desde entonces, la cooperación española se limitó a declarar prioritarios los sectores donde su presencia no se había saldado con un rotundo fracaso.




Con todo, la fijación de prioridades para nuestra cooperación tuvo un efecto positivo, aunque quizá no completamente voluntario: el abandono de la inabarcable pretensión de globalidad de la ayuda y que España siguiera presente en todos y cada uno de los sectores de actividad de la ex colonia. El efecto negativo procedió, en cambio, del mantenimiento del esquema de sustitución de responsabilidades entre el gobierno guineano y la cooperación española. De ahí que la nueva página que inauguraron los planes-marco no supusieron en este sentido un auténtico cambio de rumbo, en la medida en que la formulación de los nuevos programas sanitarios y educativos seguían sin considerar que, por más fondos, asesoría y ayuda que España estuviera dispuesta a prestar, el adecuado funcionamiento de estos sectores era responsabilidad exclusiva de Obiang y su gobierno, como sucede en cualquier Estado soberano. Antes al contrario, lo que los planes-marco consagraron era justamente la idea opuesta: la sanidad y la educación eran responsabilidad única de España, y el papel de Obiang y su gobierno era el de actuar como jueces de los eventuales éxitos y, sobre todo, de los errores que cometiera la antigua metrópoli. Por insólito que resulte, España quedó como rehén de su propia ayuda.




Junto a los fallos estrictamente técnicos, fruto de la inexperiencia española en el ámbito de la política de desarrollo, el envío masivo de cooperación a partir de 1979 adoleció además de la falta de un proyecto político paralelo. Mientras la ayuda no dejó de llegar puntualmente, las exigencias de democratización fueron sistemáticamente pospuestas, de modo que la ingente inyección de recursos no pudo tener otro efecto que el previsible: el de consolidar un régimen que desde muy pronto se mostró digno continuador no sólo del autoritarismo de Macías, sino también de sus gestos y maneras en las relaciones con España. Vista con una perspectiva de más de quince años desde el golpe de Estado encabezado por Obiang, la consolidación de esta continuidad entre su régimen y el de Macías ha tenido un doble efecto en el trato bilateral.




En primer lugar, el grado de agresividad de Macías contra España había alcanzado tales extremos y, sobre todo, tal impunidad, que Obiang llegó a forjarse entre los suyos una imagen de proespañolista paradójico, basada no tanto en signos positivos de amistad –por lo demás dudosos o inexistentes– cuanto en la constatación de que, disponiendo en efecto de los mismos resortes de poder y de la misma capacidad para hostigar nuestra presencia, él nunca ha querido llegar a los extremos de su tío, pudiendo y teniendo razones para hacerlo según piensan él y su entorno. Pero, en segundo lugar, la inalterada continuidad del régimen de Malabo explica la contradicción que, siempre a ojos de los dirigentes guineanos, atenazó cualquier actitud de firmeza que quisiera aplicar el gobierno español. Por sorprendente que pueda resultar, para Obiang y los suyos no era comprensible –y así lo han manifestado expresamente en no pocas ocasiones– que se respondiera a la “nimiedad” de detener españoles o de atacar al gobierno o las instituciones de la metrópoli cuando, mucho más allá, Macías los vejaba y humillaba sin que Madrid aventurase la más tímida reacción. Sólo haciendo un esfuerzo por colocarse dentro de este peculiar y enrarecido imaginario de los dirigentes políticos guineanos se puede comprender que, pese a ser ellos quienes llevaban sistemáticamente la iniciativa en la multiplicación de los incidentes, no dejaran nunca de considerarse víctimas de la hostilidad y la animadversión de España.




El potencial de conflictividad presente en unas relaciones asentadas sobre bases como las descritas, se vio reforzado a partir de 1985, fecha en que Guinea Ecuatorial se adhirió a la zona económica patrocinada por Francia en el África central. A partir de entonces y casi durante una década, el gobierno de Malabo llevó a cabo una persistente política dirigida a enfrentar a Madrid y París en el expediente guineano. Contra toda lógica una vez más, los esfuerzos de Obiang y de su entorno se saldaron con éxito, pese a las estrechas relaciones hispano-francesas en sectores, no ya de mayor complejidad, sino también de una trascendencia política infinitamente superior. Salvo que se considere que el régimen de Malabo dispone de una excepcional habilidad diplomática, sin proporción alguna con su peso relativo en la esfera internacional ni con la dimensión del país –trescientos cincuenta mil habitantes diseminados en el espacio geográfico equivalente a una provincia española– la explicación del prolongado desencuentro entre las políticas de dos socios europeos hacia un diminuto Estado africano habría que buscarlas en otros ámbitos. Así, resulta evidente que, por parte francesa, existía un cierto límite en sus tomas de posición sobre Guinea Ecuatorial, consistente en la imposibilidad de que París fijara para la antigua colonia española una política que contradijera la que había seguido, desde hacía décadas, en el resto de los países de la región. Por parte de Madrid, en cambio, no resultó fácil descubrir las ventajas de una política de mayor condescendencia, similar a la de Francia, puesto que, salvo efímeras excepciones, esa es la única aplicada desde la fecha misma de la independencia, sin evitar por ello unos incidentes que, en contra de lo que parecieron creer algunos diplomáticos y funcionarios, su mayor o menor reflejo en la prensa, ni añadía ni restaba a su carácter absolutamente inaceptable.




España y Francia




Pero si el desencuentro hispano-francés en el expediente guineano tuvo su origen en la disparidad de estos dos enfoques, la imposibilidad de encontrar un punto de equilibrio entre ambos se debió al equívoco mensaje que transmitió nuestra diplomacia al fijar en 1985 las dos líneas de acción de la política española en África subsahariana. Nuestro país buscó, por un lado, incrementar la presencia en las antiguas colonias lusas en un intento de rentabilizar la relativa ventaja comparativa que supuso nuestra proximidad con la lengua y cultura portuguesas. Por otro, intentó convertir Guinea en una plataforma desde la que propiciar el desembarco comercial en la región, aún hoy considerada zona de exclusiva influencia francesa. Con toda probabilidad, los autores de este segundo enunciado eran conscientes de estar formulando una propuesta de relleno, dictada más por la imposibilidad de construir una política africana que no hiciera siquiera mención de nuestra única ex colonia, que por una auténtica voluntad de dar una dimensión distinta a las relaciones de España con Guinea Ecuatorial. Porque, aun en el supuesto de que ésta última hubiese sido la verdadera intención, ¿cómo se articularía esa ofensiva comercial a gran escala desde un país cuya única comunicación con España era un vuelo semanal y un barco al mes, al tiempo que carecía de cualquier comunicación practicable con los países limítrofes? ¿Qué recursos adicionales pondría el gobierno español al servicio de esta estrategia, teniendo en cuenta que los millonarios presupuestos de cooperación estaban año tras año comprometidos en mantener unas estructuras de ejecución hipertrofiadas y, además, de dudosa eficacia para Guinea y ninguna en absoluto para la defensa de nuestros intereses?




Para París, sin embargo, el simple hecho de que España afirmase la voluntad de lanzar desde Guinea una ofensiva comercial en su área de influencia africana exigía la adopción de medidas tendentes a neutralizarla. La incorporación de la antigua colonia a la zona del franco sería, en este sentido, la más contundente, ya que al mismo tiempo que daba respuesta a una vieja aspiración del gobierno de Malabo –disponer de una moneda convertible– conllevaba el que Guinea adoptase una legislación arancelaria muy restrictiva para el acceso de los productos no franceses a los mercados regionales. Curiosamente, ni Madrid ni París se plantearon en ningún momento la manifiesta inviabilidad del proyecto que pretendía Guinea: una cabeza de puente española, sino que, por el contrario, iniciaron una escalada inverosímil en la que, como en una obra de enredo, cualquier movimiento del otro era interpretado con independencia de sus verdaderas intenciones. Así, el interés de Francia en incorporar a Guinea a la zona del franco fue juzgada por Madrid como prueba de la pujanza del proyecto esbozado en 1985, no como lo que era en realidad, una prevención desmesurada ante una declaración de intenciones no menos desmedida.




Del mismo modo, cualquier intento por parte española de reconducir las insostenibles relaciones con el régimen de Obiang, incluida la propia visita del entonces presidente Felipe González en 1991, fue entendido por París no como un último intento por relanzar ese proyecto político ausente desde la llegada al poder de Obiang, sino como el prólogo de nuestra anunciada ofensiva. La mutua desconfianza llegó tan lejos que cuando España trató de consensuar con los principales donantes una acción común en Guinea Ecuatorial, la diplomacia francesa interpretó que lo que Madrid deseaba era propiciar el aislamiento internacional de la ex colonia para preparar un regreso en solitario.




La realidad es que, pese a los temores de Francia, los intereses españoles en Guinea Ecuatorial fueron reduciéndose a un ritmo vertiginoso. A principios de los años noventa, sectores tradicionales como el café habían desaparecido por completo, mientras que el cacao o la construcción no generaban ya más que una actividad meramente testimonial. Sólo el comercio minorista, dirigido a abastecer a la población de cooperantes y funcionarios internacionales a través de unos cuantos colmados de Bioko y Río Muni, así como la extracción de madera, amparada en la despreocupación ecológica de las autoridades locales, mantenían un cierto volumen de negocio, insuficiente en cualquier caso para desencadenar nada parecido a una ofensiva comercial en la región. Pese a ello, Francia mantuvo su política de penetración en las áreas institucionales guineanas –bancos, aeropuertos, aduanas, ministerios económicos– desde las que mejor podría hacer frente a cualquier movimiento español en los países limítrofes. Al producirse la crisis de diciembre de 1993, desencadenada por la decisión de Obiang de expulsar al cónsul general de España en Bata, la situación estaba igualmente enrarecida entre los representantes franceses y españoles. Estos reprochaban a aquéllos la permanente quiebra de la solidaridad comunitaria; aquéllos seguían recelando de las verdaderas intenciones de estos, sobre todo cuando advirtieron la estrecha coordinación de sus posiciones con las de Washington. Una coordinación que, para complicar aún más el problema, París no pareció interpretar en clave exclusivamente guineana, sino como parte de la estrategia global de Estados Unidos en África, contraria a sus intereses.




El último episodio en la historia de las relaciones con Guinea Ecuatorial –una vez restablecido el intercambio de embajadores entre Madrid y Malabo en noviembre de 1994– vino marcado por el reciente anuncio del descubrimiento de considerables reservas petrolíferas por parte de una compañía norteamericana, que ha localizado importantes yacimientos en zonas intensamente exploradas durante varios años por Repsol y a cuya concesión renunció, por falta de resultados positivos, a finales de los años ochenta. El hallazgo ha sido recibido por Obiang no sólo como un motivo más de agravio en contra de nuestro país, sino también y, sobre todo, como una buena noticia para su propósito de afianzarse indefinidamente en el poder. En ello coinciden además no pocos observadores, en la medida en que el incremento de los recursos propios, y por tanto no ligados a eventuales exigencias políticas por parte de los donantes, no augura buenas expectativas para el respeto a los derechos humanos y la democratización en la antigua colonia española. Tampoco, quizá, para las relaciones bilaterales con España, como lo prueba la recientemente reiterada exigencia de suspender la emisión de Radio Exterior para Guinea o la utilización, no exenta de oportunismo por parte de las autoridades de Malabo, de la repatriación de dieciséis inmigrantes africanos llegados a Madrid en el vuelo regular de Iberia.




Pese a ello, no habría que descartar que la súbita conversión de Guinea Ecuatorial en país productor pudiera acarrear problemas para su estabilidad interna. Durante la época de Macías, el encaje regional de nuestra antigua colonia se basó en dos factores, la vinculación hispánica, por un lado, y la relevancia estratégica que su situación geográfica ofrecía a la política soviética en el área, por otro. Desaparecida ésta, los días del dictador resultaron contados. Obiang, por su parte, ha tenido que rentabilizar desde el principio de su llegada al poder la insignificancia del país, el simple hecho de que a ningún vecino le iba nada en uno de los Estado más pobres del planeta, para preservarlo de las posibles influencias regionales. El proceso de aproximación a la francofonía que emprendió Obiang hace unos años puede acabar mermando su especificidad hispánica, uno de los soportes de la independencia guineana en el contexto regional. La eventual prosperidad petrolífera puede acabar privándole del otro, en la medida en que si Guinea empieza a pesar económicamente en la región, las opciones de su gobierno pueden afectar a los intereses de las potencias más próximas, quienes, por tanto, tal vez empiecen a prestar mayor atención a las distintas alternativas políticas internas.




Con todo, es difícil augurar cuál puede ser el futuro. España tiene desde hace ya algunos años, crecientes relaciones con no pocos países africanos, por lo que la importancia relativa de Guinea Ecuatorial en el conjunto de nuestra política subsahariana se ha reducido de manera sustancial. Paradójicamente, ni el volumen de los recursos que nuestra cooperación le dedica, ni el carácter atípico de los esquemas de aplicación de esa ayuda, como tampoco el despliegue de nuestra presencia diplomática en el país, han experimentado una evolución paralela, dando lugar a una sobredimensión en la que con toda seguridad radican no pocas de nuestras desdichas. Por ello, quizá tendría que haber empezado hace ya tiempo a considerar llegada la hora de la normalización, de dar por cancelada la supuesta deuda histórica, de prescindir de excepcionalidades de cualquier tipo y empezar a gestionar las relaciones con Guinea Ecuatorial con los criterios corrientes que ha homologado nuestra experiencia, política y de cooperación, con otros países del Tercer Mundo. Puesto que el trato de privilegio que España le ha dedicado a su ex colonia no ha servido ni para mejorar sus condiciones de vida ni para defender nuestros intereses, lo más razonable parecería entonces hacer tabla rasa y no persistir en el error, tantas veces cometido bajo la advocación de un pragmatismo de cortos vuelos, de seguir encubriendo estériles políticas de apaciguamiento con unos presupuestos de ayuda no menos estériles.



José María Ridao, diplomático, ha sido consejero de la embajada de España en Malabo (1992-94).



CITA(Maripili @ Dec 6 2008, 04:59 PM) *
La democracia posible

Europa ante los problemas africanos





POLITICA EXTERIOR

Donato Ndongo-Bidyogo




Desde hace una década, los europeos, y particularmente los españoles, se hallan anonadados ante el fenómeno de la creciente inmigración de africanos que abandonan su continente para buscar mejores horizontes de vida en los países desarrollados. Esa preocupación ha adquirido una nueva dimensión a raíz de la rebelión protagonizada en Francia hace un año por jóvenes inmigrantes de segunda generación, y por la dramática irrupción de subsaharianos en la frontera sur de España, en Ceuta y Melilla. La imparable afluencia de frágiles pateras e inseguros cayucos en las costas canarias está obligando al gobierno español a buscar de forma urgente soluciones a este drama, que debe ser considerado desde la perspectiva social y humanitaria, pero, también, desde los ángulos económicos y, sobre todo, políticos.




Las medidas que están adoptando los países europeos –en particular España y Francia– ponen el acento en la contención de los movimientos migratorios y en la represión. Sin embargo, la reflexión desapasionada sobre el problema lleva a la constatación de que la detención y expulsión de inmigrantes clandestinos no son suficientes para disuadirles de reintentar la travesía, ni tienen efecto alguno sobre la decisión de emigrar. La dureza de las condiciones en que realizan los africanos su periplo desde sus países respectivos hasta alcanzar las costas de lo que consideran el edén, atravesando desiertos y mares en condiciones penosas, tampoco ha sido hasta ahora suficiente argumento para impedir el flujo continuo.




Ante esta realidad, solo cabe preguntarse cuáles son las razones profundas por las que cientos de miles, quizá ya millones, de africanos prefieren abandonar su terruño, arriesgarse de forma tan patética, para arrostrar sacrificios que a menudo les conducen a la muerte en el desierto y en el mar. ¿Por qué tan ingente cantidad de seres humanos prefiere adentrarse en lo incógnito, guiados por las ilusiones, renunciando a la seguridad de sus familias, sus paisajes, sus costumbres y tradiciones?




Los europeos intentan entender el fenómeno de la inmigración africana, y han buscado su explicación desde todas las posibilidades teóricas que ofrecen las ciencias sociales. Se ha puesto el acento en las causas económicas, en las guerras supuestamente tribales que asolan el continente, en la pobreza en que se debaten las poblaciones subsaharianas. Se argumenta que la irresistible atracción que ejerce la opulencia europea ante las míseras sociedades subdesarrolladas actúa como un “efecto llamada”. Se habla de las enfermedades, de las sequías y hambrunas, de los desastres naturales. Pero todos estos argumentos son pretextos, o razones parciales, que no responden a la cuestión principal, que sigue siendo la misma: ¿Por qué África es tan pobre e inestable para que sus hijos tengan que huir en masa? Las bases de la solución están en la respuesta correcta a esta cuestión, y solo cuando los países desarrollados abran sus ojos a la realidad del mundo actual y asuman que su bienestar es compatible con el de las poblaciones africanas, se empezará a ver la luz al final del túnel.




Alguno dirá que no es preciso remontarse a situaciones pretéritas que pudieran tener un tinte revanchista. Pero parece necesario recordar que, desde hace cinco siglos, desde que se produjo el gran encuentro entre africanos y europeos poco después del descubrimiento de América, las relaciones entre África y Europa se han caracterizado por la violencia y la explotación. La historia debe servir para entender el presente, no para suscitar odios ni recrear rencores, ahondando las diferencias, sino para lo contrario: avanzar en la comprensión, profundizar las relaciones entre los humanos y buscar ese territorio común que lleve a una solidaridad sin complejos. Y para eso es imprescindible tener memoria, saber.




No resulta ocioso recordar que los últimos cinco siglos de relaciones entre África y Europa todavía gravitan sobre los africanos y condicionan su desarrollo económico, y también el político y cultural. Cinco siglos de esclavitud, colonialismo y neocolonialismo. Imposible resumirlos en el reducido espacio de un artículo, pero baste su enunciado para comprender que la tarea de abordar las soluciones que lleven a África a salir de su postración actual debe iniciarse con la dignificación del africano, devolviéndole la autoestima y su personalidad, imprescindibles para que asuma en positivo la propia vida, sin la sensación de que depende de los demás.




Lo primero a tener en cuenta es que, a pesar de los pavorosos datos que nos ofrecen los índices de desarrollo humano de las Naciones Unidas, puede afirmarse que no existe ningún país pobre en África. Todos y cada uno disponen de los recursos económicos y humanos suficientes para desarrollarse de manera armónica. La explicación de esta aparente paradoja está en que tales riquezas ni están controladas por los propios países productores, ni sirven a los intereses del desarrollo de sus poblaciones. Se pueden poner tantos ejemplos como países africanos, pero bastan unos pocos: Níger, que ocupa uno de los últimos lugares en todos los indicadores de desarrollo, posee importantes minas de uranio, explotadas por empresas europeas; a pesar de ser ya el tercer productor de petróleo de África subsahariana, con 700.000 barriles diarios, el 80 por cien de los escasos 500.000 habitantes de Guinea Ecuatorial sigue viviendo en la miseria; la guerra que desde hace una década asola la República Democrática de Congo no tiene un origen tribal, como arteramente se presenta en los medios de comunicación occidentales, sino que la promueven y alimentan determinadas empresas occidentales, que luchan entre ellas por medio de africanos interpuestos para controlar las inmensas riquezas mineras del país, sobre todo el coltán, componente importante para la fabricación de teléfonos móviles. Otros conflictos como los que tuvieron lugar en Angola, Sierra Leona, Sudán, o los recientemente desencadenados en Costa de Marfil y Chad solo se explican desde esta perspectiva. Y no son éstas afirmaciones gratuitas: están avaladas por diversos informes de la ONU, del Fondo Monetario Internacional, y de prestigiosas organizaciones de defensa de los Derechos Humanos.




Cuando se produjeron la caída del muro de Berlín y el fin del apartheid surafricano, hace tres lustros, el mundo volvió los ojos hacia África, donde subsistían los regímenes más criminales e inmovilistas del mundo. En la Conferencia Franco-Africana de 1991, celebrada en La Baule, François Mitterrand, entonces presidente de Francia, conminó a sus homólogos africanos a reformar sus regímenes en el sentido democrático, y condicionó la continuidad de la cooperación francesa al cese de gobiernos de partido único, la apertura al multipartidismo y la democracia, así como la erradicación de la corrupción. Esta posición de inequívoco compromiso con la libertad produjo una verdadera convulsión en todo el continente, ilusionando a pueblos sojuzgados durante décadas por castas militares a cual más cruel, y cayeron algunos de los sistemas políticos más represivos. Otros se maquillaron y adoptaron reformas mínimas que les permitieran seguir en el poder, suavizándose en cualquier caso la represión. Pero poco antes de abandonar el poder, en la última Conferencia Franco-Africana de Biarritz, en 1994, que Mitterrand presidió, cambió radicalmente su discurso, y abrazó públicamente a Mobutu Sese Seko, el dictador de Zaire (hoy República Democrática de Congo), al que se había negado a recibir anteriormente.




¿Qué ocurrió en tan poco tiempo? Sencillamente, Francia –y con ella el resto de Europa– había dado prioridad a los “intereses de Estado” frente a la necesaria libertad de los africanos. Una vez más, la economía y el comercio dictaban sus reglas a la ética, e incluso a la estética. Porque las verdaderas razones del desinterés de Francia por el bienestar de los africanos se evidenciarían al poco, cuando el depuesto dictador de Congo-Brazzaville, Denis Sassu-Nguesso, desencadenó en 1997 una cruenta guerra civil para recuperar el poder, poniendo fin a la corta experiencia democrática representada por el gobierno de Pascal Lissuba. Respaldado por intereses galos, Sassu-Nguesso sigue desde entonces en el poder.




El decisivo papel desempeñado por determinadas empresas europeas, por ejemplo la petrolera francesa Elf (que cambió de nombre ante tanto desprestigio), en la trama de corrupción que llevó a esta y otras crisis africanas quedó evidenciado en el juicio que se siguió en París contra su cúpula, sentándose en el banquillo destacadas personalidades políticas de la etapa socialista, y en el encarcelamiento de uno de los hijos de Mitterrand, Jean-Christophe, que había sido consejero de su padre para los asuntos africanos. Con todo ello quedó patente que Europa crea y sostiene a los dictadores africanos, y que es inútil perseguir a los corruptos sin tener en cuenta a los corruptores.




Éstos son solo algunos ejemplos que explican por qué la causa de la democracia está estancada en África. Porque algunos europeos, poderosos en la política o empresarios influyentes, consideran que ese continente no está preparado para la democracia, que los africanos son incapaces de organizarse en libertad, que los negros deben ser dirigidos por los blancos. Son tópicos recurrentes, heredados del racismo más rancio, a veces expresados públicamente. La consecuencia de esta ideología dominante es que África debe ser tutelada, y los africanos gobernados por regímenes “fuertes”, autoritarios. Esa alianza entre los nuevos ideólogos del racismo, los partidarios del neocolonialismo y los déspotas africanos es la que lleva a los países africanos a su situación actual, puesto que las economías del continente siguen, como en la época colonial, dirigidas por europeos y hacia Europa, y apenas benefician a los africanos. África apenas cuenta en la estructura económica mundial o en el comercio internacional, puesto que su papel sigue siendo el de suministrador de materias primas, de la mano de obra baratísima que extrae esas materias primas.




Consecuentes con esta lógica, muchos políticos y empresarios europeos prefieren en el poder a africanos complacientes que nunca les darán problemas, ni pondrán condiciones. Es decir, a aquéllos a los que poco les importan ni la libertad ni el bienestar de sus conciudadanos. Así se explica la inestabilidad africana, puesto que cualquier político o intelectual negro que se atreva a poner en cuestión el sistema imperante es barrido del mapa: derrocado si está en el poder, neutralizado si aspira a él, o silenciado si expone sus ideas desde una cátedra o desde los libros.




A este respecto, son muy interesantes las conversaciones que mantuvo Jacques Foccard con un veterano periodista de la revista franco-tunecina Jeune Afrique-L’Intelligent, publicadas poco antes de morir. El que fuera consejero de asuntos africanos de todos los presidentes galos, desde Charles de Gaulle hasta Valéry Giscard d’Estaing, informa claramente en los dos volúmenes de Foccard cómo y por qué algunos jefes de Estado llegaron al poder en África y otros fueron asesinados o derrocados. La lectura de textos como ése ayuda a situar el contexto en el que se producen fenómenos que se despachan rápida y displicentemente como “cosas de negros”, y facilita la comprensión de los eufemismos que esconden las verdaderas intenciones y declaraciones oficiales. Por otro lado, el escaso salario que se paga –cuando se paga– a los profesionales africanos en sus países de origen no explica suficientemente que haya tantos médicos, arquitectos, profesores, economistas, abogados, periodistas… africanos trabajando en Europa y América del Norte. También tiene que ver la represión, y todos los mecanismos que utilizan desde el poder autocrático para cercenar la libertad.




Posiblemente sea muy sincera la preocupación de los poderosos europeos y norteamericanos por los ingentes problemas africanos. Sin necesidad de ser exhaustivos ni de ir demasiado atrás en el tiempo, en los últimos años se han producido encuentros como la llamada Cumbre del Milenio, que reunió en la sede de la ONU en Nueva York a los dirigentes mundiales para tratar de hallar solución a los problemas de la pobreza; europeos y africanos se reunieron en El Cairo en abril de 2000 para analizar cómo ayudar a África a solucionar su crisis secular; en el verano de 2005, los miembros del G-8 convocaron en Gleneagles (Escocia) a cuatro presidentes africanos para analizar conjuntamente los retos de África. Periódicamente, se celebran reuniones, aquí y allá, para hablar del sida y demás pandemias que desangran al continente, sobre estrategias de erradicación de la pobreza en menos de una década, y otras iniciativas tan bienintencionadas como poco efectivas. Sin embargo, las poblaciones africanas están muy lejos de ver las soluciones, puesto que sus gobiernos solo les llenan los oídos de palabrería demagógica a la vuelta de cada una de esas costosísimas sesiones, y ya pocos creen en esas iniciativas.



¿Qué hacer entonces? A casi medio siglo de que África recuperase su libertad formal con las independencias, pocos africanos se sienten libres. Después de cinco siglos de opresión, la realidad muestra que los regímenes dictatoriales o autoritarios siguen siendo mayoritarios en el continente, y muchos huyen en busca de libertad, o para salvar su vida. Dotar de contenido a las independencias significa, entre otras cosas, que los asuntos de cada país sean tratados con respeto, con sus connacionales demócratas, y no sean siempre decisiones impuestas desde fuera, según se percibe en África.




Significa también que la libertad debe alcanzar a todos los africanos. Esas independencias –nominales en lo político, inexistentes en lo económico– no supusieron la libertad. África padece hoy la misma situación que América Latina hace 30 o 40 años, y si los latinoamericanos, pese a todas las carencias, lograron su autodeterminación, no hay razón para que se retrase el disfrute de los africanos de sus derechos formales.




La democracia se hace necesaria. Sus ventajas son obvias, y no es necesario explicar por qué, puesto que otras sociedades –incluyendo países como Portugal y España– las han experimentado, con resultados muy positivos. Muchos de los vicios que hoy parecen inherentes a la naturaleza africana –como el tribalismo, el clientelismo y la corrupción– tienen origen en el monolitismo político, en las dictaduras. Las políticas diseñadas hasta ahora desde las cancillerías occidentales fracasan por un doble motivo: no se ajustan a las exigencias y necesidades de las poblaciones, y se cuenta para su ejecución con los mismos dictadores que provocan el caos. Y esos dictadores no pueden ser los parteros de la democracia y de la transparencia, ni pueden realizar la justicia y la libertad, por la simple razón de que su naturaleza les obliga a lo contrario, a perpetuarse en el poder, para lo cual necesitan reprimir. Siendo, pues, la causa, no pueden ser al mismo tiempo la solución. Europa y África son continentes complementarios en más de un sentido, y deben ir de la mano en el estímulo de la libertad y del desarrollo de sus pueblos.




Los países en desarrollo siguen influyendo en los asuntos africanos. Puestos a influir, ¿por qué no hacerlo en beneficio de la libertad y el desarrollo? El papel de la comunidad internacional debiera ser ése: adoptar los mecanismos, incluidos los coercitivos, que impidan las tremendas conculcaciones de los Derechos Humanos, no favoreciendo la corrupción ni otros vicios. Alguien dirá que es idealismo. Pero estamos convencidos de que la seguridad y la prosperidad de las naciones desarrolladas, cuestiones fundamentales en la política actual, se verían reforzadas con interlocutores que comprendieran ese mismo lenguaje, pues se puede comerciar en beneficio de todos. Para evitar situaciones de tensión e inestabilidad permanentes, y poner coto a los flujos migratorios indeseables, es preciso erradicar las tiranías y promover políticas de libertad que busquen la dignificación y el bienestar de los africanos.





CITA(Julian Navascues @ Dec 11 2008, 05:10 PM) *
Reflexiones sobre África subsahariana y España




Ramón Gil-Casares



La emergencia de África en el contexto internacional es imparable. Por el crecimiento de su población, la importancia de sus recursos y los riesgos derivados de la fragilidad estatal y la expansión del sida, España no puede seguir ausente de este continente vecino.



POLÍTICA EXTERIOR, 99
Mayo / Junio 2004




África subsahariana continúa siendo la hija pobre de la política exterior de muchos países de Occidente, y –¿por qué no decirlo?– también de España. Es frecuente oír a líderes europeos o americanos, como recordaba en un artículo el profesor Juan Manuel Riesgo, (1) que África simplemente no existe.



En nuestro país, pese a los recientes esfuerzos del ministerio de Asuntos Exteriores, a los intentos de algunas ONG y a la labor no suficientemente conocida del gobierno de Canarias, el llamado “continente negro” ocupa el último lugar en las preocupaciones exteriores del español medio. Únicamente cuando se producen tragedias, como las inundaciones del río Zambeze en Mozambique en 2000, o cuando, con motivo de uno de los muchos conflictos africanos, nos bombardean los medios de comunicación con imágenes de cientos de cadáveres flotando en los ríos, se produce una reacción de interés –que suele durar pocas semanas– por parte de la opinión pública. Y, además, este tipo de reacción in extremis no hace sino alimentar una imagen del continente distorsionada, injusta y peligrosa.



A la opinión pública española rara vez se le acerca a la verdadera historia africana o a su rica y variada cultura. En pocas ocasiones se trata de explicar la compleja realidad de muchos de esos países, de Estados en formación que conviven con realidades tribales que no acaban de desaparecer; de un mundo en plena explosión demográfica que, según todos los datos, sobrepasará en población a China antes de mediados de siglo; de un continente lleno de oportunidades, pero también de riesgos, al que un país de las características y de la proximidad geográfica de España no puede seguir considerando “inexistente”. Lo que ocurre en África no es que nos debiera afectar más, es que, querámoslo o no, nos está afectando ya y va a afectarnos aún más en el futuro.




Algunos datos para una primera reflexión




La oficina del censo de Estados Unidos, en su último informe sobre la población mundial,(2) señala que en las próximas cinco décadas, el mayor incremento porcentual de la población del planeta tendrá lugar en África subsahariana. La región, que en la actualidad tiene la mitad de habitantes que China, tendrá para entonces, según estas previsiones, más población que la gran nación asiática. Cinco de los diez países del mundo que más crecerán en población durante estos años son africanos. Y, en términos absolutos, se espera que la población negroafricana aumente en más de 800 millones de aquí a 2050, superando para entonces, la cifra de un billón y medio de habitantes.



No es difícil suponer, como así confirma el citado estudio, que el porcentaje de población más joven (menos de 30 años) crecerá en África subsahariana a un ritmo superior al cuatro por cien anual, mientras en el mundo desarrollado descenderá aproximadamente medio punto por año.



Como corolario de todo lo anterior parecería justo deducir que hay que prepararse para una inmigración inevitable. Si no se mantiene una política eficaz a nivel internacional contra el tráfico de seres humanos, vamos a ser testigos, en nuestro suelo, de un incremento de situaciones de explotación insoportables para nuestra opinión pública, lo que en algunos casos ya está ocurriendo; o que se puede producir en un corto plazo un aumento de la delincuencia o una multiplicación de casos de enfermedades contagiosas o poco conocidas debido a esa inmigración, lo que aun siendo exagerado, comienza ya a oírse. En definitiva que podamos no ver más que peligros.




Creo, sin embargo, que hay otra reflexión que debemos hacer. Hace más o menos 30 años cuando nos enfrentábamos a las cifras de población mundial, y se estudiaba el crecimiento de la República Popular China, se acuñó en Occidente la expresión “el peligro amarillo”, que no era sino el reflejo del temor e inseguridad que producía una realidad poco conocida y de unas dimensiones difícilmente abarcables que “se pensaba” podría poner en peligro nuestro modo de vida. Es cierto que entonces el riesgo de conflagración nuclear influía en estos temores. Pero era sobre todo la imparable multiplicación de los chinos lo que causaba incertidumbre.



Treinta años después, asistimos a una carrera entre todos los países occidentales por estar presentes en el desarrollo de China. Todos queremos ser los primeros en recibir a los miles de ciudadanos chinos que, alcanzado el alto nivel de bienestar, quieren hacer turismo en el exterior. En los últimos tiempos se han multiplicado los “sinólogos”. No hay ya universidad o centro de estudios que se precie que no cuente con un departamento de estudios orientales, o no tenga en su nómina algún especialista en China. La revolución que ha supuesto un país de más de un billón de habitantes creciendo al ocho o nueve por cien anual durante cerca de 20 años ha hecho olvidar nuestros temores, y nos ha despertado a una realidad que, simplemente por su magnitud y lejanía geográfica y cultural, asustaba. Algo parecido, mutatis mutandi, va a acabar ocurriendo en el caso de África subsahariana y no debemos ser los españoles los últimos en darnos cuenta.




Motivos para el optimismo





Es verdad que el índice de pobreza al sur del Sahara es el más alto del mundo, y que el número de personas que vive por debajo de este umbral pasó de 241 millones en 1990, a 323 millones en 2000, según cifras de la Organización Internacional del Trabajo (OIT).(3) Sin embargo, en los últimos años, ha aparecido un dato esperanzador: la tasa de crecimiento del conjunto de las economías africanas es superior a la tasa de crecimiento de su población. De acuerdo con las previsiones de la Comisión Económica para África, el continente habrá crecido alrededor del 4,2 por cien en 2003. Aún estamos lejos del objetivo del siete por cien anual, establecido en la Cumbre del Milenio, necesario para reducir a la mitad los niveles de pobreza para 2015. Pero parece claro que se ha emprendido un camino de recuperación con difícil vuelta atrás.




Paralelo a este desarrollo económico, se están produciendo avances de consideración en el terreno político. En la década de los noventa asistimos con horror al genocidio de Ruanda, a la guerra del Congo, a los conflictos de Liberia y Sierra Leona. Durante años nos acostumbramos a las permanentes guerras civiles de Angola y Etiopía. Y aunque se produjeron los éxitos de la independencia de Namibia y, sobre todo, del fin del apartheid en Suráfrica, el continente parecía incapaz de liberarse de la maldición de los enfrentamientos tribales y de las sangrientas luchas por el control de los recursos minerales. Con la llegada del nuevo milenio se alcanzan esperanzadores acuerdos de paz en Angola y Congo. Comienzan a cristalizar procesos de re conciliación en Sudán, Ruanda y Burundi. Desaparecen de escena, por muerte o destierro, algunos de los líderes culpables de la situación de sus países, como Foday Sankoh, Charles Taylor o el propio Jonas Savimbi. Y, sobre todo, se da un hecho desconocido hasta ahora: el protagonismo de los propios africanos en la resolución de sus conflictos.




En efecto, liderados por Suráfrica y Nigeria, como potencias regionales, los países africanos asumen un papel protagonista para la solución de los conflictos en su región. Estos dos países, principalmente, realizan labores de mediación en los conflictos o envían tropas para hacer efectiva la pacificación. Se crean fuerzas regionales con la participación de varios países para responsabilizarse de distintas operaciones de mantenimiento de la paz. Es cierto que la comunidad internacional acompaña en este proceso. Basta recordar que más del 60 por cien del trabajo del Consejo de las Naciones Unidas está dedicado al continente o a iniciativas como “todo menos armas” o el proceso Kimberly sobre el comercio de diamantes. Pero es indudable que sin este protagonismo de los propios africanos no se hubieran logrado estos éxitos.



Figuras como Thabo Mbeki, en Suráfrica, u Olusegun Obasanjo, en Nigería, alcanzan un nivel de reconocimiento y de peso internacional desconocido en presidentes subsaharianos. Junto a ellos, surgen líderes como Me Abdoulaye Wade, en Senegal, o Mwai Kibaki, en Kenia, salidos de unas elecciones democráticas, en las que los partidos en el gobierno desde la independencia pierden, por vez primera, el poder. O como Meles Zenawi, en Etiopía, que acepta –primer caso en la historia del continente– la independencia de una antigua región de su país, Eritrea, y es capaz de firmar una paz generosa tras ganar una guerra con la nueva nación. ¿Es ésta, por fin, una nueva manera de entender la política en África? ¿Estamos ante la aparición de esa esperada tercera generación de líderes, tras la independencia, que va a dar el salto definitivo hacia la modernización y el desarrollo político y económico del continente? Creo, sinceramente, que hay que apostar por que esto sea así.



En 2001 y 2002 se han puesto en marcha dos iniciativas africanas que, con todas las reservas, suponen sendos hitos en el proceso de desarrollo de la región. Me refiero a la Nueva Estrategia de Cooperación para el Desarrollo Africano (Nepad) y a la constitución de la Unión Africana. En ambas se pone de manifiesto la voluntad de los africanos en hacerse cargo de sus propios problemas y la decisión de los líderes más destacados de crear mecanismos efectivos para reforzar la estabilidad del continente y hacer frente a los retos de su desarrollo.



No voy a entrar en el contenido de estas iniciativas, de sobra conocidas, pero sí quiero referirme a dos de sus instituciones concretas: el Consejo de Paz y Seguridad de la Constitución y el Mecanismo de Revisión Paritaria de la Nepad (APRM, en sus siglas en inglés). Y lo hago porque representan esa nueva manera de entender la política en África y entre los africanos. La Constitución otorga al Consejo de Paz y Seguridad el derecho a intervenir en un país miembro en caso de grave violación de los derechos humanos, y el APRM es un órgano de fiscalización, por parte de los propios líderes africanos, de los criterios de buen gobierno político, económico y hasta empresarial de los Estados parte.



Cierto que son dos iniciativas recientes que no se han probado todavía. Cierto que el APRM es un mecanismo de carácter voluntario al que un país se somete no al que es sometido. Pero ya Ruanda, Kenia, Ghana y Mauricio han pedido y van a comenzar a ser evaluados, y hay una lista de hasta 16 Estados que lo serán entre 2004 y 2006. Y, en todo caso, ésta es la primera vez que los dirigentes africanos reconocen el derecho a la intervención humanitaria por parte de otros Estados de la región en sus propios países, y ponen su prestigio personal a prueba con la creación de un mecanismo de supervisión, en el que los supervisores son ellos mismos.



Causas de preocupación




No quiero ocultar que siguen existiendo problemas –¡y cuántos!– que han causado la imagen negativa del continente, y que nos preocupan a todos. Muchos de los países se encuentran en ese estadio de premodernidad del que habla Robert Cooper. La colonización no pudo hacer desaparecer la identidad tribal de los africanos. La independencia llegó antes de que se consolidara una clara conciencia nacional. Y 30 años después, en los africanos conviven tres sentimientos: una nítida conciencia de africanidad, un sentimiento de lealtad a una tribu, organización que ya no da respuesta a sus necesidades en la vida moderna, y finalmente un vínculo a un Estado que ya existe, y que ha surgido del reparto colonial.



Este vínculo estatal, en muchos de los casos, es más débil que el tribal. Y así nos encontramos con Estados que son instrumentos en manos de un grupo étnico y que éste utiliza en beneficio propio y contra sus connacionales de otras tribus.(4) En otras ocasiones la necesidad de reparto entre multitud de tribus hace del Estado un instrumento con escasa operatividad, incapaz de cumplir con sus funciones por falta de control real. Pero en todos los casos existe un sentimiento nacional, acaso no tan fuerte como el occidental, pero ya irrenunciable para cualquier africano.




La dualidad de sentimientos tribu-nación ha sido, a veces, causa de las más atroces violaciones de derechos humanos. El enfrentamiento entre hutus y tutsis es el ejemplo paradigmático. Pero es, sobre todo, lo que ha motivado los elevados niveles de corrupción del continente, durante las primeras décadas tras la independencia, y la aparición de esa clase que algunos han denominado la “cleptocracia africana”.




Esta endeblez del Estado africano, en general, no le ha permitido hacer frente a los grandes retos del desarrollo de sus poblaciones. Que un país como Etiopía, que debía ser autosuficiente en agricultura, sufra constantes catástrofes alimentarias; o que una nación ahora rica, como Guinea Ecuatorial, no disponga de un solo hospital digno –por citar dos casos– dan buena muestra de lo que expongo.



Pero es que, además, esta fragilidad de la institución estatal no hace sino aumentar la extensión de los llamados “riesgos transnacionales”. El crimen organizado, las enfermedades de rápido contagio, el tráfico de seres humanos, reclaman sin duda la cooperación internacional, pero ésta únicamente puede hacerse sobre la base de cierto nivel de control del territorio, por parte de los Estados, y de una suficiente lealtad de la población hacia ese mismo Estado.



Quiero señalar, como hecho esperanzador, que entre los campos en los que ha iniciado sus acciones la Nepad en primer lugar está el relativo a la paz y la seguridad, con miras, entre otros aspectos, a hacer frente a las situaciones de inestabilidad del continente.



Confiemos en que estas iniciativas, junto con los esfuerzos en agricultura, infraestructuras, medio ambiente o turismo, que también se han puesto en marcha en el marco de la Nepad, tengan pronto resultados visibles.




Oportunidades en el momento actual





Tanto por solidaridad, como por interés propio, los principales actores de la escena internacional están acompañando a los africanos en su esfuerzo por lograr esa estabilidad necesaria sobre la que basar su futuro desarrollo. España no debe quedarse atrás.



Durante los últimos años, la acción exterior española ha iniciado nuevas líneas de actuación para hacer frente a desafíos esenciales para nuestro país, como la inmigración o el terrorismo. Aunque no pensadas para África subsahariana, las experiencias adquiridas en estos dos campos pueden ser de utilidad para esos países, y para el nuestro. Suráfrica sufre como pocos la realidad de una inmigración ilegal imparable. Muchos otros países, origen de inmigración, han comenzado programas de cooperación y firmado acuerdos en esta materia con España.



En relación a la lucha antiterrorista no hay que olvidar que países como Kenia, que ha sufrido macroatentados por parte de movimientos ligados a Al Qaeda, o como los del cuerno de África recibirían con agrado cuanta colaboración se les pudiese prestar. La acreditada experiencia española en este ámbito, máxime ahora que estamos desempeñando un papel protagonista en el comité contra el Terrorismo del Consejo de Seguridad y en las reuniones del Grupo de Acción Antiterrorista del G-8 (CTAG, en sus siglas en inglés) sería muy valorada.



Por otro lado, una de las innovaciones recientes de nuestra cooperación al desarrollo ha sido la concentración en los asuntos de refuerzo institucional. Guinea Ecuatorial, Cabo Verde o Mozambique son algunos de los Estados que se han beneficiado de estos programas. La importancia que tiene, como he señalado anteriormente, la consolidación de los países en este momento hace tanto más valiosa esta clase de actuaciones.



Pero además se da la circunstancia de que, por compromisos internacionales establecidos en la cumbre de Monterrey,(5) nuestro país deberá dedicar entre el 0,15 y el 0,20 por cien del PIB a la ayuda a los países menos avanzados, entre los que están la mayoría de los africanos. Es evidente que nuestra prioridad en lo que se refiere a cooperación es y debe seguir siendo América Latina. Lo es, también, que debemos por tanto defender los intereses de los países de renta media. Pero es, asimismo, evidente que no podemos dejar de hacer un esfuerzo y aumentar la parte de nuestra ayuda dirigida a los países menos adelantados (PMA). Esto ha sido además reclamado –entiendo que con justicia– por muchas ONG españolas.



Asimismo, en la actualidad se está abriendo camino de forma imparable la exigencia de desligar las ayudas financieras a los países en desarrollo. Nuestro Fondo de Ayuda al Desarrollo (FAD), que ha desempeñado un papel importante en proyectos sanitarios, educativos y energéticos en algunos de estos países, deberá someterse a cambios. El componente donación se verá, con toda seguridad, incrementado. Y ello valdrá, no sólo para aumentar nuestra ayuda oficial al desarrollo (AOD), sino también para incrementar nuestra presencia y prestigio. Es el momento de estudiar sectores y países hacia los que dirigir estos nuevos fondos y hacernos presentes en África de forma efectiva. Y digo efectiva en toda la extensión de la palabra. Efectiva para el desarrollo socioeconómico de los países receptores, pero efectiva también para una mayor proyección de nuestras ONG en ellos, y efectiva para aumentar nuestra presencia empresarial e inversora, en esta etapa del despegue de sus economías.




Algunas opciones




No sé cuáles serán las decisiones de política exterior que nuestros gobiernos tomarán en el futuro, pero considero que de aquí a 20 años España debería haber consolidado una posición de aliado preferencial en Guinea Ecuatorial. Puede que a corto plazo subsistan recelos por ambas partes que hagan imposible esta relación especial. Pero hay que mantener la presencia en ese país hasta que se den circunstancias que permitan esa consolidación. Nuestra imagen en el continente depende en gran medida de cómo llevemos nuestras relaciones con nuestra única ex colonia africana.



Suráfrica debe, desde luego, ser otra de nuestras opciones de futuro. España es medianamente conocida y apreciada. Han sucedido ya algunos malos entendidos y discrepancias que nos permiten establecer nuevas bases a la relación bilateral. Nos unen hechos como procesos de transición a la democracia y que, salvadas las distancias, que son muchas, han condicionado nuestro pasado reciente; o como ser destino de flujos de inmigración ilegal, terreno en el que habrá que cooperar en el futuro. Varias de nuestras grandes empresas (Aceralia, Dragados) han realizado inversiones rentables, y son muchos los inversores españoles interesados en estar presentes en este país, no sólo por él, sino por ser la mejor puerta de entrada al resto del continente. Suráfrica cuenta con universidades y centros de investigación de primer nivel al que nuestros centros deberían prestar especial atención.



En Angola y Mozambique llevamos años de presencia y esfuerzo. Como en Suráfrica, España tiene una buena imagen de partida. Llegada la paz y la democracia en proceso de consolidación se debería aumentar nuestra cooperación e incentivar la presencia de nuestros empresarios en ambos.



No voy a seguir con la enumeración de posibles países objetivo. Creo evidente que Nigeria y Etiopía son apuestas que uno no puede dejar de hacer. Pero lo importante debe ser establecer planes por grupos de países y sectores.



El gobierno de Canarias ha comenzado, por razones obvias, un interesante proceso de acercamiento a los países de la fachada atlántica. Muchos de ellos necesitan inversiones en proyectos generadores de empleo y ven el turismo como primera elección. Al igual que ha ocurrido en el Caribe, algunos de estos países se convertirán a medio plazo en destino preferente del turismo internacional, y buscarán la experiencia española.



En sanidad, éste es el momento en que nuestros especialistas en enfermedades tropicales y nuestros investigadores tienen que recurrir, para formarse, a instituciones europeas como el Instituto Pasteur que cuenta con instalaciones y laboratorios en África. ¿No sería hora ya de que Estado, universidades e instituciones privadas hiciesen un esfuerzo de inversión e imaginación y creasen en alguno de estos países un centro hospitalario, que diese prestigio a España, y que además de curar enfermos sirviese para formar a nuestros especialistas, y donde éstos pudiesen colaborar a la formación del personal médico local?



Hay tantas oportunidades como se quiera. La experiencia de Unión Fenosa en Kenia o de Elecnor en otros países demuestra que en el terreno de la energía está casi todo por hacer y nuestros empresarios pueden hacerlo.



Actuaciones eficaces en todos estos terrenos o en cualquier otro ayudarán a mejorar la imagen de España en el continente, aun poco valorada, y redundarán en beneficio de los ciudadanos de esos países y de los nuestros.


Conclusión




No es cierto que África no tenga solución. Sería trágico que los árboles del sida, la corrupción, los conflictos o el hambre nos impidiesen ver el bosque del despegue del continente. Los principales países y organizaciones del mundo han apostado por África. Estados Unidos, Francia, Japón, Alemania o Reino Unido han situado al continente negro entre sus prioridades. España no puede y no debe estar ausente.



La emergencia de África es imparable. Con los cambios vendrán riesgos y oportunidades. Los africanos lo saben y han puesto en marcha mecanismos para hacer frente a los primeros y aprovechar las segundas. Pero necesitarán acompañamiento en el proceso, y aquéllos que estén desde el principio serán los más beneficiados. Tanto si miramos a esos riesgos, como si lo hacemos a las oportunidades, a nuestro país le va mucho en la apuesta.



Ayudar a la consolidación de los Estados, evitar los riesgos de la expansión del terrorismo, colaborar a una salud y una educación mejores, fomentar el respeto de los derechos humanos no hacen sino reforzar una estabilidad que, aunque sólo sea por proximidad geográfica, nosotros somos los más interesados en que se dé.



Sería ceguera no apoyar desde un principio los proyectos de desarrollo económico de una región que va a contar, en un plazo no lejano, con un billón de habitantes y que cuenta ya con importantes recursos naturales.
Otros ocuparían nuestro lugar.



Es cierto que España tiene poca tradición en África. Pero también lo es que en acciones emprendidas tanto por la administración como por las ONG en la ayuda al desarrollo, así como por nuestras empresas en distintas operaciones hemos sido acompañados por el éxito. Aprovechemos la experiencia. No lleguemos tarde esta vez.



Ramón Gil-Casares es ex secretario de Estado de Asuntos Exteriores.

1.Ministerio de Defensa. Panorama Estratégico 2003/2004.

2.Oficina del censo de EE UU, Global population profile: 2002. Washington D.C., marzo 2004.

3. Oficina Internacional del Trabajo, Decent work for Africa’s development. Tenth AfricanRegional Meeting (Addis Abeba, diciembre 2003).

4. Naciones Unidas. Informe de la Conferencia Internacional sobre la Financiación para el Desarrollo. Monterrey (México),
18-22 de marzo de 2002.

5. Véase Role of the State and Governance. Africa Seminal: –Beyond Adjustment– Maastrich 1990
.





CITA(Maripili @ Nov 28 2009, 01:40 PM) *
CITA
Guinée-Equatoriale : l’étrange impunité d’un fils de président


Le Monde diplomatique
mercredi 25 novembre 2009,
par Jean-Christophe Servant




Après celui commis par Human Rights Watch (« Well Oiled, Oil and Human Rights in Equatorial Guinea », 9 juillet 2009), c’est au tour d’un rapport de l’ONG anglaise Global Witness d’épingler les cercles dirigeants de la Guinée-Equatoriale, pétrodictature du Golfe de Guinée produisant 400 000 barils de brut/jour, majoritairement pour le marché américain. Celui-ci est est publié à quelques jours d’élections présidentielles où le chef de l’Etat sortant, Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis trente ans, se présentera, le 29 novembre, pour un nouveau mandat de sept ans qui devrait être son dernier (« Présidentielle Guinée équatoriale : polémique sur l’argent de la campagne », 23 novembre 2009).



L’enquête de Global Witness (« The Secret Life of a Shopaholic : How an African dictator’s playboy son went on a multi-million dollar shopping spree in the U.S », 17 novembre 2009) confirme surtout la présence d’un maillon faible parmi les personnalités africaines dénoncées dans l’affaire des « biens mal acquis » : Teodoro Nguema Obiang Mangue, alias Teodorin, alias TNO, fils du président d’un pays qui a tout de « la caricature de kleptocratie pétrolière », pour reprendre les propos du journaliste américain Peter Maas, auteur du livre Crude World, the violent Twilight of Oil (Randomhouse). Détournant les revenus publics tirés de l’exploitation du bois précieux puis, à partir des années 2000, ceux ramenés par l’extraction du pétrole, le cercle familial des Obiang aurait amassé une fortune estimée entre 500 et 700 millions de dollars. 76% de la population – malgré un PIB officiel par habitant de 29 882 dollars – continuerait à vivre sous le seuil de pauvreté.



L’affaire des « biens mal acquis » a été lancée en France en 2007 par trois associations spéSpamées dans la défense des droits de l’homme. Survie, Sherpa et la Fédération des Congolais de la Diaspora alléguaient que des familles dirigeantes de plusieurs Etats pétroliers d’Afrique équatoriale – du Gabon à la Guinée-Equatoriale en passant par le Congo Brazzaville – avaient acquis pour plusieurs millions d’euros de biens sur le territoire français, moyennant transferts illicites d’argent public entre les comptes nationaux et leurs comptes personnels, le tout sur fond de soupçon de corruption et d’octroi de rétrocommissions. En 2007, rappelle Global Witness, « une enquête de la police française a montré que TNO possédait de multiples comptes en France dans des banques telles que Barclays, la BNP, Paribas et HSBC, comptes utilisées pour acheter une Ferrari 550 Maranello ainsi qu’une Ferrari 512M. Les autres voitures achetées en France incluaient deux Maseratis, une Rolls Royce et plusieurs Bugattis valant chacune plus d’1,5 million de dollars. Selon Tracfin, la cellule française de lutte antiblanchiment, ces flux mis en exergue étaient susceptibles de traduire le blanchiment du produit d’un détournement de fonds publics ». La plainte des ONG françaises avait été classée à deux reprises par le parquet de Paris, qui jugeait les infractions « insuffisamment caractérisées ».



Un an plus tard, c’était au tour de l’ONG anticorruption Transparency International de se porter partie civile pour « recel de détournement de fonds publics ». Elle était finalement déboutée fin octobre 2009 par la cour d’appel de Paris, qui refusait d’ouvrir une enquête voulue par Françoise Desset, doyenne des juges du pôle financier de Paris. (« La justice refuse d’ouvrir une enquête dans l’affaire des biens mal acquis », Le Monde, 29 octobre 2009).



Le rapport de Global Witness consacré aux dépenses sur le sol américain de TNO, ministre de l’agriculture et des forêts officiellement rémunéré 4 000 dollars par mois, met cette fois-ci la justice américaine face à ses obligations. Il révèle non seulement « une spectaculaire défaillance morale chez certaines banques », mais aussi et surtout « une troublante chaîne de lacunes dans le cadre de la mise en œuvre [par les Etats-Unis] des lois antiblanchiment ». Malgré les faisceaux d’indices concernant l’origine délictueuse de plus de 73 millions de dollars de virements effectués vers des comptes ouverts dans des banques américaines, Teodorin Obiang continuerait de fait à se rendre régulièrement aux Etats-Unis. Il aurait ainsi été présent lors de l’inauguration, fin septembre, du consulat de Guinée-Equatoriale à Houston, hub des compagnies pétrolières, majors et indépendantes, travaillant avec la dictature du golfe de Guinée. Devenu un personnage de la presse people américaine depuis sa relation tumultueuse avec la rappeuse Eve et ses frasques « bling bling » dans les boutiques de Beverly Hills, TNO se rendrait aussi régulièrement dans sa demeure de Malibu acquise pour 35 millions de dollars. Pourtant, note Global Witness, au titre d’une loi fédérale et d’une proclamation présidentielle de janvier 2004 – la 7750 –, les Etats-Unis peuvent refuser au cas par cas d’accorder un visa à tout officiel étranger et à son cercle familial dès lors qu’il existe des soupçons crédibles de pratique de corruption.



Ce qui est le cas de TNO : un mémorandum du Département de la Justice américain, daté de septembre 2007, et obtenu par le New York Times (« Taint of Corruption Is No Barrier to U.S. Visa », par Ian Urbina, 16 novembre 2009), atteste que Washington pensait alors que les revenus de monsieur Obiang étaient dérivés « d’extorsions, de vols de fonds publics et autres pratiques corrompues ». Une autre enquête, initiée par le bureau de Miami du Immigration And Customs Enforcement (Bureau d’immigration et du contrôle des douanes, ICE, dépendant du département de la Homeland Security, le ministère de la sécurité intérieure), précise que TNO aurait plusieurs fois voyagé vers le territoire américain avec plus d’un million de dollars en espèces, infraction pour laquelle il pourrait logiquement écoper d’une peine de cinq ans de prison. En 2007, alors que démarrait l’affaire des « biens mal acquis », l’ICE aurait transmis ces informations à la justice française dans le cadre d’une commission rogatoire internationale destinée à tracer l’origine des virements internationaux faits sur les comptes de TNO et de ses proches.



Derrière le rapport de Global Witness, on retrouve le journaliste américain d’investigation Ken Silverstein, déjà à l’origine de plusieurs révélations retentissantes. Lorsqu’il écrivait encore pour le Los Angeles Times, le journaliste du Harper’s avait mis en lumière, avec son collègue T. Christian Miller, les relations « particulières » entre la présidence de l’ancienne colonie espagnole, le département d’Etat américain, les compagnies pétrolières US et certaines banques américaines. Des informations qui avaient amené le Sénat à initier une commission d’enquête destinée à tracer l’origine de 35 millions de dollars de mouvements de capitaux suspects virés sur un compte de la banque Riggs ouvert au nom du chef d’Etat équato-guinéen. Laquelle avait détaillé comment le président Obiang avait siphonné la richesse pétrolière du pays pour financer de nombreuses transactions personnelles sur le sol américain « Riggs Bank, blanchisseuse des dictateurs », par Alain Astaud, Le Monde diplomatique, août 2005). La banque Riggs avait alors été fermée, après avoir été condamnée à payer une amende de 25 millions de dollars pour avoir violé la loi, de façon « délibérée et systématique ».



Par la suite, cependant, le clan Obiang avait poursuivi ses troubles affaires. Selon le Fonds monétaire international (FMI), la Guinée-Equatoriale garderait ainsi deux milliards de dollars des recettes du gouvernement dans des banques commerciales à l’étranger. « Les leçons de Riggs ne semblent pas avoir été retenues », notait un précédent rapport de Global Witness (« Guinée-Equatoriale : des élites amassent les recettes de pétrole, selon un rapport », par Marina Litvinsky, agence IPS, 10 juillet 2009). Teodorin, en particulier, aurait fait transférer entre avril 2005 et 2006, via la Banque de France, quelque 73 millions de dollars sur des comptes américains (ouverts dans des agences de la Wachovia, Bank of America et UBS). Une fortune que des documents judiciaires américains estiment avoir été détournée à partir de taxes « révolutionnaires » établies sur l’exploitation du bois équato-guinéen par la Somagui Forestal, société appartenant à TNO.



Une pratique courante en Guinée-Equatoriale, si l’on en croit le propre témoignage de TNO devant la Haute Cour de la République d’Afrique du Sud. En 2008, « une entreprise de construction sud-africaine avait en effet tenté de saisir deux villas [appartenant à TNO] au Cap pour se faire rembourser 5 millions de livres sterling dus par la Guinée-Equatoriale », rappelle une enquête du quotidien économique La Tribune (« Argent public à usage privé », 4 décembre 2008) : « Le plaidant arguait que les deux demeures étaient forcément la propriété de l’Etat équato-guinéen, les émoluments officiels du fils du président étant insuffisants pour s’offrir deux villas évaluées à plus de 3 millions de dollars chacune. Dans une déposition écrite, Teodoro Obiang Nguema a expliqué que, dans son pays, les ministres créaient des sociétés communes avec les entreprises qui se voyaient attribuer les contrats publics. En conséquence, a-t-il ajouté, un ministre finit avec une part importante du contrat sur son compte en banque. »



« Il est presque certain que le gouvernement français, tout comme le gouvernement américain, n’ont aucunement envie de traiter le cas embarrassant de Teodorin, nous explique Ken Silverstein. Ils paraissent tous deux tolérer sa bouffonnerie et ses pratiques corrompues, malgré l’accumulation de preuves attestant de son indélicatesse. Pas la peine d’être un génie en géopolitique pour comprendre que tout cela a une odeur de pétrole. » Lors de son discours d’Accra du 11 juillet 2009, le président américain Barack Obama avait noté qu’« aucun pays ne peut créer de richesse si ses dirigeants exploitent l’économie pour s’enrichir personnellement. (…) Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption. Ce n’est pas de la démocratie, c’est de la tyrannie, même si de temps en temps on y sème une élection ça et là, et il est temps que ce style de gouvernement disparaisse ».



Or, si la 7750 semble avoir été appliquée des douzaines de fois depuis sa promulgation en 2004, le fils du dictateur équato-guinéen paraît avoir été étrangement épargné pour des questions qui ont clairement lien au pétrole. Dans un article qui fait suite à la publication du rapport de Global Witness, le New York Times cite ainsi les propos de John Bennett, ancien ambassadeur des Etats Unis à Malabo de 1991 à 1994. Comparant la mansuétude de l’administration américaine à l’égard de TNO avec l’interdiction de se rendre aux Etats-Unis qui pèse sur plusieurs figures du gouvernement de coalition zimbabwéen, M. Bennett souligne que si les officiels de ce dernier pays « avaient autant de pétrole que la Guinée-Equatoriale, ils ne seraient pas bloqués par les Etats-Unis ».



« Il faudrait que l’on ait des victimes directes pour poursuivre notre action, mais elles se sentent menacées », explique Odile Tobner, présidente de l’association Survie. En attendant que les ONG plaignantes retrouvent des financements leur permettant de poursuivre leur combat, verra-t-on la France et les Etats-Unis hausser le ton, à l’issue d’élections présidentielles pliées d’avance et que Teodoro Obiang a promis de remporter avec un score de… 97% ? La pluie de rapports à charge contre le régime équato-guinéen peut laisser espérer un ton moins conciliant que d’habitude.... mais on peut quand même en douter. A l’instar d’Ali Bongo pour le Gabon, TNO est en effet pressenti pour remplacer son père à la tête du pays. Or, si les milieux d’affaires américains ont la mainmise sur deux tiers des réserves pétrolières de la Guinée, la France n’est pas en reste. Malgré un « niveau de corruption qui a atteint des sommets », les investisseurs français s’accrochent. « Les entreprises qui restent, quelle que soit leur notoriété ou leur poids financier, Bouygues ou d’autres encore, doivent accepter des conditions toujours léonines. Délais de paiement extraordinairement longs et “passage obligé” chaque mois devant une “commission des paiements” pour se faire délester d’exorbitants “jetons de présence” », note l’hebdomadaire Les Afriques (« Le chassé-croisé des compagnies », février 2009). Paris sert aussi de médiateur officieux entre Libreville et Malabo concernant le différend territorial opposant les deux pays à propos des îlots de Mbanié et Corisco. C’est à bord d’un Falcon 900 piloté par un équipage français que le président équato-guinéen se rendrait à l’étranger. Et, selon la Lettre du Continent : « S’il préfère les Marocains et les Israéliens pour assurer sa sécurité, le président Teodoro Obiang Nguema est plus à l’écoute de conseillers français qu’espagnols pour les dossiers économiques et financiers. »




http://blog.mondediplo.net/2009-11-25-Guin...unite-d-un-fils





CITA
La extraña impunidad del hijo del presidente




Jean-Christophe Servant
Le Monde diplomatique





Después del que elaboró Human Rights Watch («Well Oliled, Oil and Human Rights in Equatorial Guinea», 9 de julio de 2009), es el turno de un informe de la ONG inglesa Global Witness de poner en la picota a los círculos dirigentes de Guinea Ecuatorial, la «petrodictadura» del golfo de Guinea productora de 400.000 barriles diarios de crudo, mayoritariamente para el mercado estadounidense. Dicho informe se ha publicado unos días antes de las elecciones presidenciales en las que el jefe del Estado saliente, Teodoro Obiang Nguema, en el poder desde hace treinta años, se presentará, el 29 de noviembre, para un nuevo mandato de siete años que deberá ser el último para él («Présidentielle Guinée équatoriale: polémique sur l'argent de la campagne», 23 de noviembre de 2007).



La investigación de Global Witness («The Secret Life of a Shopaholic: How an African dictator's playboy son went on a multi-million dollar shopping spree in the U.S», 17 de noviembre de 2009), confirma sobre todo la presencia de un eslabón débil entre las personalidades africanas denunciadas en el caso de los «bienes mal adquiridos»: Teodoro Nguema Obiang Mangue, alias Teodorín, alias TNO, hijo del presidente de un país que es «la caricatura de la ‘cleptocracia’ petrolera», parafraseando al periodista estadounidense Peter Maas, autor del libro Crude World, the violent Twilight of oil (Randomhouse). Con la malversación de los beneficios de la explotación de maderas preciosas y después, a partir de los años 2000, de las rentas de la extracción del petróleo, el círculo familiar de los Obiang habría amasado una fortuna estimada entre 500 y 700 millones de dólares. El 76% de la población, a pesar de un PIB oficial por habitante de 29.882 dólares, sigue viviendo por debajo del umbral de la pobreza.



El caso de los «bienes mal adquiridos» lo lanzaron en Francia, en 2007, tres asociaciones especializadas en la defensa de los derechos humanos: Survie, Sherpa y la Federación de de los Congoleños de la Diáspora, con la denuncia de que las familias dirigentes de algunos Estados petroleros del África ecuatorial –de Gabón a Guinea Ecuatorial, pasando por Congo Brazzaville- habían adquirido bienes en territorio francés, por valor de varios millones de euros, gracias a transferencias ilegales de dinero público entre las cuentas del Estado y sus cuentas personales, todo sobre un fondo de sospechas de corrupción y de concesión de «retrocomisiones». En 2007, recuerda Global Witness, «una investigación de la policía francesa demostró que TNO poseía múltiples cuentas en bancos franceses como Barclays, BNP, Paribas y HSBC, cuentas utilizadas para comprar un Ferrari 550 Maranello, así como un Ferrari 512M. Los otros coches comprados en Francia incluían dos Maseratis, un Rolls Royce y varios Bugattis que cuestan, cada uno, más de 1,5 millones de dólares. Según «Tracfin», la célula francesa de lucha contra el blanqueo, esos flujos que han salido a la luz pueden indicar el blanqueo del producto de una malversación de fondos públicos». La denuncia de las ONG francesas fue cerrada en dos ocasiones por los tribunales de París, que juzgó las infracciones «insuficientemente especificadas».



Un año después, fue el turno de la ONG contra la corrupción Transparency International, que se presentó como parte civil por «encubrimiento de desvíos de fondos públicos». Finalmente fue desestimada a finales de octubre de 2009 por el tribunal de apelación de París, que rechazó abrir una investigación solicitada por Françoise Desset, decano de los jueces del polo financiero de París («La justice refuse d’ouvrir une enquête dans l’affaire des biens mal acquis», Le Monde, 29 de octubre de 2009).



El informe de Global Witness dedicado a los gastos en territorio estadounidense de TNO, ministro de Agricultura y Bosques remunerado oficialmente con 4.000 dólares mensuales, esta vez pone a la justicia de EE.UU. frente a sus obligaciones. El informe no sólo revela «una espectacular falta de ética de ciertos bancos», sino también y sobre todo «una inquietante cadena de lagunas en el marco de aplicación (por Estados Unidos) de las leyes contra el blanqueo». A pesar de los puñados de señales sobre el origen delictivo de más de 73 millones de dólares de transferencias efectuadas hacia las cuentas abiertas en los bancos estadounidenses, Teodorín Obiang siguió viajando regularmente a Estados Unidos. Así, estuvo presente en la inauguración, a finales de septiembre, del consulado de Guinea Ecuatorial en Houston, centro de las compañías petroleras, grandes e independientes, que trabajan con la dictadura del golfo de Guinea. Convertido en un personaje de la prensa popular estadounidense desde su tumultuosa relación con la «rapera» Eve y sus extravagancias «bling-bling» en boutiques de Beberly Hills, TNO viajaba también asiduamente a su residencia de Malibú, adquirida por 35 millones de dólares. Sin embargo, señala Global Witness, según una ley federal y una ordenanza presidencial de enero de 2004, la 7750, Estados Unidos puede suspender caso por caso concediendo un visado a cualquier funcionario extranjero y a su círculo familiar cuando existen sospechas verosímiles de corrupción.



Es el caso de TNO: un memorándum del Departamento de Justicia estadounidense de septiembre de 2007 obtenido por el New York Times («Taint of Corruption Is No Barrier to U.S. Visa», Ian Urbina, 16 de noviembre de 2009), demuestra que Washington pensaba entonces que las rentas de Obiang procedían de «extorsiones, robos de fondos públicos y otras prácticas corruptas». Otra investigación iniciada por la oficina de Miami de Inmigración y Control de Aduanas (ICE), dependiente del departamento de la Seguridad Nacional del ministerio de la Seguridad Interior, precisa que TNO habría viajado varias veces a territorio estadounidense con más de un millón de dólares en efectivo, infracción por la cual podría caerle una condena de cinco años de prisión. En 2007, mientras arrancaba el caso de los «bienes mal adquiridos», el ICE habría transmitido esas informaciones a la justicia francesa en el marco de una comisión rogatoria internacional destinada a investigar el origen de las transferencia internacionales hechas a las cuentas de TNO y de sus familiares.



Tras el informe de Global Witness se encuentra el periodista estadounidense de investigación Ken Silverstein, ya en el origen de varias revelaciones espectaculares. Cuando todavía escribía para Los Angeles Times, el periodista de Harper’s sacó a la luz, junto con su colega T. Christian Miller, las relaciones «especiales» entre la presidencia de la ex colonia española, el departamento de Estado estadounidense, las compañías petroleras de Estados Unidos y ciertos bancos estadounidenses. Esas informaciones, que condujeron al Senado a iniciar una comisión de investigación para rastrear el origen de 35 millones de dólares de movimientos de capitales sospechosos transferidos a una cuenta del banco Riggs abierta a nombre del jefe del Estado de Guinea Ecuatorial, detallaban cómo el presidente Obiang había desviado la riqueza petrolera del país para financiar numerosas transacciones personales a Estados Unidos («Riggs Bank, blanchisseuse des dictateurs», Alain Astaud, Le Monde diplomatique, agosto de 2005). Entonces se cerró el banco Riggs, después de que le condenaran a pagar una multa de 25 millones de dólares por haber violado la ley de forma «deliberada y sistemática».



A continuación, sin embargo, el clan Obiang siguió con sus turbios negocios. Así, según el Fondo Monetario Internacional (FMI), Guinea Ecuatorial guardaría 2.000 millones de dólares de las rentas del gobierno en bancos comerciales del extranjero. «Parece que no se han aprendido las lecciones de Riggs» señalaba un informe anterior de Global Witness («Guinée-Equatoriale: des élites amassent les recettes de pétrole, selon un rapport», Marina Litvinsky, agencia IPS, 10 de julio de 2009). Teodorín, en particular, habría ordenado, entre abril de 2005 y 2006, a través del Banco de Francia, la transferencia de unos 73 millones de dólares a sus cuentas estadounidenses (abiertas en sucursales de Wachovia, Bank of America y UBS). Una fortuna que los documentos judiciales estadounidenses estiman que se desvió a partir de «tasas» revolucionarias establecidas sobre la explotación de madera de Guinea Ecuatorial por la Somagui Forestal, empresa perteneciente a TNO.



Una práctica corriente en Guinea Ecuatorial, si creemos el propio testimonio de TNO ante el Tribunal Superior de la República sudafricana. En 2008, «una empresa de construcción de Sudáfrica, en efecto, intentó quedarse con dos mansiones (pertenecientes a TNO) en El Cabo para conseguir el reembolso de 5 millones de libras esterlinas que le debía Guinea Ecuatorial», recuerda una investigación del diario económico La Tribune («Argent public à usage privé», 4 de diciembre de 2008). «La denuncia argüía que las dos mansiones eran por fuerza propiedades del Estado de Guinea Ecuatorial, ya que los emolumentos oficiales del hijo del presidente no son suficientes para comprarse dos mansiones evaluadas en más de 3 millones de dólares cada una. En una declaración escrita, Teodoro Obiang Nguema ha explicado que, en su país, los ministros crean sociedades conjuntas con las empresas a las que se conceden los contratos públicos. En consecuencia, añadió, «un ministro acaba con una parte importante del contrato en su cuenta bancaria».



«Es casi seguro que el gobierno francés, igual que el gobierno estadounidense, no tiene ninguna gana de tratar el embarazoso caso de Teodorín», nos explica Ken Silverstein. «Parece que ambos toleran sus bufonadas y sus prácticas corruptas a pesar de la acumulación de pruebas que demuestran su falta de honradez. No hay que ser un genio en geopolítica para entender que todo eso huele a petróleo». Durante su discurso en Accra del 11 de julio de 2009, el presidente estadounidense Barack Obama señaló que «ningún país puede crear riqueza si sus dirigentes explotan la economía para enriquecerse personalmente (…) Nadie quiere vivir en una sociedad donde el derecho se sustituye por la ley del más fuerte y la corrupción. Eso no es democrático, es una tiranía aunque de vez en cuando se organicen elecciones aquí o allá. Ya es hora de que ese estilo de gobierno desaparezca»



Porque aunque parece que la ordenanza 7750 se ha aplicado docenas de veces desde que se promulgó en 2004, extrañamente, el hijo del dictador de Guinea Ecuatorial parece que se ha librado por cuestiones que claramente se relacionan con el petróleo. En un artículo que siguió a la publicación del informe de Global Witnes, el New York Times cita las palabras de John Bennet, ex embajador de Estados Unidos en Malabo de 1991 a 1994. Comparando la benevolencia de la administración estadounidense con respecto a TNO con la prohibición de viajar a Estados Unidos que pesa sobre varias figuras del gobierno de coalición de Zimbabue, Bennett señala que si los funcionarios de este último país «tuvieran tanto petróleo como Guinea Ecuatorial, no estarían bloqueados por Estados Unidos»



«Tendrían que aparecer las víctimas directas para proseguir nuestra acción, pero se sienten amenazadas», explica Odile Tobner, presidenta de la asociación Survie. A la espera de que las ONG denunciantes consigan las financiaciones que les permitan continuar su lucha, ¿Veremos a Francia y Estados Unidos levantar la voz por el resultado de unas elecciones sometidas de antemano y que Teodoro Obiang ha prometido ganar con una puntuación del… 97%? El diluvio de informes acusadores contra el régimen de Guinea Ecuatorial podría dar lugar a un tono menos conciliador que de costumbre… pero lo dudamos. A la manera de Ali Bongo en Gabón, se presiente que TNO podría sustituir a su padre a la cabeza del país. Porque si el mundo de los negocios en Estados Unidos tiene el control de dos tercios de las reservas petroleras de Guinea, Francia no se queda atrás. A pesar de un «nivel de corrupción que bate marcas», los inversores franceses se aferran. «Las empresas que quedan, independientemente de su reputación o su peso financiero, Bouvgues u otras, deben aceptar siempre condiciones leoninas. Plazos de pagos extraordinariamente largos y ‘paso obligado’ cada mes ante una ‘comisión de pagos’ para descongestionar exorbitantes ‘gastos de asistencia’», señala el semanal Les Afriques («Le chassé-croisé des compagnies», febrero de 2009). París también sirve de intermediario oficial entre Libreville y Malabo en lo que concierne a las diferencias territoriales que enfrentan a los dos países a propósito de los islotes de Mbanié y Corisco. Es a bordo de un Falcon 900 pilotado por un equipo francés como el presidente de Guinea Ecuatorial viajará al extranjero. Y, según la Lettre du Continent: «Aunque prefiere a los marroquíes e israelíes para garantizar su seguridad, el presidente Teodoro Obiang Nguema escucha más a los asesores franceses que a los españoles para los asuntos económicos y financieros».


John Enki
CITA
Teodoro Obiang Nguema escucha más a los asesores franceses que a los españoles para los asuntos económicos y financieros


¿Alguien, en su sano juicio, haría lo contrario?
Maripili
CITA
El policía que llegó a caudillo

Ben Ali hizo carrera en los cuerpos de seguridad y en los años setenta vivió en Madrid.

El odio popular a su mujer, apodada 'La Regenta', precipitó su caída




IGNACIO CEMBRERO
Madrid

ELPAIS.com
Internacional
14-01-2011




Zine el Abidine Ben Ali, de 76 años, el derrocado presidente de Túnez, vivió en Madrid en los albores de la transición democrática española. A mediados de los años setenta fue unos meses agregado militar de su embajada. Cuando, 13 años después, apartó del poder al decrépito padre de la independencia, Habib Burguiba, de 84 años, a causa de su "estado físico y mental", algunos pensaron que iba a seguir el ejemplo español.



"Nuestro pueblo es digno de una vida política evolucionada e institucional fundada sobre un auténtico pluripartidismo político y la pluralidad de las organizaciones de masas", declaró Ben Ali en su primer discurso al país.



Esas promesas, que hicieron creer que Túnez se iba a adentrar por la senda democrática, no tardaron en desvanecerse. So pretexto de luchar contra el peligro islamist a, el régimen se convirtió en la más dura dictadura del norte de África exceptuando a Libia, un país hasta hace poco marginado por la comunidad internacional.



Ben Ali es un militar de origen modesto cuya exitosa carrera se debió, en sus inicios, al padre de su primera esposa, Naima Kefi, general del Ejército. Se formó en la academia militar de Saint-Cyr (Francia) y, más tarde, en la Senior Intelligence School de Fort Holabird (EE UU).



Ben Ali era además un activo militante del partido presidencial y fue allí donde Burguiba se fijó en él. Le nombró primero, en 1978, director de la Seguridad Nacional antes de ascenderlo a ministro del Interior en 1985 y, en 1987, a primer ministro. Fue poco después cuando apeó a Burguiba de la presidencia.



La esperanza que suscitó su llegada al poder fue de corta duración. Ganó las elecciones presidenciales de 1989 con el 99,27% de los sufragios. En 1994 superó ese record y obtuvo el 99,91%. En 2002 modificó la Constitución para incrementar sus poderes y eternizarse en la jefatura del Estado.



Pese a una imagen de país turístico y tolerante, el Túnez de Ben Ali ha sido la más férrea dictadura norteafricana. A finales de 2009, Human Rights Watch aseguraba que era allí donde había más presos de conciencia (en su mayoría islamistas no violentos).



"Túnez es un Estado policial con escasa libertad de expresión o asociación y con serios problemas de derechos humanos", escribía en 2009 el embajador estadounidense, Robert Godec. En ningún otro lugar el acceso a Internet estaba tan cercenado.



Desde un punto de vista económico, el balance de la etapa Ben Ali no es del todo malo. Túnez liberalizó su economía y fomentó el turismo. Hasta la crisis logró un crecimiento anual del 5%, el más alto de la región, pero en 2009 cayó al 3,1%.



Esta desaceleración, combinada con el fuerte crecimiento demográfico y el auge del paro entre los jóvenes -en algunas zonas del país la desocupación juvenil rebasa el 60%, aunque la estadística oficial no lo recoge- explican, en parte, la explosión social que empezó en diciembre. Es posible, como se pregunta la prestigiosa revista Foreign Policy, que los cables de la Embajada de EE UU en Túnez, desvelados por Wikileaks, hayan contribuido a exacerbar los ánimos de la población. El embajador Godec describe a la familia de Ben Ali y, sobre todo a la de su esposa, como una "cuasi Mafia".



Ben Ali se casó en 1964 con Naima Kefi, con la que tuvo tres hijas, pero en los ochenta Leila Trabelsi se convirtió en su amante. Nacida en una familia numerosa, ejerció de vendedora ambulante y de peluquera antes de convertirse en La Regenta, el apodo con el que la bautizaron los tunecinos




Antes de contraer matrimonio tuvo una hija con él en 1986 -nacida en Bruselas y escondida durante años- y después una segunda en 1992. En 2005 dio a luz, por fin, a Mohamed, el varón que Ben Ali siempre anheló.



El envejecido presidente dedicaba muchas horas a este retoño al tiempo que recibía tratamiento, en Alemania y Francia, para el cáncer de próstata que padecía. Su declive fue aprovechado por Leila y su familia para alcanzar con sus tentáculos los sectores más lucrativos de la economía tunecina.



Ben Ali no era querido, pero Leila Trabelsi y sus hermanos eran odiados por gran parte de los tunecinos. El clan Trabelsi aspiraba además a suceder a Ben Ali en el poder. La propia Leila se preparaba para ello, aunque alguno de sus hermanos también tenía ambiciones. Acabó el bachillerato francés por correspondencia y, con la ayuda del consejero jurídico del presidente, estudió a distancia la carrera de Derecho en la Universidad de Toulouse.


Paralelamente, se había convertido en una militante feminista árabe. La revolución que estalló hace 28 días ha dado al traste con su sueño de ser la primera mujer presidenta de un país árabe.



http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepuint_6/Tes





CITA(Francisco Alegre @ May 15 2008, 02:53 PM) *
CITA






La Vetusta pérdida o el final de la economía tradicional en “La Regenta"





"Por tanto, Anita Ozores, fue por aclamación
la muchacha más bonita del pueblo. Cuando llegaba un forastero,
se le enseñaba la torre de la catedral, el Paseo de Verano,
y, si era posible, la sobrina de las Ozores.
Eran las tres maravillas de la población"

(Tomo I, Págs. 144-145)



JUAN VELARDE FUENTES

Universidad Complutense



La economía de la Regencia



España se encontraba, en el momento en que se concibe y escribe La Regenta, en la parte descendente de la II onda larga Kondratief. Había esta ascendido desde 1844-1851 –quizás podría decirse que desde la fecha mítica de 1848 – hasta 1870-1875. A partir de ahí, o sea, entre nosotros, del paso del Sexenio Revolucionario a la Restauración mientras se produce el llamado viraje proteccionista, la actividad va a descender hasta 1890-1896. En España, el auge llegara con el desastre de 1898 y no concluirá hasta 1919.

……………………………..

Bravo Murillo pondrá orden en el enlace económico con Canarias, que pasa a una situación efectiva de área de libre comercio con la Península y Baleares. Queda afianzada nuestra presencia en el norte de África tras la guerra de castigo que O’Donnell llevo adelante hasta la conquista de Tetuán y la solicitud de la paz por parte del Sultán. Se impulsa el desarrollo del Caribe, en las dos islas que seguían bajo nuestra soberanía, cuba –bajo permanente presión norteamericana y, más concretamente, sudista- y Puerto Rico. De Cuba parten incluso expediciones hacia el continente, como la de Prim hacia México

En África ecuatorial se liquida el intento británico que iba unido a la lucha contra la trata, de permanecer como colonizador en Clarence, que cambia de nombre, al afianzarse la soberanía española, por el de Santa Isabel de Fernando Poo, mientras se produce la llegada, no menos significativa, de misioneros claretianos a estos territorios del Golfo de Guinea. Comienzan los tratos y acuerdos con las tribus Saharaui en el borde atlántico del Gran Desierto. En el Pacifico se procura asentar a España en el gran triangulo formado por las Carolinas al Sur, las Marianas y Guam al Norte y las Filipinas al Oeste. Desde este triangulo parten acciones hacia los sultanatos musulmanes de Borneo y hacia el territorio continental asiático, como la del general Palanca al Tonkin, existían apostaderos de la marina en territorio argentino. El apoyo al trafico por el Estrecho de Magallanes llevo a conflictos como el que produjo en la guerra del Pacifico la ocupación de las islas Chincha frente a Perú, con toda su potencialidad como productoras de guano. España había participado, en algún grado, en la construcción del Canal de Suez, y éramos accionistas de su Compañía General. Incluso desde un punto de vista doctrinal, y por influencia de la Zollverein de List, se piensa en algún tipo de Unión Peninsular. Con Europa se explora la idea de la Unión de Midi, un autentico Mercado Común, del que iba a proceder la Unión Monetaria Latina.

En el momento en que los grandes imperios coloniales van a ser un resultado de la expansión de mercados relacionados con la Revolución Industrial, España con una economía debilísima, intenta mantener uno el que, como en el de Felipe II, tampoco se ponía el sol. El choque se iba a producir de modo inexorable. Por una parte los alemanes nos arrebataban las Carolinas. Los norteamericanos, las posesiones del Caribe y del pacifico. Algunos, como costa, no lo percibieron. Aun querían, con esta base, aumentar nuestras zonas de influencia en Marruecos, en el Sahara, en el Golfo de Guinea y en las costas del Mar Rojo, aparte de afianzarnos en Micronesia. Va a ser en el Congreso de Geografía Comercial y Mercantil de 1883, cuando Canovas del Castillo, un autentico bachiller Sansón Carrasco, explique que es preciso poner coto a todo esto, y que España debe, con la mayor dignidad posible, prepararse para abandonar grandísima parte de territorios que mucho nos costaban, porque mantenerlos iba a requerir un esfuerzo político y económico ingente que, además, provocaban tales tensiones con otros pueblos, que no podía descartarse, incluso, alguna acción de estos contra el propio ámbito peninsular, a lo que poco podríamos oponer si se hacia un inventario realista de nuestra artillería, de nuestra marina e, incluso, del conjunto de nuestro ejercito.

Este pesimismo canovista se expone con claridad en La Regenta. Como indica el tomo I, Págs. 113-114., “en el extranjero se había hecho don Carlos (Ozores, el padre de Ana) mas filosofo y menos político. Para España no había salvación. Era un pueblo gastado. América se tragaba a Europa, además. Le preocupaban mucho las carnes en conserva que venían de los Estados Unidos.

“-Nos comen, nos comen. Somos pobres, muy pobres, unos miserables que solo entendemos de tomar el sol”. Cuándo, poco después en 1890, Lucas Mallada escribía Los males de la Patria y la revolución española, no empleara un léxico demasiado dispar.

Esto se reitera en la novela. El marques de Vegallana dirá hablando de la búsqueda de la igualdad en los planes urbanísticos: “Así lo hace América, que nos lleva gran ventaja” (tomo I, Pág. 228).



Clarín sintetizara España como

“un pueblo entero prosaico, empequeñecido con la pobreza y la ignorancia”,

que solo llega a

“la elevación casi milagrosa”,

gracias a

“la devoción común”,

hasta alcanzar

“las regiones de lo ideal”,

“la adoración de lo Absoluto por abstracción prodigiosa”


(tomo II, Pág. 362).


O bien, en la famosa representación del Don Juan Tenorio de Zorrilla a la que asiste Ana Ozores, le dice su marido al oído, sobre los ademanes y la figura del actor que hacia de Don Juan:

“Bueno estaría que ahora que vamos a perder Cuba, resto de nuestras grandezas, nos diéramos estos aires de señores y midiéramos el paso…… (Tomo II Pág. 41).





Economía y empresa en Asturias

Homenaje a Ignacio Herrero Garralda, Marques de Aledo
Editorial Civitas S.A.
ISBN 84-470-0314-0







No veo porque prefieren a los franceses. Nosotros esto ya lo hemos pasado. Bueno segun Pizarro no.
Andy Maykuth
La revolución tunecina amenaza los otros regímenes del Magreb y Egipto



Occidente al apoyar los regímenes dictatoriales se ha convertido en un obstáculo para la democratización del mundo árabe





EL HOUSSINE MAJDOUBI *

ELPAIS.com
Internacional
15-01-2011





Los ciudadanos del mundo árabe siguen con gran interés y entusiasmo los acontecimientos históricos de Túnez y se preguntan acerca del futuro de los regímenes de la región después del derrocamiento del presidente Zine el Abidine Ben Ali como consecuencia de la injusticia política y social que ha practicado durante más de dos décadas. Una revolución que viene a destacar el papel crucial de las nuevas tecnologías en mover a los pueblos, también pone en relevancia el papel repugnate de Occidente que brinda un apoyo incondicional para la continuidad de unas dictaduras medievales.



La revolución política que vive Túnez, demuestra que los mismos motivos que generaron el derrocamiento de este dictador que son: la falta de libertades, la injusticia social, los niveles insoportables de la corrupción y la militarización del país existen en el resto de los países del mundo árabe sobre todo en los siguientes países: Argelia, el país rico en gas y petróleo carece de infraestructuras y los hermanos del presidente, Abdel Aziz Bouteflika están inmersos en la corrupción. En Marruecos, el entorno del rey Mohamed VI se enriquece de una forma escandalosa, mientras que los hijos del coronel revolucionario Mouamar Gadafi se han convertido en príncipes que controlan el destino político y financiero de este país rico en petróleo. Por su parte, el presidente Hosni Mubarak está intentando convertir a su familia, que controla ya sectores importantes de la economía del país, en un nuevo miembro del club de la realeza en Oriente Medio. Mauritania es el único país que escapa de esta ola de corrupción gracias en parte a los golpes de estado en los últimos años que expulsaron otro dictador que se llama Muhauiya Ueld Taeh.



Sin embargo, a pesar de todo esto, Occidente no cesa de defender a estos regímenes. En el caso de Túnez, Occidente consideraba a Ben Ali hasta su derrocamiento "el alumno ejemplar", el propio presidente francés, Nicolás Sarkozy dijo en el 2008 que Túnez vive en una democracia. Durante todo el mes que duraron las protestas, los gobernantes de Occidente, excepto los EE.UU, mantuvieron un silencio sospechoso, incluso la jefa de la diplomacia francesa, Michèle Alliot-Marie se ofreció a asesor al régimen de cómo hay que acabar con las protestas y rechazando dar lecciones de democracia a otros países. Semejante postura pone de relieve el concepto selectivo de Occidente a la hora de exigir a algunos países la democratización y otros no.



La Unión Europea encabezada por Francia presiona los presidentes de Costa de Marfil, Sudan e Irán y por otra parte mantiene un silencio más que sospechoso acerca de los que está pasando en el mundo árabe y sobre todo en el Magreb. Si Occidente desempeñó un papel crucial en la democratización de los países de Europa Oriental, pues está haciendo lo contrario con los países árabes. No sólo apoya a los regímenes dictatoriales sino también les facilita el saqueo de la riqueza de los pueblos al permitirles la apertura de cuentas bancarias donde depositan lo robado y les autoriza la compra de inmuebles y acciones en grandes empresas europeas. Con este comportamiento, Occidente es cómplice por excelencia en estos crímenes. Otro regalo brindado a estas dictaduras, es que la UE y desde hace años ya no otorga el asilo político a los que escapan de estos sangrientos regímenes.



Peor aún, Occidente siempre dice que está luchando contra los movimientos islámicos radicales y terroristas, y las investigaciones sociológicas demuestran que, en gran parte, el fanatismo es el resultado directo de la injusticia social y la corrupción de estos regímenes dictatoriales.


A pesar de todo esto,

Occidente ignora esta realidad

y

estos hechos

y

se aliena con las dictaduras.



La revolución tunecina es muy reveladora de una nueva realidad política y social en el mundo árabe y sobre todo en el Magreb que viene para confirmar unos nuevos datos que escapaban a las dictaduras y a Occidente:






1- Las revueltas y los cambios políticos en el mundo árabe no dependen de los movimientos islámicos como suelen destacar múltiples estudios académicos sino en gran parte de la reacción de los pueblos al no poder soportar más la humillación, el saqueo, la marginación y el paro. En Túnez, el movimiento islámico prohibido Nahda (renacimiento) no tuvo ningún papel destacable en este cambio. En consecuencia, el derrocamiento de cualquier déspota árabe es muy posible.






2- El papel crucial de las nuevas tecnologías de comunicación de Internet y el teléfono móvil que han permitido sacar imágenes de la actuación brutal de las policías y también el papel de las televisiones por satélite como Aljazeera y Alhiwar además ediciones digitales de periódicos críticos como Alquds Árabe. Estas nuevas tecnologías facilitaron una coordinación perfecta entre los manifestantes de diferentes ciudades tunecinas y lo más importante informaron a la opinión pública internacional de lo que estaba sucediendo.






3- Este levantamiento confirma que la institución militar no está siempre dispuesta a enfrentarse al pueblo y defender a regímenes corruptos, porque los jefes militares están conscientes que la situación internacional ha cambiado con el surgimiento de la justicia internacional. El punto de inflexión de la revolución tunecina radica en el rechazo por parte del jefe de las fuerzas terrestres, el general Rahid Amar de abrir fuego contra los manifestantes. Esta misma institución militar que impide ahora en Egipto el nombramiento de Jamal Mubarak como sucesor de su padre Hosni Mubarak que lleva más de tres décadas en el poder y que su balance es peor que Ben Ali. E incluso Egipto puede vivir dentro de poco una situación semejante a la tunecina, por lo menos esto lo que ya destacan los analistas árabes en diferentes paginas web desde la noche del viernes.






4- El levantamiento de Túnez puede contagiar fácilmente a los países de la zona, Marruecos, Libia, Argelia y Egipto y otros como Jordania y Yemen. Los pueblos de estos países sufren de la corrupción, el paro y el saqueo sistemático de las riquezas por unos muy pocos cercanos al poder. La noche del viernes hubo manifestaciones en las capitales Rabat, El Cairo, Aman frente a las embajadas de Túnez saludando a la revolución. Centenares de blogs y páginas web árabes piden desde la noche del viernes una solución a la tunecina. Y de una forma sorprendente, Marruecos, Argelia, Mauritania, Libia, Yemen y Jordania han anunciando que no aumentarán los precios de los productos básicos como la leche, el pan y el aceite. Además Argelia anunció una indemnización a los parados universitarios.






5- Los hechos vienen a confirmar que Occidente al apoyar regímenes corruptos y dictatoriales, se ha convertido un en obstáculo para la democratización del mundo árabe y sobre todo Magreb. Occidente ya forma parte del problema.




* El Houssine Majdoubi es periodista marroquí. Corresponsal en España de Al Quds al Arabi



http://www.elpais.com/articulo/internacion...lpepuint_12/Tes
Indalecio
La delegación de Túnez, recibida por el Secretario de Estado para Cultura y Turismo






La delegación tunecina que en estos días visita Malabo, ha informado al Secretario de Estado para Turismo y Cultura, José Mbá Obama Mendomo, sobre la contribución que su país puede realizar en los sectores culturales, turísticos y de la información así como el apoyo al país en la celebración de la Cumbre de la Unión Africana y de la CAN 2012.




GUINEA ECUATORIAL
Página Oficial del Gobierno de la República de Guinea Ecuatorial
Texto y Fotos: Mansueto Loeri Bomohagasi
Oficina de Información y Prensa de Guinea Ecuatorial
(D.G. Base Internet)
14/01/2011




En la tarde de ayer, jueves 13, el Secretario de Estado para Cultura y Turismo, José Mba Obama Mendomo, recibió a una delegación tunecina compuesta por varios empresarios y dignatarios del gobierno de aquel país.


Además de contribuir a las buenas relaciones existentes entre los dos estados, esta delegación dirigida por el Secretario de Estado del Ministerio de Relaciones Exteriores de Túnez, Abdelhafidh Harguem, acude a Guinea Ecuatorial con el objetivo de tratar sobre aspectos económicos, culturales y turísticos.


En el encuentro los empresarios informaron al Secretario de Estado ecuatoguineano sobre su deseo de contribuir en diferentes sectores para la celebración de la cumbre de la Unión Africana (UA) y la Copa Africana de Naciones (CAN) que se celebrarán en Guinea Ecuatorial en 2011 y 2012.


Mbá Obama, por su parte, agradeció a los empresarios su interés por contribuir al desarrollo de las actividades del país. También dijo que “Los responsables de este ministerio prevén reunirse con cada uno de los empresarios del sector turístico, cultural y de información de Túnez, para determinar los aspectos concretos en que puedan contribuir en los citados acontecimientos”.


Durante su estancia en tierras ecuatoguineanas, los empresarios se reunirán con varios dignatarios del gobierno para abordar otros temas de interés.


http://www.guineaecuatorialpress.com/noticia.php?id=1236
manolo pizarro
TONTERÍAS POLÍTICAMENTE INCORRECTAS.

1) La ministra de Sanidad, Política Social e Igualdad, Leire Pajín, ha asumido hoy que la Ley de Igualdad de Trato y No Discriminación "seguramente generará debate", como lo han hecho otros "avances", y ha indicado que el Gobierno va a seguir por la senda de garantizar la "igualdad" para que España sea un país admirado por "el resto del mundo por su justicia y por su igualdad".
No contenta, ha calificado de "indecentes" las declaraciones realizadas por el ex presidente del Gobierno José María Aznar por haber cantado las verdades del barquero al Gobierno sobre la intervención económica "de hecho" que España sufre por parte de la Unión Europea y le ha pedido que permanezca "en silencio" para no entorpecer el "clima de unidad existente".

Respecto a su nueva Ley de Igualdad de Trato, habría que preguntarle si con ella, el resto de los españoles tendremos los mismos privilegios que posee la clase política y de país admirado ya ni lo es por Chavez o Fidel. Con respecto a su arremetida contra las verdades declaradas por Aznar, desconozco a que "clima de unidad existente" se refiere, después de conseguir que media España esté delatando a la otra media para poder imponer sus Leyes de ingeniería social.

2) El secretario de Organización del PSOE, Marcelino Iglesias, ha pedido hoy al líder del PP, Mariano Rajoy, que corrija las "barbaridades" pronunciadas "contra los intereses de España" por el presidente de honor de ese partido y ex presidente José María Aznar, porque si no, será "cómplice".

Pensaba que este país era libre, y cada cual podía dar su opinión al respecto de cualquier tema. Por lo que veo estos personajillos quieren prohibir ya hasta pensar cuando les cantan las verdades.

3) La ministra de Defensa, Carme Chacón, ha anunciado que el Gobierno "ha puesto en marcha" el proceso para habilitar a 100 controladores militares de manera que puedan operar en centros de control aéreo civiles y va a "reforzar" la plantilla de controladores militares del Ejército del Aire.

Para mi que la función de estos militares no será controlar el espacio aéreo, sino controlar a los controladores y mantener el estado de alarma de manera encubierta. No obstante, se puede afirmar que:
Cautivo y desarmado el colectivo de controladores aéreos, las tropas socialistas han alcanzado sus últimos objetivos aeroportuarios. La alarma, ha terminado y por tanto se puede proceder a la venta de aeropuertos a los amiguetes.
Moncloa, 15 de enero de 2011, año de la victoria.
El Generalísimo, ZParo.


4) ZParo en entrevista concedida al rotativo Financial Times. "Estamos absolutamente convencidos de que la reestructuración del sistema financiero español puede realizarse a través del fortalecimiento del sistema con capital privado, y quizás recurriendo de manera muy limitada al capital público."

¿Aún más dinero público para las Cajas?. Que devuelvan primero el que les hemos prestado los españoles de nuestros impuestos, y si no, que pongan todos los pisos que tienen embargados a precio de costo, veras que rápido los venden. Pero en ésta España de ZParo ocurre lo de siempre, políticos salvando, momentáneamente, los ladroneos e incompetencias de otros políticos con el dinero público.

5) Después de que el TSJM condenara por prevaricación a Trinidad Rollán, el líder del Partido Socialista de Madrid Tomás Gómez la mantiene como Secretaria de Organización del Partido y declara que dentro de su formación "no cabe nadie que sea corrupto" y "a la gente inocente", se la defiende "con Justicia".

Tomás, a partir de ahora pasas a Tomasito el Chistoso por los chistes tan buenos con los que nos entretienes.

6) El TSJA pide sancionar a Chaves por no inhibirse en las subvenciones a la empresa MATSA donde trabajaba su hija Paula "con funciones de asesoramiento jurídico".

En esta formación "no cabe nadie que sea un corrupto" ¡ Bien dicho Tomasito el Chistoso ! Y de paso nos cuentas porqué en Parla adjudicaste terrenos solo empresarios que financiaron actos políticos del PSOE.

Saludos.
colome
Manolo; No espacies tanto tus comentarios, ya que si no, no estamos al dia. Oyé, no veo tan mal lo de las denuncias, voy a ver si pongo una al vecino al que le debo unos cuantos euros, por respirar más delo debido retrayendome de mi espacion vital respiratotio. ¿No te suena lo de las denuncias a otros tiempos pasados?
Pepin
Somos Anonymous







Una legión de ciberactivistas se moviliza en la Red. Se hacen llamar Anonymous y dicen luchar por la transparencia, la libertad de expresión y los derechos humanos. No muestran la cara ni tienen líderes. La semana pasada tumbaron las webs oficiales de Túnez, tras la autoinmolación de un joven. Hace un mes, atacaron a las empresas que cortaron el grifo a Wikileaks. Son un movimiento germinal, fuertemente libertario y de contornos confusos. Este es su retrato






JOSEBA ELOLA

DOMINGO
16-01-2011







Este es su lema: "Somos una legión, no perdonamos, no olvidamos, espéranos. Anonymous". Así es como cierra sus anuncios y comunicados este movimiento sin líderes y sin portavoces, con voz, pero sin cara. O más bien con máscara: la máscara del anarquista revolucionario de V de Vendetta, la novela gráfica de Alan Moore, la que inspiró la película protagonizada por Natalie Portman y Hugo Weaving en 2006. La máscara se ha convertido en símbolo de un movimiento ciberactivista que no se anda con chiquitas. La semana pasada colapsaron las webs oficiales de Túnez , tras la inmolación de un joven de 26 años. El lunes pasado la tomaron con la web del partido irlandés Fine Gael. Atacaron a la SGAE y a los partidos políticos españoles al hilo de la ley antidescargas. Y hace un mes le metieron mano a Visa, Mastercard, PayPal y Amazon, las empresas que dieron la espalda a Wikileaks.




Anonymous está en su momento. Su gente está motivada. La persecución a Wikileaks era el acicate que necesitaban. No van a parar.




Woolwich, a 45 minutos del centro de Londres, exteriores de la Real Corte de Justicia. Acaba de comparecer Julian Assange, fundador de Wikileaks; es martes 11 de enero y una treintena de activistas se manifiestan en apoyo de su gran inspirador, de su nuevo héroe. Entre ellos, Magnonymous, joven de 22 años que oculta su cara tras la máscara de V de Vendetta. "Nos opondremos a cualquier violación de derechos humanos. Nos opondremos a cualquier ataque del Gobierno. Si esto sigue así, la revolución será la única opción".




Magnonymous es uno más, no es portavoz de nadie, y menos de un movimiento que no quiere portavoces, como se apresuran a decir todos los miembros de Anonymous apenas empiezan a hablar con un periodista. Le pidió el día libre a su jefe para venir a manifestarse a este lejano juzgado, la corte a la que traen casos en que es preciso mantener a la prensa y al público a raya, el lugar donde fueron juzgados los terroristas de los atentados de Londres de 2005. "No somos miembros de ningún grupo político, no somos políticos, somos activistas. Me ofendería si me adscribieran a cualquier corriente política".




Entender el universo Anonymous no es cosa fácil, el fenómeno es el perfecto reflejo del nuevo mundo en el que vivimos, de la nueva sociedad que está naciendo a raíz de la revolución digital. Todo apunta a que sus miembros consideran más que superada la vieja dialéctica izquierda-derecha. Total, qué más da que gobiernen el centro-izquierda o el centro-derecha, todos van a hacer lo mismo, todos están al servicio de los grandes bancos y las grandes empresas, todos van a seguir intentando controlar el chiringuito.




Pues bien,

aquí hay una legión de jóvenes que no quieren que se oculte que las cañerías del chiringuito no desaguan bien;

no quieren que se oculte que hay varios en el chiringuito que meten la mano en la caja;

no quieren que se oculte que a un disidente de la gestión del chiringuito le quisieron tapar la boca.

No quieren que se oculte nada.

La nueva dialéctica:

estar a favor del ocultamiento o de la transparencia.

Una de dos.



Este movimiento global, transnacional, transversal, también es difícil de entender porque se gestó en la Red, con las inercias propias de Internet. Es producto del momento, de la interacción, de la necesidad de movilizarse en un mundo cínico, corrupto e injusto. Se ha tejido de forma orgánica, conversación sobre conversación, idea sobre idea, propuesta sobre propuesta. Cualquiera puede formar parte de Anonymous, cualquiera puede entrar cuando quiera y sumarse a la conversación en webs como whyweprotest.net. Entrará en un mundo en el que la gente se va poniendo progresivamente de acuerdo sobre una idea hasta que una suerte de consenso espontáneo indica cuál es el siguiente objetivo, contra quién hay que lanzar el próximo ataque. Algún diario, como The Guardian, ha sostenido que están más coordinados de lo que ellos mismo creen.



No todos los miembros de Anonymous son hackers, no. Los hackers son una gran minoría del colectivo. La mayoría son ciberactivistas que participan en la conversación online y, ocasionalmente, en la protesta en la calle. En torno a unos 1.000 integrantes, según la experta Gabriella Coleman, son los que ponen sus ordenadores al servicio de los ataques contra webs, los que se descargan el dispositivo que permite que su ordenador, cautivo, pueda ser parte de los llamados DDoS, ataques distribuidos de denegación de servicio.



Los DDoS son el arma que los ciberactivistas tienen más a mano. Permiten realizar operaciones que consiguen un considerable eco mediático y que afectan a la imagen de la marca contra la que se dirigen. Consisten en mandar simultáneamente, orquestadamente, miles de peticiones a un servidor para que se colapse. Así ocurrió el pasado 8 de diciembre.



Mastercard decidió cortar en esa fecha el grifo a Wikileaks. Cualquiera que quisiera hacer una donación a la plataforma de Assange no podría hacerlo a través de una tarjeta de esta compañía. La decisión desencadenó el ataque. "Registramos lo que llamamos un super heavy traffic ", declara en conversación telefónica Cristina Feliú, portavoz de Mastercard para España y Portugal. "Eso significa que quien entró en nuestra página notó que funcionaba con mayor lentitud". Pero no se produjo, según dice, ningún problema en las operaciones de sus clientes con tarjetas, ni ningún tipo de fraude. "Al día siguiente ya habíamos recuperado el ritmo". Desde Visa declinan hacer comentario alguno y se remiten a los comunicados que afirmaban que los ataques no afectaron a sus operaciones.




Evidentemente, en ese gran colectivo cuya cifra de miembros y simpatizantes es difícil de estimar (los miembros consultados hablan de decenas de miles) hay hackers. Y, de hecho, el FBI está tras sus pasos. Un joven holandés de 16 años fue arrestado poco después de los ataques en su casa, en La Haya. Admitió que había participado en ellos y fue puesto a disposición judicial. "Admitir que participaste no es muy inteligente", explica Philter, estudiante de 19 años y miembro de Anonymous. "El chico tenía 16 años y se asustó, era bastante inexperto, no tomó las suficientes precauciones".




Hablar con la gente de Anonymous no es fácil. Desconfían de los periodistas, de que sus comunicaciones estén intervenidas. No ven con muy buenos ojos a los medios de comunicación tradicionales: desde su punto de vista, ayudan a que se mantenga el statu quo. El hecho de que un diario como EL PAÍS o The Guardian hayan participado en la difusión de los cables de Wikileaks ha supuesto, explica Hamster, informático londinense de 26 años, un plus de credibilidad para medios hasta ahora poco apreciados.




La semana pasada nos pusimos en contacto con miembros de Anonymous en España. Aclarando, como siempre, que no respondían en calidad de portavoces de nadie, ya que el movimiento no tiene portavoces, declinaron realizar una entrevista telefónica o en persona. Cualquiera que intente destacar un poco entre los anonymous es automáticamente rechazado por el resto de la comunidad. Así ocurrió en Londres en diciembre con Coldblood, un anonymous que dio la cara ante los medios en los días del proceso a Assange. "Coldblood ha sido condenado al ostracismo", confirma Hamster, miembro de Anonymous desde 2008.




No obstante, los miembros de Anonymous Spain, que desde hace varias semanas envían comunicados a ciertos medios de comunicación actualizando la información en torno a las distintas operaciones de ataque, ofrecieron la posibilidad de que les enviáramos un cuestionario, al que responderían de modo consensuado.




Respondieron tres administradores del canal #hispano, encuadrados en edades entre los 17 y 32 años, según dijeron. Sus respuestas, desde luego, encajan perfectamente con el discurso que mantienen los miembros de este movimiento de conciencia online consultados hasta la fecha y con el tono de las webs en que participan. Resulta interesante reproducir aquí las respuestas de esta célula de Anonymous a las preguntas que les enviamos para aclarar ciertas dudas. No son portavoces de nada. Pero sus palabras sirven para reflejar el sentir de esa comunidad.



Pregunta. ¿Se puede dar alguna cifra de cuánta gente en España pertenece a Anonymous? ¿Y cuánta a nivel internacional?



Respuesta. Sería imposible dar cifras, y esa es la gracia de Anonymous. Para empezar, hay que recordar que es una organización que no existe y que por definición es una (des)organización. Anonymous no es nadie y puede ser cualquiera. Salvando las distancias, es como una organización insurgente basada en células, compartimos una marca, Anonymous, pero somos gente independiente, que responde a una ideología común y que participa de cada acción particular de acuerdo con si coincide o no con sus convicciones.



Teniendo lo anterior en cuenta, y específicamente en España, si tuviera que dar una cifra, creo que estaríamos hablando de entre 1.000 y 2.000 personas, que van en diversos niveles de compromiso, desde una mayoría que serían los que apoyan nuestras iniciativas en Twitter, Facebook, etcétera, hasta los más comprometidos, que serían algo más de un centenar, los que participan saliendo a la calle con acciones reales como, por ejemplo, la Operación Paperstorm



[distribución de folletos, flyers, pintadas] o las concentraciones de la Operación Demostración [concentraciones en España a favor de Wikileaks y contra la ley Sinde]


. A nivel internacional, extrapolando, hablaríamos posiblemente de decenas de miles.



P. De ellos, ¿cuántos participan en los ataques DDoS?




R. Aquí sí podemos dar cifras más exactas. En los ataques del 20 de diciembre contra la ley Sinde contábamos con casi 500 usuarios conectados en la Colmena, que es el sistema de comando y control de la herramienta de DDoS LOIC que permite que todos los anonymous ataquen a un mismo tiempo a un mismo objetivo. Este número, no obstante, podría ser más alto, pues habría que añadir la gente que atacaba manualmente o desde Linux.



P. ¿Alguna iniciativa en las acciones de Anonymous tuvo su origen en conversaciones de Anonymous España?




R. Realmente no se puede diferenciar entre Anonymous de tal o cual país. Cuando se plantea una operación, si esta es secundada, recibe apoyos de todo el planeta; hubo apoyos a nuestra lucha contra la ley Sinde en diciembre y aún esperamos más en el futuro. Prueba de ello es esta convocatoria redactada en más de 15 idiomas, en la que han participado anonymous de todo el mundo, en la que se hace un llamamiento a todos los anonymous a apoyar las protestas virtuales contra la ley Sinde.



P. ¿En qué foros o webs os movéis?




R. Nuestro principal punto de unión no es una web o un foro, sino una red de chat conocida como IRC, nosotros lo llamamos el IRC Anonops. Aquí nos reunimos en diversos canales de discusión como #operationpayback o #hispano, este último, el que aglutina a los anonymous españoles; desde ahí se pone en común y se plantean estrategias. Las que son secundadas luego se van distribuyendo a la red por blogs y webs anonymous, hasta llegar a los Twitter y Facebook de anonymous individuales. Es una estructura perfectamente organizada en la que, sin embargo, no existen líderes ni ninguna fuente inicial.



P. ¿Qué diríais a la gente que dice que sois hackers?





R. La mayor parte de los anonymous no son hackers en el sentido clásico de la palabra, son usuarios de Internet como cualquiera, solo que con una motivación para el activismo digital. Lo que sí es cierto es que contamos con hackers entre nuestras filas, por ejemplo, la gente que administra los servidores de IRC y el resto de las redes de comunicaciones encriptadas, o los que programan LOIC [Low Orbit Ion Cannon, aplicación para realizar pruebas de resistencia a una red informática] y las herramientas de ataques. He aquí la grandeza de Anonymous, solo hace falta un genio informático para programar la herramienta, y cuando esta herramienta pasa a ser usada por miles de personas anónimas, aunque no sean expertos a efectos prácticos, es como contar con un ciberejército de miles de hackers que pueden inutilizar cualquier red o sistema informático si se lo proponen.



P. ¿Cuáles son los principios básicos de vuestro ideario?





R. Son pocos y terriblemente simples, lo que permite unificar a la mayor cantidad de gente posible. Anonimato absoluto, que supone, entre otras cosas, la ausencia total de líderes y cabezas visibles en nuestro movimiento; la lucha contra la corrupción en los Gobiernos o en cualquier estructura de poder. La defensa incondicional de la libertad en Internet.




P. ¿Existe peligro de que alguien intente manipular vuestras operaciones desde dentro?




R. Sería imposible, cada anonymous actúa de forma individual, él mismo decide si forma o no parte de una operación de forma totalmente independiente del resto. Si piensas en organizaciones reivindicativas del siglo XX, siempre han corrido el riesgo de que un topo se infiltrara y con el tiempo llegara a formar parte de la cúpula para desbaratar la organización desde dentro; eso sería imposible con anonymous, pues no existen líderes, ni se sigue una jerarquía formal. No obstante, sí sabemos que existen agresiones externas contra Anonymous, como la investigación del FBI abierta a raíz de los ataques DDoS a Mastercard y PayPal, o sofisticados ataques informáticos que hemos sufrido y sospechamos provienen de servicios de inteligencia occidentales; afortunadamente, en estos casos la naturaleza descentralizada de Anonymous también hace imposible cualquier injerencia externa.



P. ¿Cuáles son las preocupaciones actuales de Anonymous?




R. Lo importante, la verdadera preocupación, es seguir luchando por los principios de nuestro ideario, y en función de eso estamos trabajando en varias operaciones. Está en marcha la publicidad de fase 2 de la Operación Sinde, que consistirá en diversas acciones de protesta en torno al día 18 de enero, en que termina el plazo de presentación de enmiendas a dicha ley. A nivel mundial está en marcha la Operación Tunisia, en apoyo a los manifestantes en contra del régimen tunecino: se han realizado ataques DDoS contra diversos sitios oficiales y también se ha elaborado un kit de ayuda informático con programas de cifrado y comunicaciones para los disidentes tunecinos. En relación con el futuro estamos preparando la Operación Quicksilver, que, si tiene éxito, va a conmover Internet, pero los detalles, por su propia naturaleza, son secretos por el momento.



El movimiento Anonymous va camino de trascender el caso Assange y el episodio Wikileaks. La persecución del fundador de la web de las filtraciones, que recientemente puso al desnudo a la diplomacia norteamericana y destapó maniobras, tejemanejes y corrupción en las cuatro esquinas del planeta, ha sido un detonante. Wikileaks representa como pocas organizaciones los valores en los que creen los anonymous: transparencia, derechos humanos, libertad de expresión. La web destapa secretos: si algo le pone a un anonymous es destapar secretos de organizaciones poderosas y ponerlos a disposición de público. Así, Assange se ha convertido en todo un símbolo para los integrantes de esta comunidad.



Wikileaks ha negado en todo momento estar detrás de las operaciones de Anonymous. Su número dos, Kristinn Hranfsson, lo contaba hace un mes en el centro de la organización en Londres. "Ni hemos animado a que se haga, ni tenemos contacto con la gente que lo está haciendo, pero tampoco lo condenamos", contaba, cigarrillo en boca, este periodista de investigación islandés enrolado en las filas de Assange.



Una buena parte de los anonymous se aglutina en torno a la web whyweprotest.net. Hamster se conecta con su iPad a este espacio en que los miembros de la comunidad intercambian ideas e iniciativas. Este joven informático cuenta que el canal 4chan estuvo en el origen del movimiento, pero que la acción se sitúa ahora en whyweprotest. "Cualquiera puede entrar y preservar su anonimato. Eso es lo bueno. La gente se centra en lo que dicen los demás, y no en quién lo dice".



Hamster sorbe su café con caramelo en un céntrico café de Oxford Street. Su iPad está desplegado en la mesa, está continuamente chequeándolo, responde a las preguntas, pero su mirada se va constantemente hacia la pantalla. Muestra una foto de la habitación de su casa: un ordenador, cuatro pantallas. "Así puedes estar atento a varias cosas a la vez", dice, y suelta una entrecortada sonrisa.



Cuenta que hay cerca de 33.000 personas registradas en whyweprotest. La gran mayoría, miembros de Anonymous o simpatizantes de la causa. "Los más agresivos son la gente de Anonops, yo soy menos agresivo". Dentro de Anonymous hay detractores de los ataques DDoS. "Creo que esos ataques nos desacreditan", afirma Magnonymous. "Van a utilizarlos para criminalizarnos y para generar propaganda negativa sobre nosotros". Magnonymous lo tiene claro: "No debemos utilizar la violencia en ningún caso. Cualquier miembro que propusiera utilizar la violencia sería rechazado por el grupo". Hay otro espacio en el que también se mueven los miembros del colectivo: whywefight.net, el blog informativo de los "soldados de la ciberguerra".



Hamster se unió a Anonymous a principios de 2008. Cuenta que lo hizo al poco de abandonar la Iglesia de la Cienciología. "Me di cuenta de que no me ayudaban para nada. Lo único que hacen es convertirte en un idiota y manipularte". Afirma que abandonó la cienciología internamente, pero no de hecho: cuenta que sigue yendo dos veces por semana y que intenta sacar documentación para ponerla a disposición de Anonymous. "Honestamente, a veces me da un miedo horrible. Si me descubrieran, convertirían mi vida en un infierno".



La Iglesia de la Cienciología es uno de los grandes enemigos de Anonymous. La lucha contra esta secta fue lo primero que unió a todos estos ciberactivistas en 2008, y siguen en las mismas. Una lucha que en realidad arrancó a mediados de los noventa, pero que tomó cuerpo en 2008. A los anonymous no les gusta la seudociencia, ni, por lo general, las religiones. Sostienen que la tecnología debe servir para expandir el conocimiento, no para controlar las mentes. Como explica la profesora Gabriella Coleman, antropóloga de la Universidad de Nueva York especializada en el mundo hacker y estudiosa del fenómeno Anonymous, la Iglesia de la Cienciología es la perfecta antítesis de Anonymous, el fenómeno inverso: oscurantismo, ocultamiento, censura. Destapar los secretos de una organización secretista, de una organización religiosa con marca registrada, sostiene, se convirtió en el primer gran desafío de Anonymous. En febrero de 2008, los miembros que se reunían en la Red desde sus casas trasladaron sus protestas a la calle, a la "vida real". Hubo manifestaciones en Londres, Ámsterdam, Berlín, Sidney. "Fue cuando más gente de Anonymous he visto en la calle", reconoce Hamster.



PayPal.

Visa.

Mastercad.

Amazon.

PostFinance.

La web de la fiscalía sueca,

la del partido irlandés Fine Gael,

las del régimen tunecino.

No hay fronteras para Anonymous.

La lucha contra la cienciología les unió.

La lucha pro Wikileaks les ha reunido de nuevo.

Cualquier ataque a los derechos humanos,

cualquier intento de censurar,

se produzca donde se produzca,

será castigado por ellos con las armas que tienen a su alcance.

"Si hubiera una revolución",

dice Hamster,

"Internet nos proporcionaría la tecnología".




CITA
Operaciones recientes

6 y 7 de diciembre de 2010. Operación Payback (Venganza): Ataques DDoS contra Paypal, Mastercard, PostFinance, Amazon y Visa. Las webs de la fiscalía sueca y del abogado de las dos mujeres que presentaron cargos contra Assange también fueron atacadas.

18 de diciembre de 2010. Operación Paperstorm. Flyers y pintadas para dar a conocer a Anonymous y su lucha por la libertad de Assange.

Mediados de diciembre: Operación Leakspin, para dar a conocer el contenido de cables de la diplomacia norteamericana que pasaron desapercibidos.

20 de diciembre: Operación Sinde: Ataques DDoS contra las webs de PSOE, CiU y del Congreso de los Diputados.

2 de enero de 2011. Anonymous anuncia la Operación Tunisia y colapsa las webs del régimen tras la inmolación de un joven tunecino.

8 de enero de 2011. Operación contra la página del partido irlandés Fine Gael.

webs

www.whyweprotest.net

www.4chan.org

www.whywefight.net





http://www.elpais.com/articulo/reportajes/...elpdmgrep_1/Tes
Katharina Von Strauger
Lecciones tunecinas para Europa





IGNACIO CEMBRERO

EL PAÍS
Internacional
16-01-2011




Veintisiete días de revuelta popular han dado al traste con el régimen supuestamente más estable del norte de África porque era, junto con Libia, el que gozaba del más alto nivel de vida y había además aniquilado a los islamistas. Así era descrita la dictadura de Ben Ali en las cancillerías de Francia, Italia y España, los tres países europeos más afines a Túnez.



Si algo ha quedado claro tras el derrocamiento de Ben Ali es la enorme fragilidad de los sistemas políticos norteafricanos cuyos rasgos, de nuevo con la excepción de Libia, son bastante similares. Todos ellos reciben, sin embargo, un ciego apoyo de Europa, liderada por Francia, la principal antigua potencia colonial, y con el pleno respaldo de España e Italia.



Miguel Ángel Moratinos, ministro de Asuntos Exteriores español hasta octubre pasado, se enorgullecía de haber logrado que la Unión Europea otorgara a Marruecos, en 2008, esa relación privilegiada llamada "estatuto avanzado". Lamentaba, en cambio, que a la presidencia española de la UE no le hubiera dado tiempo, en 2010, a conceder a Túnez el mismo trato aventajado.



Esa apuesta ciega por Ben Ali Francia la mantuvo prácticamente hasta el viernes, el mismo día de su huida, casi como España. El 11 de enero por la noche, tres días antes del derrocamiento, el Ministerio de Exteriores español emitía un primer comunicado timorato en el que no condenaba el uso desproporcionado de la violencia por la policía ni tampoco pedía la liberación de los detenidos.



Antes de la caída de Ben Ali los pronunciamientos de París, Madrid y Roma ya se quedaban cortos, en comparación con los de Catherine Ashton, en nombre de la UE, y más aún de los emitidos por las diplomacias de EE UU y Canadá. Después del derrumbe de la dictadura tampoco "aplaudieron", con el entusiasmo de Barack Obama, "la valentía y la dignidad del pueblo tunecino".



Desde hace más de dos décadas, Europa no movió un dedo para animar a Ben Ali a flexibilizar su régimen -nunca amenazó con recurrir a la cláusula de derechos humanos del tratado de asociación de abril de 1995- ni tampoco ayudó a la oposición democrática a prepararse para el relevo. Para Ben Ali el camino quedó expedito. Su estrecha relación con la UE no le impidió dar nuevas vueltas de tuerca.



A finales de 1995, el presidente Felipe González viajó a Túnez, en plena represión de los socialdemócratas tunecinos, para firmar el tratado de amistad y cooperación bilateral. En público omitió denunciarla y solo recibió a sus correligionarios socialistas unos minutos, de pie, durante la recepción que ofreció en la residencia del embajador de España. Quince años después, el Ministerio de Exteriores negó, en noviembre, visados a varios disidentes tunecinos a los que IFEX, una ONG canadiense, había dado cita en Madrid.



Si en Túnez la oposición ha sido laminada es ante todo culpa de Ben Ali, pero también del sur de Europa incapaz de tender la mano a los demócratas. En otros continentes España actuó de otra manera.

Los gobiernos,

partidos

y

sociedad civil española jugaron un papel en el ocaso de las dictaduras de varios países de América Latina

y

lo intentaron también,

en vano,

en Guinea Ecuatorial,

pero Teodoro Obiang resistió los embates.



El aplastamiento de la oposición dificulta ahora la transición en Túnez. La ausencia de una corriente democrática consolidada puede animar a algún colaborador del derrocado presidente a adueñarse del poder o dejar la vía libre a los islamistas. En Túnez tienen ahora poco peso, pero en Egipto (Hermanos Musulmanes) y en Marruecos (Justicia y Caridad), constituyen el grueso de la oposición.



A lo largo de los 23 años del régimen de Ben Ali, Europa no ha respaldado una auténtica estabilidad sino que ha apuntalado una dictadura que deja en herencia un erial político en el que pueden crecer las malas hierbas. Convendría que revise sus relaciones con los demás países norteafricanos y que secunde a los demócratas para que no suceda allí lo mismo en breve.



http://www.elpais.com/articulo/internacion...elpepiint_9/Tes
manolo pizarro
CITA(Katharina Von Strauger @ Jan 16 2011, 11:47 AM) *
Lecciones tunecinas para Europa





IGNACIO CEMBRERO

EL PAÍS
Internacional
16-01-2011




Si en Túnez la oposición ha sido laminada es ante todo culpa de Ben Ali, pero también del sur de Europa incapaz de tender la mano a los demócratas. En otros continentes España actuó de otra manera.

Los gobiernos,

partidos

y

sociedad civil española jugaron un papel en el ocaso de las dictaduras de varios países de América Latina

y

lo intentaron también,

en vano,

en Guinea Ecuatorial,

pero Teodoro Obiang resistió los embates.


Para un artículo de El País que iba medio decente, aparece la cuña que destaca Katharina en rojo y en la cual no se dice toda la verdad, Francia e Italia también jugaron un papel importante en el ocaso de dictaduras, cosa que evita destacar. Pero eso no es lo peor, silencia que España sigue jugando actualmente el mismo papel, pero en apoyo de dictaduras como la Venezolana, Cubana, Boliviana, Marroquí, Iraní, Siria, Palestina, etc. Y ahora como se demuestra en el artículo la Tunecina.
Por último, meter a España en el intento de golpe de estado a Obiang no está demostrado y me parece una indecencia de puntualización, ¿Quizás el indocumentado de Ignacio quiso decir Macías Ngema en sus albores como Presidente?

Saludos.
Indalecio
Reflexiones melancólicas a contracorriente


Los incidentes de El Aaiún muestran la distancia entre Marruecos y España, condenados a no entenderse a menos que superen los prejuicios del pasado y los malentendidos



JUAN GOITISOLO

DOMINGO - 16-01-2011




Desde la orilla sur



La relectura del ensayo "Cara y cruz del moro en nuestra literatura", incluido en Crónicas sarracinas publicado por Ruedo Ibérico en 1982 con motivo de su reedición en Obras (in)Completas, me llenó de melancolía. Con distintos disfraces, la historia se reitera. La aversión al moro real y la maurofilia literaria se complementan: son las caras inseparables de la misma moneda.



Desde la animalización brutal del morisco por los propagandistas de su expulsión - de Aznar de Cardona al Patriarca Ribera, arzobispo de Valencia y santo de la Iglesia - y la idealización compensatoria del noble granadino vencido en las novelas de abencerrajes y zegríes, y del Romancero de la guerra de África, exaltación patriótica de la cruzada de O'Donnell y la conquista de Tetuán, en contraposición al embellecimiento mítico del pasado musulmán de la Península por autores románticos como Florán o José Joaquín de Mora, la doble imagen se transmite de una generación a otra mediante una acumulación de clichés que no tienen en cuenta la percepción objetiva de los hechos ni las complejidades de la historia.



La guerra del Rif y el recurso a míseros mercenarios rifeños durante la Guerra Civil ennegrecieron aún más la imagen del marroquí en el ámbito de la opinión pública española sin que la labor esclarecedora de quienes la ponen en entredicho (María Rosa de Madariaga, Eloy Martín Corrales, etcétera) barriera este secular atavismo. Lo de "leña al moro" forma parte de nuestro subconsciente y toda tentativa de analizarlo conduce a la marginación de quien lo intenta. La santa alianza de la derecha más bruta y de la extrema izquierda que hoy presenciamos muestra el peso abrumador de nuestra herencia. El lugar de los abencerrajes y zegríes de antaño en nuestro imaginario heredohistórico lo ocupan ahora los "hijos de las nubes". La oscilación pendular entre el desprecio al marroquí real y su imagen idealizada no se sujeta a ninguna fuerza de la gravedad.




El clamor antimarroquí que concitó la poco gloriosa retirada del Sáhara en febrero de 1976 -tanto por parte del ejército colonial africano y los prebostes del régimen de Franco como por la oposición democrática recién salida de las catacumbas- recreaba el arsenal de tópicos que configuran la identidad hispana a lo largo de los siglos. Concluida la "romántica epopeya de Marruecos" -la frase es de Alarcón en su Diario de un testigo de la guerra de África-, el último oficial en salir de El Aaiún lo hizo al grito de: "¡Moros, hijos de puta! ¡Viva el Polisario!". En 1977, en el mitin inaugural del recién legalizado Partido Comunista, la llegada de una delegación palestina con su bandera en el terreno de juego del estadio madrileño en el que se celebraba el acontecimiento fue acogida por el público enfervorizado al grito de "¡Polisario vencerá!". Treinta y tres años después, la extrema izquierda y Falange Española marchan codo a codo en su apasionada defensa de la causa independentista sin que esa extraña convergencia induzca a la primera a plantearse preguntas.




Existen en la actualidad según la prensa más de 400 asociaciones prosaharauis en España (incluso en El Ejido), pero ¿cuántas se ocupan en defender los derechos humanos de los inmigrantes magrebíes y subsaharianos en nuestro propio suelo? El Partido Popular que acusa al Gobierno de abandonar la causa saharaui apoya, en cambio, las medidas xenófobas de la extrema derecha europea respecto a quienes han perdido su empleo a causa de la crisis y corren el riesgo de convertirse en sin papeles. En corto: solidaridad y activismo a favor de los que no llegarán nunca a nuestras playas para "quitar el trabajo" a nuestros compatriotas y desprecio por los que conviven de forma precaria entre nosotros o se estrellan contra los muros de la Fortaleza Europea. ¿Cómo no se le ocurre a nadie examinar las razones históricas de tan llamativa diferencia? La suerte injusta de la población saharaui tanto en El Aaiún como la que sufren desde hace más de tres décadas los refugiados en Tinduf no podrá resolverse sin un consenso interno y un acuerdo negociado entre las partes, por difícil que parezca por las causas que analizo más tarde. Entre tanto, más que "condenados a entenderse", España y Marruecos parecen condenados a no entenderse. Así ocurrió en el "heroico" episodio de la reconquista del islote de Perejil por Aznar y acaece hoy con el desalojo de los acampados en Agdaym Izik y la revuelta de El Aaiún. Ni una ni otra parte examinan a conciencia los propios errores en vez de recurrir al arsenal de clichés descalificadores del adversario. En medio de tanta ceguera y griterío me refugio en la lectura de Al sur de Tarifa de mi admirado Alfonso de la Serna.






Elogio de 'Tel Quel'






Soy desde hace años un fiel lector del semanario marroquí Tel Quel. Su defensa sin falla de los valores cívicos y democráticos me recuerda a la de Cambio 16 en nuestra Transición. Con su álter ego arabófono, Nichan, obligado a suspender su publicación a causa de la asfixia económica de que era objeto por su independencia editorial y franqueza de opinión, es un islote de libre reflexión en un océano de conformismo y de retórica huera. Su crítica del majzén y del islam ideologizado que se extiende hoy por todo el ámbito musulmán así como su condena de la censura tanto en el campo político como en el social, educativo y artístico responden a su aspiración a un futuro mejor y más abierto de la sociedad marroquí en su conjunto. Ningún aspecto de esta escapa a su ojo avizor: pobreza, desigualdad, corrupción administrativa, carencia de un poder judicial libre e independiente. Tan difícil empresa es el eje en torno al cual gira un semanario cuyo ex editorialista, Ahmed Benchemsi, merece los parabienes de cuantos deseamos un avance más rápido hacia el advenimiento de un Marruecos plenamente moderno y democrático.




La crítica de Tel Quel al sistema no es partidista ni sectaria: aspira a la objetividad. Los logros conseguidos en el último decenio -el reconocimiento de las violaciones masivas de los derechos humanos en tiempos de Hassan II y la indemnización a las víctimas de los mismos; el nuevo estatus legal de la mujer que le concede el divorcio y otros derechos igualitarios; el progreso imparable de la darixa o árabe dialectal magrebí en los medios de comunicación audiovisuales; la apertura a la diversidad cultural bereber, etcétera- son otras tantas razones, comentaba el recién dimitido Benchemsi, para no ceder al desánimo y seguir en la brecha. Aunque con altos, frenazos y retrocesos, el núcleo intelectual de la sociedad civil marroquí -a diferencia del de la gran mayoría de países árabes- resiste y tiene su portavoz en Tel Quel.




Los recientes reportajes del semanario sobre los acontecimientos en el antiguo Sáhara colonial español son un ejemplo de buen periodismo y, hasta fecha de hoy (1-1-2011), lo mejor que he leído sobre el asunto. Día por día y hora por hora, el enviado especial al campamento improvisado de Agdaym Izik relata los hechos sin apriorismo alguno. A diferencia del silencio y la confusión informativa de la prensa oficial y del eco complaciente de la española a la propaganda del Polisario, La verdad sobre los insurgentes de El Aaiún, El Aaiún a sangre y fuego y Sáhara, cómo todo basculó se ajustan escrupulosamente a sucesos y cifras comprobables y contrastadas. Los informes posteriores de la organización Human Rights Watch confirman su cifra de víctimas mortales: once militares y paramilitares marroquíes y dos saharauis. Toda guerra es, como se sabe, una oficina de propaganda, y lo acaecido primero en el campamento y horas más tarde en El Aaiún es una ilustración perfecta de ello. El conocido episodio de la instantánea de unos legionarios españoles posando orgullosamente ante el objetivo de la cámara con las cabezas de varios rifeños decapitados fue reproducido, por ejemplo, quince años después por Corriere della Sera mussoliniano y el diario sevillano Falange Española atribuyendo la fechoría a "la monstruosidad roja" y a su ensañamiento con los honestos soldados de Franco. La historia reitera sus ciclos e imposturas: la foto de los supuestos niños saharauis heridos difundida por todos los medios de comunicación españoles cuando en realidad se trataba de palestinos ametrallados en Gaza o de la mujer asesinada en Casablanca en 2007 convertida por los independentistas en una mártir de su causa son un exponente claro de un activismo partidista ajeno a toda pretensión de verdad.




La oficina de propaganda de Rabat ha sido como de costumbre más torpe y lenta: el caso del muerto inexistente en Melilla el pasado verano es un botón de muestra. Pero hay algo más grave. La falta de reacción inmediata a las acusaciones delirantes de genocidio lanzadas por los activistas prosaharauis y la prohibición a los periodistas españoles de acceder a El Aaiún revelan un increíble autismo. Que el discurso de Mohamed VI con motivo del trigésimo quinto aniversario de la Marcha Verde no hiciera mención alguna a la creciente protesta social de los acampados en Agdaym Izik causa perplejidad. ¿A ninguno de los consejeros reales se le ocurrió la idea de abordar el tema de sus reivindicaciones y desactivar así la revuelta que se incubaba?



Tras establecer un balance de las víctimas mortales, convalidado como dijimos por la organización Human Rights Watch -los militares que desmantelaron el campamento no portaban armas de fuego y fueron degollados o lapidados por quienes se habían adueñado de la organización de Agdaym Izik-, el editorialista de Tel Quel concluía:




"El descontento de la población saharaui -pobreza, paro, promesas incumplidas...- fue el caldo de cultivo de la violencia desatada el 8 de noviembre. La chispa que la hizo prender fue la evacuación con mangueras de 3.500 jaimas. El campamento improvisado un mes antes era expresión de una protesta social, no de una reivindicación independentista. Pero una y otra vez acabaron mezclándose contra el enemigo común: esa administración que desde hace 35 años favorece la corrupción endémica y el enriquecimiento escandaloso de algunos mandamases locales, instrumentalizados ad náuseam por Rabat a fin de mantener supuestamente los equilibrios tribales".




Frente a este fracaso -la tardanza en comprender que quien domina la comunicación gana la guerra ante la opinión pública-, solo la transparencia informativa y la respuesta a las demandas sociales de los saharauis pueden garantizar un futuro mejor para nuestra ex colonia. El proceso de descentralización inspirado en las autonomías de Galicia, Cataluña y Euskadi solo será creíble en la medida en que Marruecos reforme sus instituciones para dar paso a un Estado verdaderamente democrático.





El último morisco






En la España de la Baja Edad Media, dividida entre reinos cristianos y musulmanes, existían asimismo varias comunidades híbridas que no encajaban en esta partición rigurosa. Pues no solo habitaban los mozárabes (cristianos de Al Andalus y de los reinos de Taifa) y mudéjares (moros de Castilla y Aragón), teóricamente protegidos unos y otros por el poder reinante, sino también otros grupos humanos intermedios que desaparecieron paulatinamente en la fase final de la "Reconquista" (Ortega y Gasset dijo con tino que no puede llamarse Reconquista a una guerra que dura ocho siglos). Junto a los elches (así se denominaba a los renegados convertidos al islam y a sus descendientes) y farfanes (cristianos diseminados por el Magreb que retornaron a Castilla por la inseguridad reinante bajo el poder de los benimerines), las crónicas de la época nos hablan de los enaciados, hombres de frontera, a caballo entre las dos civilizaciones, que en los siglos XIII y XIV actuaban de mensajeros o intermediarios entre los dos bandos (el arabista Felipe Maíllo ha trazado un sugestivo retrato de ellos). Tras la toma de Granada y la abolición del estatuto mudéjar a raíz de la rebelión del Albaicín en 1501, los musulmanes fueron forzados a convertirse o escoger el destierro al norte de África, y quienes permanecieron en la Península pasaron a ser moriscos (un término por cierto despectivo, si bien en menor grado que el de marranos aplicado a los criptojudíos). Aunque teóricamente cristianos, aquellos fueron expulsados definitivamente hace cuatro siglos y se dispersaron por la rosa de los vientos. La mayoría de ellos se refugió en el Magreb, en donde en muchos casos no fueron acogidos precisamente con los brazos abiertos. Pero sus descendientes reivindican hoy con orgullo su origen andalusí y algunos de ellos forman parte de la actual élite intelectual de Marruecos.




Escrito esto a propósito de Omar Dudú (vástago de algún andalusí apellidado Fuentes). Organizador del movimiento cívico melillense de los años ochenta del pasado siglo que reclamaba la ciudadanía española para los musulmanes de esta ciudad, se puso en contacto conmigo para recabar mi apoyo a su causa. Meses después, durante su breve estancia en el Ministerio del Interior en Madrid, me llamó de nuevo para informarme de los problemas y de las presiones de que era objeto y que acarrearon finalmente su dimisión y paso a Marruecos. Lo conocí en persona semanas después de su llegada a Rabat, cuando se hospedaba con su familia en el hotel Safir, y desde entonces le he visto en diversas ocasiones en la capital marroquí, Marraquech o Tánger. Integrado en el Ministerio del Interior rabatí, se ocupa desde hace más de veinte años de la organización del peregrinaje a la Meca de sus conciudadanos melillenses y de reunir en su domicilio una biblioteca consagrada a la historia de Al Andalus y a las casi siempre conflictivas relaciones hispano-marroquíes de los dos últimos siglos.




Sociable, extrovertido, ansioso de comunicación con los suyos, ha participado en varios encuentros sobre el tema morisco y el legado andalusí con intelectuales de los dos países. De su colorido anecdotario espigo ahora el relato de sus estudios en Melilla en un colegio religioso español del que era el único "moro" y de las puyas que le lanzaban los Hermanos de la Salle por ser lo que es: un hombre de frontera y de identidad compleja. Español para los marroquíes y marroquí para mis paisanos.




Su destino evoca para mí el de un rezagado morisco, pues, tras su paso por Marruecos, fue despojado de su nacionalidad española y padece un exilio similar al de sus ancestros: carece de toda documentación hispana y no puede disponer siquiera de los bienes familiares que le corresponden por herencia. El pasado mes de julio quiso ver a su madre anciana y enferma y no pudo: su visita -y el homenaje que querían tributarle sus conciudadanos - no fueron autorizados, supuestamente por coincidir con un viaje electoralista y "patriótico" de Mariano Rajoy a Melilla (la tensión reinante en el paso fronterizo de Bení Enzar tampoco favorecía la cita con los suyos). Recientemente se acercó a saludarme a Marraquech y lo encontré cansado y melancólico. Solo deseaba, me dijo, ver a su madre y vivir tranquilamente con su familia. Comprobé una vez más que la situación del hombre de frontera es siempre ingrata, y que ni España ni Marruecos han reconocido como se merece sus bien intencionados esfuerzos por tender puentes entre las dos orillas.




Omar Dudú al Funti es el último morisco y las circunstancias le han impedido ser enaciado, esto es, un mensajero que encarna los intereses no necesariamente contrapuestos de un musulmán melillense. Los prejuicios recíprocos no son fáciles de erradicar y habrá que luchar para superarlos por una parte y por otra. Entre tanto, quienes nos sentimos fronterizos como una forma de ser debemos excusar los "duelos y quebrantos" de su itinerario en busca de una doble fidelidad difícil de alcanzar.





Sin solución a la vista







En 1976 y 1977 publiqué dos extensos artículos en el semanario Triunfo, recogidos luego en el libro El problema del Sáhara. Su orientación promarroquí suscitó una reacción violenta en mi contra por casi todo el conjunto de las fuerzas políticas españolas. Sabía que nadaba a contracorriente, pero no dudé en hacerlo. (Aún hoy, según me dicen, la página web del llamado Observatorio del Sáhara me incluye en la lista de los "malos" y afirma contra toda evidencia, dada mi absoluta aversión a toda clase de honores y medallas, ¡que fui condecorado por el monarca alauí!).




Los desafíos a los que se enfrenta la política exterior de Marruecos desde su independencia obedecen a un hecho muy simple: el haber sido colonizado por dos Estados en vez de uno. Las fronteras trazadas con cartabón y regla por quienes se adueñaron del continente africano en los dos últimos siglos no tuvieron en cuenta las realidades políticas y sociales de los habitantes sometidos a su dominio. En algunos casos, como el de Argelia, unieron los tres departamentos franceses de Orán, Argel y Constantina con el inmenso desierto con el que hasta su llegada no tenían relación política alguna. En vísperas de la independencia, los negociadores franceses de los Acuerdos de Evian intentaron separar el Sáhara del nuevo Estado argelino y asegurarse así el usufructo de sus riquezas petroleras, pero la firme actitud de la dirección del Frente de Liberación Nacional les forzó a renunciar a sus propósitos. De hecho, el Sáhara no conoció frontera alguna hasta la llegada del colonizador. Sus pobladores nomadeaban desde la actual Mauritania hasta Libia y Sudán.




El caso de Marruecos es diametralmente opuesto. Su fragmentación artificial por Francia y España hubiera conducido, de aplicarse al pie de la letra el respeto a las fronteras dibujadas por ellas, a la creación de varios Estados: el de Tánger, dotado de un estatuto internacional; el del Protectorado español del Rif y la Yebala; el del Protectorado francés; los de Sidi Ifni y Tarfaya, y, por fin, el del Sáhara Occidental. Desde su accesión a la independencia, Mohamed V reclamó la soberanía sobre estos tres últimos, soberanía que Franco concedió a regañadientes: primero en Tarfaya y luego en Sidi Ifni, tras una guerra inútil y sangrienta. La asignatura pendiente del Sáhara, convertido por el dictador en provincia española, no se resolvió sino en 1976, tres años después de la creación del Frente Polisario que reclamaba la independencia del territorio.




Lo ocurrido después -administración marroquí, huida de una parte de la población saharaui a Tinduf, proclamación de la RASD, guerra entre el Polisario y Marruecos, construcción del muro defensivo, suspensión de las hostilidades- venía cantado. Mientras Rabat modificaba la composición étnica del territorio con el asentamiento de decenas de millares de dajilís, oriundos en su mayor parte de las regiones lindantes con la antigua colonia española, y transformaba social y económicamente la zona a fin de reforzar sus vínculos con el norte, el Polisario se atrincheraba en Tinduf, con el sostén militar de Argel y el apoyo masivo de la opinión pública española. Dicha situación se ha prolongado durante tres décadas y no le vislumbro salida alguna. Marruecos no abandonará el Sáhara (y en el caso improbable de que lo hiciera, ello equivaldría a un terremoto de consecuencias imprevisibles para todos, incluida España), y Argelia, esto es, el ejército que de hecho la gobierna junto al clan Buteflika, necesita la existencia de un enemigo estratégico que justifique sus jugosos presupuestos militares (¡10.000 millones de euros en 2010 para la compra de armas!), de los que una buena parte va a los bolsillos de la clase dirigente. Dicha situación puede alargarse por tiempo indefinido, y las conversaciones de paz, también.




Pocos se han parado entre nosotros en reflexionar qué ocurriría si el plan de autonomía avanzada para el Sáhara no se concreta, ya por falta de una propuesta marroquí creíble, ya por el enquistamiento del Polisario y su opción de recurrir de nuevo a las armas. El número de dajilís es hoy muy superior al de los oriundos de la ex provincia española y presumiblemente no se dejarían desarraigar por las buenas. Más aún: la división tribal entre tribus promarroquíes e independentistas podría concluir en un baño de sangre. La defensa jurídica del derecho de autodeterminación debe tener en cuenta la complejidad de los elementos a los que actualmente nos enfrentamos como lo hizo Miguel Ángel Aguilar en uno de los raros ejercicios de lucidez y pragmatismo aparecidos en la prensa española de estos últimos meses (El abandono del Sáhara, EL PAÍS, 16-11-2010).




Una posible reanudación de las hostilidades sería la peor perspectiva para el Magreb, para España y, sobre todo, para los propios saharauis, abocados a una lucha fratricida como las que ensangrientan a una buena parte del continente africano. En vez de amagar con contraproducentes marchas verdes en la frontera de Ceuta y organizar manifestaciones ante el Instituto Cervantes de Rabat (¿qué tiene que ver nuestro primer escritor con el unanimismo inquietante de una opinión pública presta siempre a mostrar sus agallas a nuestros vecinos de la otra orilla, y con la respuesta simétrica del patriotismo ofendido de esta?), Marruecos debe poner fin a su clientelismo funesto en el Sáhara y satisfacer las legítimas demandas de empleo, educación y acceso a la vivienda de quienes acamparon en Agdaym Izik. Quedará por resolver, ojalá sea más pronto que tarde, la suerte dramática de los refugiados en Tinduf, cuya población se ha multiplicado también en las tres últimas décadas y cuyo retorno a su país de origen y su digna inserción gradual en el mismo no se presentan a todas luces fáciles.



http://www.elpais.com/articulo/reportajes/...elpdmgrep_4/Tes
Bruce Beelher
Callando sobre Túnez




JOSÉ MARÍA RIDAO

EL PAÍS
Internacional
17-01-2011




Silencio es todo lo que ha cosechado desde Europa uno de los acontecimientos más importantes que han tenido lugar en el Magreb desde las independencias, como ha sido el derrocamiento del presidente tunecino Ben Ali. Una revuelta popular que pone fin a una larga dictadura no es un asunto menor en ninguna latitud; en el Magreb, por su parte, adquiere una formidable dimensión porque los principales países de la región comparten una situación económica similar y padecen unos regímenes que, pese a sus diferencias formales y de grado, tienen en común su naturaleza dictatorial. También los aproxima la condescendiente actitud de la Unión Europea, que ha buscado la colaboración de los Gobiernos magrebíes en materia de terrorismo e inmigración a costa de cerrar los ojos ante las violaciones de derechos humanos, los escándalos de corrupción y la sistemática manipulación de los procesos electorales.




Mientras los tunecinos celebran la huida de Ben Ali y el resto del Magreb mira hacia Túnez con esperanza o con recelo, según se haga desde las calles o los despachos, la única preocupación que han expresado con suficiente nitidez la Unión Europea y las principales cancillerías de los Veintisiete tiene que ver con la repatriación de los nacionales. Sería impensable que la Unión los abandonase a su suerte; pero tan impensable, al menos, como el hecho de que ahí pueda acabarse su papel. Largos años de retórica euromediterránea corren el riesgo de quedar en eso, en retórica, cuando no en vistoso envoltorio diplomático que solo habría servido, a fin de cuentas, para justificar un statu quo de pobreza y falta de libertades políticas en el Magreb. Si la estrategia consistía en no entorpecer el diálogo con los dictadores para tener ocasión de empujarlos a la apertura de sus regímenes, ahora que esa apertura se ha producido en Túnez, y que el futuro democrático del país depende de lo que suceda en pocos días, resulta que todo lo que la UE tenía que hacer y que decir, todo lo que las capitales tenían que consultar para adoptar una posición común, se refería a los trámites consulares para fletar aviones que trajesen a los turistas.



Pocas situaciones son más difíciles de gestionar que un vacío de poder como el que padece Túnez tras la huida de Ben Ali, empeñado durante casi un cuarto de siglo en destruir cualquier alternativa política y cualquier oposición real, no domesticada. Los supervivientes de su régimen carecen de legitimidad para asegurar la transición democrática, aunque aún controlen en todo o en parte los restos del Estado dictatorial. Y la revuelta, que sí dispone de legitimidad, no tiene, sin embargo, ni tiempo ni seguramente liderazgo político para colocar los restos del Estado dictatorial rumbo a la transición democrática. La fórmula que parece estar abriéndose paso es restablecer la vigencia de la Constitución con la que gobernó Ben Ali y, a partir de sus disposiciones, formar un Ejecutivo de unidad nacional y convocar elecciones en el plazo de dos meses. Al margen de las dificultades para decidir qué fuerzas integrarán ese Gobierno interino, puesto que la oposición legalizada es percibida como parte del régimen por la que se mantuvo en la clandestinidad, está la cuestión del plazo y de la naturaleza del próximo Parlamento. Dos meses podrían ser insuficientes para que unas fuerzas políticas que nunca han podido actuar libremente estén en condiciones de competir en las urnas. Y en cuanto al Parlamento que salga de ellas, ¿será constituyente o, por el contrario, mantendrá el sistema de Ben Ali, pero sin Ben Ali?




Son muchas las incógnitas que se ciernen sobre el futuro político de Túnez, aunque todas bajo un signo de esperanza que no existía bajo la dictadura. Que ese signo se mantenga vivo depende, en primer lugar, de los tunecinos y, más en concreto, de los dirigentes políticos encargados de construir un sistema democrático a partir de la legitimidad que la revuelta popular ha puesto en sus manos. Pero depende, también, de los compromisos con la democracia en Túnez que adquiera la comunidad internacional y, en particular, la Unión Europea y sus Estados miembros, entre los que se encuentran algunos de los principales valedores de Ben Ali y, lamentablemente, de otros regímenes parecidos al suyo. El silencio ante los acontecimientos de Túnez, quizá los más importantes que han tenido lugar en el Magreb desde las independencias, es un mal presagio. Mal presagio para los demócratas del Magreb que observan que la Unión Europea solo sabe tratar con dictadores, o callar, y mal presagio también para la propia Unión, incapaz de fijar una posición política ante hechos trascendentales que tienen lugar en sus fronteras .


http://www.elpais.com/articulo/internacion...lpepiint_10/Tes
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